Déjà bénévole en France pour la Croix-Rouge, Laurent a décidé de s’engager à l’international. Direction : la Tunisie, où il va être chargé de coordonner plusieurs projets.

Laurent en juillet 2024 au Défap, pour la session de formation des envoyés © Laurent pour Défap

 
Jeune retraité et bénévole à la Croix-Rouge depuis trois ans, j’ai souhaité poursuivre mon engagement dans un projet qui fait sens pour moi. Après quelques recherches, j’ai trouvé que le cadre d’un contrat VSI répondait à mes attentes. En effet, je ne souhaitais pas travailler pour une ONG mais donner mon temps comme volontaire. Après avoir envoyé mon CV et ma lettre de motivation au Défap en décembre, celui-ci me contacte à ma grande joie pour me proposer une mission en Tunisie. N’étant pas arrêté sur une destination particulière et pour un travail particulier, j’ai accepté avec plaisir leur proposition.

Après avoir fait des entretiens, la commission a donné un avis favorable à ma candidature. Je suis très heureux de débuter cette nouvelle aventure en Tunisie.

Apporter ma pierre à l’édifice

Mais pour faire quoi ? Très bonne question car même si j’étais ouvert sur le travail à réaliser, je voulais que celui-ci ait un sens pour moi, que je puisse apporter ma pierre à l’édifice. Après des échanges avec l’association à Tunis responsable du projet et le Défap, le contour de la mission se précise. Je vais être en charge de coordonner les projets en cours et dans le futur et faire le lien entre les équipes sur le terrain et le bureau de l’association à Tunis. Le fait que cela soit un nouveau poste afin de répondre à un besoin est une motivation supplémentaire.

Pour l’instant, l’équipe est constituée d’une douzaine de personnes réparties sur différents projets et sur le territoire tunisien. Le bureau est situé à Tunis. Dans le cadre de ma mission je pense que je vais pouvoir voir sur place la mise en application des projets. L’aspect relationnel va être très important pour le bon déroulement de la mission, et cela me plaît bien.

Mais avant de partir, il est nécessaire de se former (obligation réglementaire) même si j’ai eu l’occasion de voyager et travailler dans de nombreux pays. Je le reconnais, au départ j’avais un doute sur l’utilité de cette formation avant le départ, mais quelle erreur ! Les sujets abordés ont été particulièrement intéressants. Les échanges avec le groupe étaient nombreux et enrichissants. Quelle joie d’apprendre à se connaître, d’échanger nos expériences respectives, de manger ensemble (merci à notre extraordinaire cuisinière), cela a été un moment important à vivre avant le départ, comme quoi il ne faut pas s’arrêter à ses premiers ressentis, première leçon et j’en aurai évidement de nombreuses à découvrir en mission.

Laurent

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