Méditation du jeudi 4 août 2016 – En ce temps de grande violence, où des fanatiques poursuivent leur œuvre de mort et pervertissent le Nom de Dieu, poursuivons l’œuvre de vie en prêtant foi à la Parole du Dieu de vie.

Mettre sa foi en Dieu, c’est être sûr de ce que l’on espère, c’est être convaincu de la réalité de ce que l’on ne voit pas. C’est à cause de leur foi que les grands personnages du passé ont été approuvés par Dieu.

Par la foi, nous comprenons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, de sorte que ce qui est visible a été fait à partir de ce qui est invisible.

Par la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn. Grâce à elle, il fut déclaré juste par Dieu, car Dieu lui-même approuva ses dons. Par sa foi, Abel parle encore, bien qu’il soit mort.

Par la foi, Hénok fut emmené auprès de Dieu sans avoir connu la mort. Personne ne put le retrouver, parce que Dieu l’avait enlevé auprès de lui. L’Écriture déclare qu’avant d’être enlevé, Hénok avait plu à Dieu. Or, personne ne peut plaire à Dieu sans la foi. En effet, celui qui s’approche de Dieu doit croire que Dieu existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.

Par la foi, Noé écouta les avertissements de Dieu au sujet de ce qui allait se passer et qu’on ne voyait pas encore. Il prit Dieu au sérieux et construisit une arche dans laquelle il fut sauvé avec toute sa famille. Ainsi, il condamna le monde et obtint, grâce à sa foi, que Dieu le considère comme juste.

Par la foi, Abraham obéit quand Dieu l’appela : il partit pour un pays que Dieu allait lui donner en possession. Il partit sans savoir où il allait. Par la foi, il vécut comme un étranger dans le pays que Dieu lui avait promis. Il habita sous la tente, ainsi qu’Isaac et Jacob, qui reçurent la même promesse de Dieu.

Hébreux 11,1-9

 


Source : Pixabay

 

Comment expliquer ce qu’est la foi à quelqu’un qui l’ignore et vous pose la question ?

Ce n’est pas facile de décrire ce que l’on ressent comme un don, un cadeau ; mais c’est possible de témoigner de son action dans la vie des hommes, comme le fait l’auteur de l’épître aux Hébreux en évoquant l’expérience des patriarches et des témoins de tous les temps.

Depuis Abel jusqu’à Abraham en passant par Hénok et Noé, les exemples donnés nous font comprendre que la foi n’est pas une croyance mais une relation d’amour, et que celle-ci engendre la joie de Dieu et celle de l’homme, de telle sorte que la confiance et la générosité deviennent la mesure de l’existence.
   
La foi est un élan vers Celui que l’on ne voit pas et que l’on nomme Dieu, une ouverture de l’être à sa Parole, une conviction intérieure qu’IL EST VIE et DONNE LA VIE ; c’est à la fois une émotion, un sentiment, une intelligence du cœur et l’esprit, une dynamique.

Mais attention, une foi sans actes de foi est une foi morte !  Pour inviter d’autres personnes à croire, nos engagements, nos paroles, nos attitudes sont essentiels.

 

 

Je vous invite à prendre le temps de prier et de méditer avec ces paroles issues de la règle des diaconesses de Reuilly.

 

Comment ta volonté, Seigneur Jésus, se fait-elle jour dans l’opacité de nos esprits ? Comment peut-on dire : cette chose est bonne plutôt que celle-là ?

Eclaire-nous.

Mène-nous au point de lumière où s’illuminent les pas.

Parais au rivage des choses comme tu es apparu aux disciples après la nuit infructueuse.

Dis-nous la Parole qui libère de l’errance et de l’incertitude.

Ne nous laisse pas trop longtemps au carrefour des possibles, mais fais résonner à nos oreilles la voix qui dit : C’est ici le chemin, marchez-y !

Donne-nous alors le vouloir ferme et stable de mener à bien cette unique parole, sans plus nous écarter d’elle,

Telle une piste infime au milieu du désert.

 


Source : Pixabay

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