Les onze disciples se rendirent en Galilée, sur la colline que Jésus leur avait indiquée. Quand ils le virent, ils l’adorèrent ; certains d’entre eux, pourtant, eurent des doutes. Jésus s’approcha et leur dit : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc auprès des gens de toutes les nations et faites d’eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. Et sachez-le : je vais être avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Mt 28.16-20

 


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Les événements importants de la Bible ont souvent lieu dans le désert ou sur la montagne. Dans les débuts de l’évangile, Jésus est baptisé au désert. En cette fin d’évangile, c’est sur la montagne qu’il prononce les paroles d’envoi de ses disciples pour aller baptiser dans le monde entier.

Il a fallu à Jésus de Nazareth tout l’évangile pour se déployer en Christ des nations, à qui « tout pouvoir a été donné sur le ciel et sur la terre ». Mais ce pouvoir n’a rien de dictatorial, c’est celui de sa présence d’amour, avec nous, près de nous, au milieu de nous, jusqu’à la fin du monde.

Mais que signifie faire de toutes les nations des disciples ? Doit-on comprendre que tous les peuples doivent devenir chrétiens pour être sauvés ? Si Dieu aime toutes ses créatures, n’est-il pas essentiel de respecter les croyants des autres religions, ainsi que les non-croyants ? Jésus a parlé à tout le monde, et s’il a parfois donné son enseignement à des foules, il a surtout privilégié les rencontres personnelles. La mission du chrétien n’est pas de convertir les masses mais d’annoncer à chacun, en tout lieu du monde, la libération de l’homme par l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ ! Si nous croyons en Jésus-Christ, nous lui faisons confiance pour nous-mêmes, mais aussi pour ceux qui ne croient pas, et pour le monde entier.

 

 


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Nous prions pour nos envoyés à Madagascar et pour le peuple malgache.

Béni sois-tu, Esprit,
De chuchoter à chacun
Qu’il est le bien-aimé de Dieu.

Il y a ceux que tes feux dévorent,
Ceux que tu couves sous la cendre,
Ceux qui gémissent vers toi,
Comme des branches incendiées,
Ceux qui protègent entre leurs mains
Une modeste lueur,
Ceux qui se souviennent
De ton étincelle, jadis,
Et ceux qui l’ont oubliée ;
Ceux que tu éclaires
Et ceux qui s’enfument,
Ceux qui n’ont plus d’âtre,
Ceux qui ont le cœur en loques,
Et dans la tête un grand abîme.

Mais il n’en est pas un, ô Esprit,
À qui, au travers de la nuit,
Tu n’aies dit la Nouvelle,
Et ne sache son âme façonnée
Par ton amoureuse éternité.

France Quéré

 

 

En complément de cette méditation, retrouvez l’explication du texte biblique de Matthieu 28,16-20 par Florence Taubmann, répondant aux questions d’Antoine Nouis pour Campus Protestant :

 

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