Nos partenaires

Un réseau associatif

Outre son implication dans un réseau d’Églises, le Défap est un acteur engagé au sein du tissu associatif dans le domaine de la solidarité internationale. En dépit de sa taille modeste par rapport à de grandes organisations, son expérience est reconnue, et son expertise sollicitée lorsqu’il s’agit de réfléchir en commun aux grands défis que connaissent de nombreuses ONG. Il a été amené à participer à des groupes de travail thématiques ou à des études spécifiques sur l’expatriation solidaire, sur la valorisation de l’engagement solidaire, sur les outils d’accompagnement de ceux qui s’engagent au service d’un projet ou d’une communauté locale… Voici un aperçu des associations, soit laïques, soit issues d’un milieu d’Églises, avec lesquelles les relations sont les plus étroites ou les collaborations les plus fréquentes.

Le CLONG Volontariat est un collectif d’associations de référence en France, à l’origine fondé sur le Volontariat de Solidarité Internationale (VSI). Ce type de volontariat se déroule exclusivement à l’étranger, en dehors de l’Union européenne, dans le cadre d’une ONG. Le CLONG Volontariat considère le volontariat comme une coopération de proximité, réalisée « de peuple à peuple ». Cette conception est partagée par les 15 ONG qui constituent ce collectif.

Les associations partenaires pour l’envoi de VSI

Le Défap est le seul organisme protestant agréé par l’État pour l’envoi de VSI. Il est donc sollicité par d’autres instances missionnaires, dont celles issues du monde évangélique, dites « associations portées », pour bénéficier de cet agrément. Le Ministère des Affaires étrangères ayant le souci de ne pas multiplier ses interlocuteurs en matière de volontariat, accepte et encourage le portage d’associations qui ne pourraient prétendre à un agrément officiel.

L’Association francophone œcuménique de missiologie vise à promouvoir la contribution du monde francophone à la missiologie chrétienne dans une démarche œcuménique, la recherche théologique sur la mission, la formation missiologique et la communication et la diffusion de travaux dans ces matières, en favorisant la rencontre entre chercheurs, enseignants et diffuseurs de la missiologie. Les expériences missionnaires et les réflexions missiologiques se font en lien avec les autres associations ayant des objectifs analogues. Le Défap est membre du Conseil d’administration de l’AFOM et participe à ses rencontres et conférences.

Le Secaar a été créé en 1988 ; le Défap en est membre fondateur. Il est constitué d’un réseau d’Églises (18 Églises) et d’organisations engagées dans le développement. Son siège est au Togo. Le Secaar se donne pour mission de « promouvoir auprès des Églises et de ses partenaires la dimension globale du message de l’Évangile par des actions concrètes et appropriées de développement s’adressant à l’Homme dans toutes ses dimensions (morale, matérielle, sociale, culturelle, environnementale et spirituelle) ». C’est donc un outil au service des Églises et des associations de développement chrétiennes. Il est spécialisé dans la conception, la gestion et l’évaluation des projets de développement. Au-delà de son soutien aux ONG ou Églises membres, le Secaar cherche à apporter une réflexion théologique aux acteurs de développement et une réflexion sur le développement aux théologiens.

La Fédération de l’Entraide Protestante (FEP) rassemble 350 associations et fondations œuvrant dans le champ social, médico- social et sanitaire. Reconnue d’utilité publique depuis 1990, elle se fixe comme objectif de lutter contre toutes les atteintes à la dignité humaine, pour une société plus juste et plus solidaire.

La coordination SUD, (la coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale) assure une double mission d’appui et renforcement des ONG françaises (information, formation mais aussi travail avec les bailleurs de fonds pour une amélioration des dispositifs de subventions) ainsi que de représentation et promotion des valeurs et positions des ONG auprès des institutions publiques ou privées en France et à l’étranger (pouvoirs publics français, Union européenne, organisations internationales, etc.).

ASAH est né du désir de plusieurs associations chrétiennes impliquées dans l’action humanitaire de mutualiser leurs énergies et d’optimiser leurs actions. Cet objectif est atteint puisque les associations du collectif se connaissent et inter-agissent désormais directement. ASAH, de statut loi 1901, a également développé des actions propres en tant qu’association. Or ces actions ont été couronnées de succès pour la plupart et ont dépassé de par leur nature et leur envergure les attentes des membres du collectif ASAH. Exemple : le salon des solidarités, constitué en association autonome, dispose d’un budget et d’une couverture médiatique considérables, et fédère des ONG et acteurs nationaux et internationaux de la solidarité française, bien au-delà des structures qui ont créé ASAH à l’origine.

La Cimade est une association loi 1901 de solidarité active et de soutien politique aux migrants, aux réfugiés et aux déplacés, aux demandeurs d’asile et aux étrangers en situation irrégulière. Elle accompagne les personnes étrangères dans la défense de leurs droits, agit auprès des personnes enfermées et se mobilise pour témoigner. Le Défap est représenté au sein de son conseil National.

«Servir par les livres» est le slogan de la Centrale de Littérature Chrétienne Francophone, association loi 1901 dont le Défap est un des membres fondateurs. Elle appuie la formation théologique et pastorale et représente un service d’entraide à l’intention d’environ 170 institutions de formation théologique. Elle soutient aussi directement les étudiants en théologie. Le champ d’action de la CLCF est large : il couvre en effet l’Océan Indien (Madagascar, Réunion, Maurice), toute l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest, le Pacifique (Polynésie française, Nouvelle Calédonie, Fidji) et les Caraïbes, avec en particulier Haïti. Dans ce dernier pays, c’est via le Défap et la Plateforme Haïti, créée par la Fédération Protestante de France en 2008, qu’elle œuvre sur le terrain. On la retrouve aussi, à un moindre degré, dans d’autres pays pas toujours considérés comme francophones, mais où l’on lit et l’on parle du français, comme le Liban. Elle a aussi développé un service de conseil et de formation en bibliothéconomie, qui organise régulièrement des sessions de formation intensive, avec l’aide d’équipes locales.