Outre la charge du service RSI, Jean-Luc Blanc s’occupe également des relations avec les pays d’Afrique.
Il s’est rendu au Gabon dans le cadre d’un séminaire « Nouvelle Action Commune » (en savoir plus sur l’Action Commune), dont le thème est « Familles, Evangile et Cultures dans un monde en mutation ».
A la fin de ce séminaire, le pasteur a répondu à quelques questions.

 

 

Résumé de la vidéo

 

Le ressenti du pasteur Jean-Luc Blanc vis-à-vis du séminaire est globalement positif.

Il rappelle que l’animation théologique dans le cadre de la Cevaa s’adresse à des personnes qui ne sont pas forcément des théologiens. Elle vise donc à travailler avec les équipes des questions concrètes liées aux situations rencontrées sur le terrain.

Le but : trouver les réponses adéquates en construisant une théologie communautaire.

 

Il souhaite volontiers que ces séminaires soient plus interculturels, conscient que cela est compliqué à mettre en place et coûteux. L’idéal serait de confronter les différentes visions de la famille dans le monde, car les gens ne la conçoivent pas de la même manière en Europe, en Afrique ou dans le Pacifique. C’est d’ailleurs le but de la Cevaa : ouvrir les mêmes questions à plusieurs cultures.

 

Jean-Luc Blanc regrette cependant que ne soient pas ressorties de ce séminaire des idées plus audacieuses. De sa première participation à ce type de rencontre, en 1987, il dit : « à cette époque, on osait imaginer des choses différentes. On est devenu plus conservateurs qu’avant pour différentes raisons ».

 

Enfin, il trouve bon que le thème du mariage islamo-chrétien ait été traité, car l’approche interreligieuse est très différente d’une culture à l’autre. C’est un sujet transversal qui fonctionne à la fois entre Africains mais aussi en Europe ou dans le monde arabe.

 

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