Méditation du jeudi 27 avril 2017. Nous prions pour notre envoyé au Burundi et pour tout le peuple du Burundi.

Ce même jour, deux disciples se rendaient à un village appelé Emmaüs, qui se trouvait à environ deux heures de marche de Jérusalem. Ils parlaient de tout ce qui s’était passé. Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha et fit route avec eux.
Ils le voyaient, mais quelque chose les empêchait de le reconnaître. Jésus leur demanda : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Et ils s’arrêtèrent, tout attristés.
L’un d’eux, appelé Cléopas, lui dit : « Es-tu le seul habitant de Jérusalem qui ne connaisse pas ce qui s’est passé ces derniers jours ? » — « Quoi donc ? » leur demanda-t-il.
Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth ! C’était un prophète puissant ; il l’a montré par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Les chefs de nos prêtres et nos dirigeants l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont cloué sur une croix. Nous avions l’espoir qu’il était celui qui devait délivrer Israël. Mais en plus de tout cela, c’est aujourd’hui le troisième jour depuis que ces faits se sont passés. Quelques femmes de notre groupe nous ont étonnés, il est vrai. Elles se sont rendues tôt ce matin au tombeau mais n’ont pas trouvé son corps. Elles sont revenues nous raconter que des anges leur sont apparus et leur ont déclaré qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau et ont trouvé tout comme les femmes l’avaient dit, mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Alors Jésus leur dit : « Gens sans intelligence, que vous êtes lents à croire tout ce qu’ont annoncé les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffre ainsi avant d’entrer dans sa gloire ? » Puis il leur expliqua ce qui était dit à son sujet dans l’ensemble des Écritures, en commençant par les livres de Moïse et en continuant par tous les livres des Prophètes.
Quand ils arrivèrent près du village où ils se rendaient, Jésus fit comme s’il voulait poursuivre sa route. Mais ils le retinrent en disant : « Reste avec nous ; le jour baisse déjà et la nuit approche. »
Il entra donc pour rester avec eux. Il se mit à table avec eux, prit le pain et remercia Dieu ; puis il rompit le pain et le leur donna.
Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. Ils se dirent l’un à l’autre : « N’y avait-il pas comme un feu qui brûlait au-dedans de nous quand il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? »
Ils se levèrent aussitôt et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent les onze disciples réunis avec leurs compagnons, qui disaient : « Le Seigneur est vraiment ressuscité ! Simon l’a vu ! »  Et eux-mêmes leur racontèrent ce qui s’était passé en chemin et comment ils avaient reconnu Jésus au moment où il rompait le pain. Luc 24,13-35

 


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Sur le Mont Thabor, les disciples de Jésus ont vécu sa transfiguration. Au jour de sa mort ils ont assisté à sa défiguration. Au matin de la résurrection, il leur faut entrer dans un temps nouveau : celui de sa « refiguration ».
D’abord ils sont empêchés de le reconnaître, car son réveil d’entre les morts n’est pas une réanimation.  Reconnaître Jésus, c’est avoir à le connaître comme Christ mort et ressuscité, défiguré dans son humanité souffrante, transfiguré dans sa divinité présente, et en cours de refiguration comme Vivant pour toute éternité.
Pour Marie , cette refiguration commence quand la voix de celui qu’elle prend pour le jardiner l’appelle par son nom. Alors elle lui répond.
Pour les disciples d’Emmaüs cela se passe au moment de la fraction et de la bénédiction du pain à l’auberge du village …. Et pourtant disent-ils, « N’y avait-il pas comme un feu qui brûlait au-dedans de nous quand il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? »
Qu’en est-il pour nous de cette refiguration ?
Qui est le Christ pour nous, aujourd’hui ? Que nous dit-il ?
Plus de vingt siècles ont passé. Nous avons les Ecritures, nous entendons sa voix intérieure, nous connaissons son visage défiguré, transfiguré, et qui se refigure en chaque prochain qu’il nous commande d’aimer, d’aider, de respecter. Et nous avons la joie des gestes de communion au pain et au vin qu’il nous a enseignés, en mémoire de lui !

Le chemin d’Emmaüs est pour nous un chemin d’orientation, qui nous détourne de la désespérance, de la haine, des tentations politiques mortifères, pour nous envoyer vers la vie ouverte, l’espérance courageuse, la fraternité large, le partage joyeux.

 


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Prions pour notre envoyé au Burundi et pour tout le peuple du Burundi

O Christ
Sauveur du monde
Roi de la Création nouvelle
Viens régner sur nos cœurs et dirige nos pensées vers les choses d’en haut,
Où tu es à la droite du Père.

Toi le Seigneur de l’Eglise
Demeure toujours présent en elle jusqu’à la fin du monde
Et que ton esprit la conduise dans toute la vérité.

Toi à qui toute puissance a été donnée au ciel et sur la terre
Etends en tous lieux ta main sur ceux qui sont exposés au danger.
Et donne ta sagesse aux responsables politiques et économiques de ce monde.

Garde ceux que menace la tentation
Et donne la paix à ceux qui sont inquiets et tourmentés.
Soutiens le courage des opprimés, des prisonniers et des persécutés.

Révèle ta présence aux malades, aux infirmes et aux mourants,
Afin qu’ils soient consolés et fortifiés.
Garde – nous dans l’amour fraternel et dans le service de ton règne,
Afin que le Père soit glorifié en toi, son Fils bien-aimé.

 

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