Sylvaine et Pierre-Étienne sont membres d’une paroisse EPUdF de la Drôme. Elle est sage-femme ; lui a fait une carrière d’ingénieur chez EDF, mais a aussi suivi une formation pastorale en Suisse. Du 12 août au 3 septembre, ils sont partis en mission au Cameroun avec le Défap, où ils ont pu combiner accompagnement pastoral et soutien à l’équipe du Dr Nzambé à l’hôpital de Djoungolo (Yaoundé).

Sylvaine et Pierre-Étienne aux côtés de Célin Nzambe, médecin-chef de l’hôpital de Djoungolo © Sylvaine et Pierre-Étienne pour Défap

 
Quelles étaient vos motivations pour partir ?

Pierre-Étienne : Sylvaine avait déjà vécu, il y a cinq ans, une expérience d’envoi au sein d’une Église du Sénégal via le Défap. Pour ma part, je cherchais un engagement combinant humanitaire et lien avec les Églises. Notre mission s’est déroulée sur un temps court du fait des contraintes professionnelles de Sylvaine.

Sylvaine : Nous apprécions les valeurs portées par le Défap : aider sans se substituer, créer un maillage et des échanges entre les personnes. Nous étions motivés par l’idée d’un enrichissement mutuel.

L’arrivée à l’hôpital de Djoungolo © Sylvaine et Pierre-Étienne pour Défap

 
Qu’avez-vous vécu sur place ?

S. : Au départ, ce qu’on attendait de moi, c’était surtout une formation du personnel médical ; mais au fil des échanges, c’est devenu plutôt un partage de pratiques, et j’ai apprécié. C’était enrichissant dans les deux sens.

P.-E. : C’était important pour nous d’être accueillis en tant que couple, et d’être considérés comme complémentaires. J’ai été amené à avoir des activités plus pastorales, à faire de la relation d’aide par exemple ; Sylvaine apportait une aide plus concrète. Nous avons rencontré des gens formidables, qui méritent qu’on les connaisse et qu’on les soutienne. Et nous nous verrions bien repartir en mission courte dans l’année qui vient.

Vue d’une église de l’EPC (Église presbytérienne du Cameroun) à Djoungolo © Sylvaine et Pierre-Étienne pour Défap

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