Prions pour toutes celles et tous ceux qui doutent de leur propre salut.

Jésus traversait villes et villages et enseignait en faisant route vers Jérusalem.
Quelqu’un lui demanda : « Maître, n’y a- t-il que peu de gens qui seront sauvés ? »
Jésus répondit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car, je vous l’affirme, beaucoup essayeront d’entrer et ne le pourront pas.


« Quand le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte à clé, vous vous trouverez dehors, vous vous mettrez à frapper à la porte et à dire : «Maître, ouvre-nous.» Il vous répondra : «Je ne sais pas d’où vous êtes !» Alors, vous allez lui dire : «Nous avons mangé et bu avec toi, tu as enseigné dans les rues de notre ville.» Il vous dira de nouveau : «Je ne sais pas d’où vous êtes. Écartez-vous de moi, vous tous qui commettez le mal!»


C’est là que vous pleurerez et grincerez des dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu et que vous serez jetés dehors ! Des hommes viendront de l’est et de l’ouest, du nord et du sud et prendront place à table dans le Royaume de Dieu. Et alors, certains de ceux qui sont maintenant les derniers seront les premiers et d’autres qui sont maintenant les premiers seront les derniers. »
Luc 13,22-30

 


Source : Pixabay

 

Il y a quelque chose d’un peu faux dans la question posée à Jésus, car soit celui qui la pose s’angoisse pour lui-même, soit il se sent assuré d’être du bon côté et il éprouve une mauvaise joie à l’idée que ce n’est pas le cas de tout le monde. N’est-ce pas très humain d’aimer les privilèges ?


Aussi la réponse de Jésus est volontairement énigmatique. Avec la porte étroite il nous renvoie à ces images de panique où tout le monde veut sortir en même temps d’un lieu ravagé par un incendie, ou entrer en un même temps dans une salle où se produit une star !


Oui la question est absurde ; elle n’a rien d’évangélique puisque justement l’évangile place les premiers en dernier et les derniers en premier.


Alors que faut-il faire ?

 

Exercer la célèbre hospitalité de notre père Abraham, et l’évangélique délicatesse qui consiste à aimer se faire le serviteur de tous et à laisser passer les autres devant soi, assurés qu’il y a toujours plus de joie à donner qu’à recevoir.  S’il n’y a pas assez de place ni assez de nourriture pour tous, alors l’Evangile n’est plus l’Evangile. Mais il l’est, alors n’ayons pas peur !

 

 

 

 

Cette semaine encore vous êtes invités à vous ressourcer avec ce passage de la règle
des diaconesses de Reuilly :

Monde !


« Je suis né et venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité »
Tout est dit !

Les esprits les plus généreux, les plus épris du devenir humain ne se contentent pas de panser les blessures mais cherchent à les prévenir.

Lorsque nous demandons que la volonté de Dieu soit faite, nous assumons, certes, l’immédiat de l’amour mais nous cherchons aussi de quels gestes prophétiques il doit être porteur.

L’ouverture au monde imprègne notre prière, plus encore elle doit la provoquer.

Le cœur du monde bat dans notre cœur. Son péché est le nôtre : il n’y a qu’un pardon pour tous les hommes. Son espérance est aussi la nôtre : il n’y a qu’un salut pour tous les hommes.

Mais la fresque des Béatitudes contemplée chaque jour éclaire l’avenir véritable :
« Passe ce monde, Vienne ta Grâce ! »

 


Source : Pixabay

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