Méditation du jeudi 6 février 2020. Cette semaine nous prions pour nos envoyés au Sénégal.

« C’est vous qui êtes le sel du monde. Mais si le sel perd son goût, comment pourrait-on le rendre de nouveau salé ? Il n’est plus bon à rien ; on le jette dehors, et les gens marchent dessus.
« C’est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville construite sur une montagne ne peut pas être cachée. On n’allume pas une lampe pour la mettre sous un seau. Au contraire, on la place sur son support, d’où elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. C’est ainsi que votre lumière doit briller devant les hommes, afin qu’ils voient le bien que vous faites et qu’ils louent votre Père qui est dans les cieux. »

Matthieu 5,13-16

Main contenant du sel © Pixabay

Si le sel est vraiment du sel, il ne peut perdre son goût ; il est impérissable. Bien sûr il peut se diluer dans du liquide ou du solide, mais n’est-ce pas justement sa mission : donner du goût aux autres aliments ou les conserver ?

Si la lumière est lumière elle ne peut qu’éclairer, rayonner. Évidemment en cas de couvre-feu, ou en temps de persécution on la protège pour qu’elle ne puisse filtrer jusqu’aux yeux malveillants. Mais si on pose la bougie sous un seau la flamme s’éteindra faute d’oxygène.

Le sel qui n’est plus bon ne l’a sans doute jamais été. Et la lumière, création du premier jour, fut dite bonne aux yeux de Dieu, comme elle doit l’être pour nous, et pour tous. A moins que nous ne préférions les ténèbres ou les clairs-obscurs.

Jésus, le Christ vivant, est le sel de notre vie. Il l’épice et la pimente même. Préférons-nous un régime sans sel et sans saveur ? Mais alors il ne s’agit plus de l’Évangile qui, comme bonne nouvelle, est un éclat de joie, un souffle de bonheur.

Il n’y a rien à cacher de notre amour, et ce ne saurait être de l’impudeur ou un délit à la laïcité que de montrer autour de nous, par notre témoignage en paroles et en actes, que nous ne vivons que d’être aimés, portés, encouragés par le Verbe de Dieu. Afin d’inviter autrui à partager la même liberté, le même sel de vie, la même lumière du monde !

 

Seigneur notre Dieu et notre Père

Nous nous confions à toi, afin que tu transformes nos cœurs et que tu travailles nos vies comme le boulanger pétrit la pâte de son pain.

Que nos prières et nos paroles de louange, qui viennent de toi, soient vraies pour nous.

Qu’elles coulent dans nos jours comme l’eau de la source, purifiant et désaltérant le terreau de nos âmes, afin que puissent germer les fruits de ton amour et de ta volonté.

Que par la force de ton inspiration nous puissions éviter de faire le mal que nous ne voulons pas faire et faire le bien que nous désirons faire.

Et pour les échecs de notre mauvaise volonté, pour les souffrances que nous infligeons à notre prochain, pour les signes manifestes de notre indifférence, pour notre immobilisme, nous te demandons pardon, humblement et filialement !

Donne-nous, Seigneur, le véritable repentir ! Amen

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