Depuis neuf mois, Laurent vit une expérience de volontariat en Tunisie au sein de l’association ATAE. Entre engagement associatif, découverte de la culture locale et exploration des paysages tunisiens, il partage ici un aperçu sincère et vivant de son quotidien. Un témoignage qui donne envie de voir la Tunisie autrement.

Déjà 9 mois que j’ai rejoint la Tunisie en tant que volontaire de solidarité internationale (VSI) dans une association tunisienne (association tunisienne d’agriculture environnementale, ATAE) qui œuvre pour réhabiliter les sols tunisiens en prônant une agriculture durable et en préservant les écosystèmes naturels.
Lors de mon dernier article, je vous ai parlé de l’association, son accueil particulièrement chaleureux, ses missions et les membres dévoués qui la composent. C’est vrai que nous sommes envoyés pour répondre à un besoin, mais être un VSI ne s’arrête pas uniquement à cela. En effet, l’expérience professionnelle est embellie par l’expérience humaine et culturelle. C’est aussi pour cette raison que nous faisons le choix d’être volontaire, et je n’ai vraiment pas été déçu car ce pays est extraordinaire du point de vue culturel.
Mon quotidien se partage entre mes journées au travail et mon temps libre que j’occupe à découvrir ce pays et les activités qui ne manquent pas !
Tunis est une ville très active sur le plan culturel et il se déroule de nombreux festivals (cinéma, théâtre, musique, …). Ces activités me permettent de mieux appréhender la culture tunisienne.
Étant un amoureux de la nature, je profite souvent de mes week-ends pour découvrir les alentours de Tunis et le meilleur moyen est la randonnée. La Tunisie n’est pas très connue pour ses paysages montagneux, mais plus pour son désert, et c’est vraiment dommage car ils sont vraiment très beaux. La faune et la flore sont très riches, surtout en dehors de la période estivale. Ce paysage est magnifié par des vestiges historiques très bien conservés. Lorsque l’on pense à la Tunisie, la première idée qui nous vient est le site de Carthage, mais il en existe d’autres qui méritent le détour. Pour finir, lorsque l’on parle de culture, il ne faut pas oublier le domaine culinaire. Il est vraiment très varié et très goûteux. Je ne parle pas uniquement du fameux couscous tunisien, mais de la salade méchouia, les bricks, et la liste pourrait être très longue, mais je ne peux pas la finir sans parler des excellentes pâtisseries tunisiennes.
J’espère que je vous ai donné envie de découvrir la région nord de ce pays qui est, hélas, trop souvent oubliée.
Laurent
Téléchargez cette lettre de nouvelles en pdf


