Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut et se jeta à genoux devant lui : « Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? 

Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul. Tu connais les commandements : Tu ne commettras pas d’adultère ; tu ne commettras pas de meurtre ; tu ne commettras pas de vol ; tu ne porteras pas de faux témoignage ; tu ne feras de tort à personne ; honore ton père et ta mère.»

Il lui répondit : « Maître, j’ai respecté tous ces commandements dès ma jeunesse. » 

L’ayant regardé, Jésus l’aima, et il lui dit : « Il te manque une chose : va vendre tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, [charge-toi de la croix] et suis-moi.»

Mais l’homme s’assombrit à cette parole et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.          

Regardant autour de lui, Jésus dit à ses disciples : « Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Marc 10,17-22

 

illlustration de la méditation du 8 octobre

Source : Pixabay

Que faire de la richesse ? Question ô combien difficile à résoudre pour celui qui la possède, si toutefois il se la pose en conscience !  L’abandonner ou la distribuer toute entière est une possibilité – évangélique selon la parole de Jésus au jeune homme riche -, mais ce n’est pas la seule. Zachée ne donna pas tout, mais la moitié aux pauvres et il rendit au quadruple l’argent mal acquis.

On peut aussi assumer la responsabilité de sa richesse en fondant et en soutenant de grands projets humanitaires, des associations de bienfaisance, des programmes d’enseignement et de formation là où il y en a besoin… Et déjà créer de l’emploi, payer convenablement les gens que l’on fait travailler, acquitter consciencieusement ses impôts et ses cotisations, en rendant à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu !  

Pourquoi à tout cela Jésus préféra-t-il la petite monnaie de la pauvre veuve du Temple de Jérusalem, et pourquoi invita-t-il le jeune homme riche à tout abandonner ?

Parce qu’en donnant tout ce qu’elle avait, se privant même du nécessaire, la première témoignait d’une liberté extraordinaire. Cette même liberté après laquelle soupirait le jeune homme riche, empêtré dans ses biens et sa mauvaise conscience.

Le problème de la richesse est qu’elle sépare les hommes non seulement les uns des autres, mais également de leur propre cœur, et finalement de Dieu.

Or le cadeau le plus précieux que Jésus propose au jeune homme riche, et à nous tous, c’est la liberté des enfants de Dieu.

 

 

C’est dans l’humour et dans la joie que nous partageons cette prière du Pasteur Olivier Fabre en communion avec la Guyane, notre envoyé et toute la communauté protestante.

La prière n’est pas un parapluie ; Dieu ne vend pas de parapluie, il aime trop le vent !

 

J’avais peur de me mouiller,           

je me croyais à l’abri sous ma prière parapluie ; 

mais tu m’as éclaboussé par-dessous, Seigneur.

J’avais cru, sous le parapluie,   

que tu te tenais toi aussi, toi, le Maître de l’Esprit…    

Un p’tit coin d’parapluie, un p’tit coin d’paradis, c’était ma chance…

J’ai ouvert les yeux,         

personne sous le parapluie.    

Personne que moi, un homme au sec, un homme sec,                  

doigts crispés sur le manche de la prière parapluie.

Viens !          

Maître du vent et de l’Esprit,           

emporte aux quatre coins du vent                        

mon ridicule parapluie et ma prière paravent !

Donne-moi en même temps           

la joie et la force     

de ceux que tu trempes de l’Esprit !

illlustration de la méditation du 8 octobre

Source : Pixabay

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