Méditation du jeudi 14 décembre 2017. Nous prions pour nos envoyés au Togo et pour les Togolais.
Dieu envoya son messager, un homme appelé Jean. Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient grâce à lui. Il n’était pas lui-même la lumière, mais il devait rendre témoignage à la lumière.
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Voici le témoignage rendu par Jean lorsque les autorités juives de Jérusalem envoyèrent des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, mais il affirma très clairement devant tous : « Je ne suis pas le Messie. »
Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu Élie ? »
« Non, répondit Jean, je ne le suis pas. »
« Es-tu le Prophète ? » dirent-ils.
« Non », répondit-il.
Ils lui dirent alors : « Qui es-tu donc ? Nous devons donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu à ton sujet ? »
Jean répondit : « Je suis « celui qui crie dans le désert : Préparez un chemin bien droit pour le Seigneur ! » — C’est ce qu’a dit le prophète Ésaïe. —
Parmi les messagers envoyés à Jean, il y avait des Pharisiens ; ils lui demandèrent encore :
« Si tu n’es pas le Messie, ni Élie, ni le Prophète, pourquoi donc baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez pas. Il vient après moi, mais je ne suis pas même digne de délier la courroie de ses sandales. »
Tout cela se passait à Béthanie, de l’autre côté de la rivière, le Jourdain, là où Jean baptisait.Jean 1.6-8, 19-28
Source : Pixabay
A travers le Prologue et le thème de la lumière, l’évangile de Jean affirme fortement la divinité de Celui qui vient. Et il précise que Jean le baptiste n’en fut que le messager et le témoin.
Mais comme si cela ne suffisait pas il éprouve le besoin de faire dire au baptiste lui-même qui il est et qui il n’est pas, et pourquoi il fait ce qu’il fait. La raison de cette insistance vient peut-être de ce que le mouvement baptiste qui s’était constitué autour de Jean était très important au temps de Jésus, et le restera plus tard encore, et qu’il fallait donc éviter toute confusion sur l’identité du Christ.
Alors Jean dit qu’il n’est pas le Christ, qu’il n’est pas Elie, qu’il n’est pas le prophète attendu (peut-être Moïse dont on espérait le retour), mais simplement la voix annoncée par Esaïe, criant dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur.
Et quand il est interrogé par les pharisiens, non plus sur son identité mais sur ce qu’il fait, il revendique son action de baptiste, mais pour la relativiser aussitôt, car si lui baptise d’eau, Celui qu’il annonce baptisera dans l’Esprit Saint.
Le rôle de Jean est magnifique et terrible : prêcher la repentance, accueillir et laver de leurs fautes les pécheurs, annoncer l’Agneau de Dieu, puis s’effacer ! Il connaîtra une fin cruelle et tragique, sans doute avant même d’avoir compris la portée véritable de sa propre mission !
Dans un autre évangile Jésus dira de lui : « Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. » Luc 7,28
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Nous prions pour nos envoyés au Togo et pour les Togolais.
Dès mon enfance, tu as déposé sur mon âme ta lumière,
Cette source de vie à faire rayonner pour d’autres.
Pourtant aujourd’hui, je la vois là, figée, paralysée,
Gisant au fond de moi comme pierre de marbre.
Alors, en ce temps de l’Avent, je me tiens devant toi
En attente du miracle de Noël :
Je voudrais seulement que tu m’aides, Seigneur,
A redonner son mouvement à ta lumière dans ma vie.
Ce désir de toi qui a résisté à la traversée de tout mon temps…
Prends-le.
Je sais ce que tu peux faire avec peu.
Et encore n’oublie pas ceux qui m’entourent
Et que j’aime et même ceux que j’aime moins.
Et aussi ceux lointains que je ne connais pas.
Enfin tous ceux qui habitent notre terre
Menacée aujourd’hui de perdre ta lumière.
Seigneur, s’il te plaît, prépare-nous au miracle de Noël !
En complément de cette méditation, retrouvez l’explication du texte biblique de Jean 1.6-8, 19-28 par Florence Taubmann, répondant aux questions d’Antoine Nouis pour Campus Protestant :