Méditation du jeudi 7 décembre 2017, 2ème semaine de l’Avent. Nous prions pour nos envoyés au Liban et pour tous les Libanais.

 

Ici commence la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

Dans le livre du prophète Ésaïe, il est écrit : « Je vais envoyer mon messager devant toi, dit Dieu, pour t’ouvrir le chemin.

C’est la voix d’un homme qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites-lui des sentiers bien droits ! »

Ainsi, Jean le Baptiste parut dans le désert ; il lançait cet appel : « Changez de comportement, faites-vous baptiser et Dieu pardonnera vos péchés. »

Tous les habitants de la région de Judée et de la ville de Jérusalem allaient à lui ; ils confessaient publiquement leurs péchés et Jean les baptisait dans la rivière, le Jourdain.

Jean portait un vêtement fait de poils de chameau et une ceinture de cuir autour de la taille ; il mangeait des sauterelles et du miel sauvage. Il déclarait à la foule : « Celui qui vient après moi est plus puissant que moi ; je ne suis pas même digne de me baisser pour délier la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau, mais lui, il vous baptisera avec le Saint-Esprit. » Marc 1.1-8

 


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A la différence des autres évangiles, celui de Marc n’évoque ni la naissance, ni la généalogie, ni la préexistence de Jésus, qui sera reconnu comme Christ. Avec lui la Bonne Nouvelle commence par l’annonce du prophète du désert, Jean le Baptiste. Autrement dit le mystère reste entier, la question ouverte sur Celui qui vient.

En commençant avec Jean, Marc nous met en présence d’une figure prophétique singulière, inspirée de la famille des grands prophètes bibliques et que l’on retrouvera aussi dans ces silhouettes d’hommes et de femmes, qui, aux premiers temps du christianisme, vivront parfois la même solitude érémitique que celle du baptiste.

Ce style de vie, très différent de celui de Jésus, homme des villes et des villages, homme sociable, nous interroge aujourd’hui, et, dans notre monde survolté, attire de plus en plus de gens, du moins pour un temps de retraite, de réflexion et de prière.

Un peu comme ces habitants de Jérusalem et de la Judée qui, sans journaux, sans publicité, sans téléphone ni internet, avaient cependant entendu parler de Jean et de son appel à la repentance, et y répondaient en venant se faire baptiser dans le Jourdain.

C’est peut-être ce désert que nous devons recréer au cœur de nos journées surchargées, de nos vies trop remplies, non pour nous protéger des autres, mais pour pouvoir communier ensemble à l’être du Christ en nous, pour pouvoir revivre notre baptême.

 

 


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Nous prions pour nos envoyés au Liban et pour tous les Libanais.

« Fais que j’entende au matin ton amour, car je me confie en toi.
Montre-moi le chemin que je dois prendre, car j’élève mon âme à toi. »
(Psaume 143.8).

Seigneur Dieu, Père très bon,
Je te rends grâces
Pour cette journée
Que tu m’offres et qui t’appartient.
Elle s’ouvre devant moi
Avec sa part d’inconnu.
Accorde-moi de la vivre
Sans vaines préoccupations
Et dans une sereine liberté.

Que je ne prenne appui
Ni sur mes forces
Ni sur mes richesses
Que je ne cède
Ni à mes pauvretés
Ni à mes faiblesses.

C’est vers toi, Père,
Que j’élève mon cœur
Mon regard et mes mains
Pour recevoir dans ta louange
Tout ce dont j’aurai besoin
Aujourd’hui
Afin de le partager
Comme un héritage
Que tu me confies
Pour le faire fructifier.

Dieu d’amour et de miséricorde
Sans toi je ne peux rien faire
C’est toi que j’espère tout le jour.

Claude Caux-Berthoud – « Prier, le temps d’une offrande » Editions Olivétan 2016

 

 

En complément de cette méditation, retrouvez l’explication du texte biblique de Marc 1.1-8 par Florence Taubmann, répondant aux questions d’Antoine Nouis pour Campus Protestant :

 

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