Le Défap a vécu son assemblée générale le samedi 13 juin dernier par écran interposé. La situation spéciale que vit notre monde n’est plus à rappeler. Elle impacte et continue de créer chez plusieurs la peur, voire même la psychose de la contagion. Le président de la République a commencé en parlant de guerre pour annoncer l’urgente nécessité d’un confinement. La peur a fait son effet et la priorité du droit à la liberté de mouvement est passé au second plan. Sagesse ou principe de réalité, telle restera la question des temps à venir. Dans tous les cas, le Défap comme bon nombre d’organismes, n’a eu d’autre choix que l’adaptation aux nouvelles contraintes conjoncturelles ; c’est-à-dire mis devant deux obligations :
• celle d’avoir une AG statutaire
• celle de respecter la distanciation sociale
Dans de telles contraintes, il a bien fallu du cran devant l’écran, de l’audace pour s’y risquer, du courage pour se lancer dans l’expérience d’une AG par visioconférence. Elle a été plus courte que d’habitude (8h30 à 12h15) et a permis de régler les questions légales.
L’essentiel des délégués l’a vécu devant leur écran d’ordinateur à la maison mais un petit groupe d’une dizaine de personnes s’est constitué dans la chapelle du Défap, lieu habituel de tenue de cette AG. Un temps de convivialité a été vécu à la fin pour signifier et rappeler qu’elle fait partie de ce temps légal de rencontre annuelle.
L’AG s’est ouverte avec un temps de culte présidé par la pasteure Claire-Lise Oltz-Meyer de l’Uepal sur le défi de la fraternité. Le message du président Joël Dautheville, souligne une expérience particulière et frustrante parce que virtuelle. Cette virtualité étant un obstacle à la convivialité (référence au repas) qui exige d’être présent physiquement. Elle fut certes virtuelle mais notre communion l’a permise d’être autrement réelle. Il évoque dans ce message la refondation comme une des actualités du Défap dans une temporalité revue avec les Églises constitutives.
Le Secrétaire général Basile Zouma, dans son rapport, parle du Défap comme d’un « chantier immense » citant un de ses prédécesseurs. Ce chantier est porté par une équipe dévouée et des instances motivées pour construire le Défap de demain, un rêve porté par celui d’aujourd’hui.
La brièveté de ce temps d’AG spécial crise sanitaire (Covid-19) n’a pas permis aux délégués d’élargir la rencontre autour de sujets de fonds sur les actions du Défap. Opportunité à imaginer dans un autre temps pour compenser ce manque.