À l’occasion du lancement de la session 2022 de formation des envoyés du Défap, retour sur le contexte dans lequel se placent leurs missions à travers cet article de Laura Casorio, responsable du service Relations et solidarités internationales, publié ce mois-ci dans la Presse Régionale Protestante.

L’un des lieux d’intervention du Service Fraternel d’Entraide © SFE

Partir en mission avec le Défap-Service protestant de mission est une aventure qui prend des configurations diverses au fur et à mesure que la mission prend forme. Par définition, l’aventure est un aller vers quelque chose (ou quelqu’un) que l’on ne maîtrise pas, et c’est exactement pour cette raison qu’il faut se préparer pour pouvoir mesurer les risques, mais aussi pour profiter au maximum des rencontres et des lieux. Partir avec le Défap, c’est s’inscrire dans un cadre posé, évalué régulièrement, sans pour autant en avoir la responsabilité de la maîtrise générale.

Mission personnelle…

Pendant les entretiens de recrutement ainsi que pendant les temps de formation au départ, les mots « aventure, découverte, rencontre, se découvrir, se mettre à l’épreuve… » reviennent assez souvent. C’est à partir de ça que la mission prend forme. Partir avec le Défap implique de partir pour une mission donnée, répondre aux attentes des structures qui accueillent et encadrent la mission, s’engager à la première personne au service d’un projet collectif, se préparer à reconnaître les enjeux du pays, les fonctionnements comme les dysfonctionnements…

… et projet collectif

L’histoire du Défap est faite d’hommes et de femmes qui sont partis pour des missions auprès d’autres, qui ont appris à se connaître, à dépasser les étonnements, les chocs, à bouger les limites, pour que la rencontre et la mission se passent au mieux, et pour que quelqu’un puisse prendre le relais ensuite. La mission terminée, le projet se poursuit avec d’autres, dans un temps long : relations entre Églises, riches des relations tissées par celles et ceux qui franchissent les différentes étapes du chemin et qui modifient d’autant le parcours de chacun.

Laura Casorio
Responsable du service Relations et solidarités internationales au Défap

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