Se soigner

Célébration

 

Accueil – Salutation

Un monde nouveau s’approche. Là, à ta porte ! Quelqu’un frappe, une parole t’attend. L’ancien monde n’est plus, car voici : Dieu fait toute chose nouvelle !

Jésus-Christ est ressuscité, il est passé de la mort à la vie. Il a traversé, et il nous attend de l’autre côté de la vie. Mais l’autre côté n’est pas là où nous l’imaginons. L’autre côté n’est pas au ciel, il est ici et maintenant.

Bienvenue, à tous et à chacun, en ce dimanche matin. Les chrétiens célèbrent leur culte le dimanche, parce que Pâques a eu lieu un dimanche, et ce matin, c’est un écho de Pâques qui va nous relever.

Proclamation de la grâce de Dieu

La grâce et la paix nous sont données, gratuitement.

Aucun chemin n’est tracé d’avance ! nous avançons pas à pas, certains de l’amour qui nous accompagne.

Sur les chemins de notre humanité, Dieu nous rassemble aujourd’hui.

Sur nos chemins quotidiens, c’est Jésus-Christ qui nous attend, nous espère et nous guide.

Psaume 92 : « Oh que c’est chose belle » (1, 2 et 4)

 

Psaume (Ps 121)

Je lève mes yeux vers les montagnes : d’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Éternel, qui a fait le ciel et la terre.

Qu’il ne permette pas à ton pied de trébucher, qu’il ne somnole pas, celui qui te garde ! Non, il ne somnole pas, il ne dort pas, celui qui garde son peuple. L’Éternel est celui qui te garde, l’Éternel est ton ombre protectrice, il se tient à ta droite.

Pendant le jour le soleil ne te fera pas de mal, ni la lune pendant la nuit. L’Éternel te gardera de tout mal, il gardera ta vie. L’Éternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et pour toujours.

Amen !

Psaume 46-08 : Toi qui gardes le silence (1-2-3)

 

La loi de Dieu

Un homme demande à Jésus quel est le premier de tous les commandements. Jésus répond (Mc 12,28ss) :

Le premier, c’est Écoute, Israël ! Le Seigneur, notre Dieu, le Seigneur est un, et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force. Le second, c’est : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là.

Psaume 43-04 : Seigneur reçois, Seigneur pardonne (1, 2)

 

Confession du péché

Nous prions :

Seigneur, notre Dieu,

Devant toi aujourd’hui, nous voulons être honnêtes avec nous-mêmes, honnêtes avec toi. A quels commandements nous soumettons-nous, tous les jours ? Devant quoi, devant qui courbons-nous l’échine ? En quoi, en qui mettons-nous notre confiance ?

Il n’y a que deux commandements supérieurs : t’aimer, toi, et aimer notre prochain, notre prochaine. Nous devons t’avouer que nous avons beaucoup de mal à faire et l’une et l’autre chose. T’aimer, c’est difficile, parce que nous ne te voyons pas. Nous te soupçonnons de beaucoup de choses : vouloir nous enlever notre liberté, vouloir nous enfermer dans une morale, nous punir peut-être. Nous avons le plus grand mal à faire confiance à la réalité de ton amour.

Et les autres… et bien ils sont autres, justement. Ils ne sont pas exactement comme nous, ils n’ont pas les mêmes idées, les mêmes habitudes. Ils ont des demandes et des exigences, et leur simple existence exige de nous le respect, l’empathie, la douceur, bref des choses difficiles.

Il est bien difficile, Seigneur, de soigner les autres qui ont besoin de notre soin. Il est bien difficile aussi de prendre soin de nous-mêmes, d’être des gardiens de notre santé et de notre bien-être.

Viens, ce matin encore, nous redire ton amour, pour que nous puissions t’aimer. Viens, ce matin encore, nous redire ton amour, pour que nous puissions aimer nos prochains comme nous-mêmes.

Amen

Psaume 43-04 : Seigneur reçois, Seigneur pardonne (3, 4)

 

Annonce de la grâce

« Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde« , dit Jésus.

Jusqu’à la fin des temps, il vient vers nous comme celui qui a traversé la douleur et la mort. Il est présent au cœur de nos angoisses, il refuse de nous abandonner au malheur. Il ne nous mesure ni à notre réussite, ni à nos échecs. Il nous mesure à la dimension de son amour, aussi nous échappons à toute mesure !

Notre vie est rendue précieuse, unique, gratuite, hors de prix. Que cette grâce soit chevillée à notre corps, à notre cœur, à notre intelligence, aujourd’hui, demain, toujours ! Amen.

Lecture et prédication

Nous prions ensemble avant de lire les Écritures. Au moment de lire ensemble ce livre qui est pour nous le pain de la route, nous te prions d’inspirer celles et ceux qui parlent et d’éveiller la joie de celles et ceux qui écoutent. Amen.

Luc 13,10-16

Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat. Or il y avait là une femme habitée par un esprit qui la rendait infirme depuis 18 ans; elle était courbée et ne pouvait pas du tout se redresser. Lorsqu’il la vit, Jésus lui adressa la parole et lui dit: «Femme, tu es délivrée de ton infirmité.» Il posa les mains sur elle; immédiatement elle se redressa, et elle se mit à célébrer la gloire de Dieu. Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait fait une guérison un jour de sabbat, dit à la foule: «Il y a six jours pour travailler, venez donc vous faire guérir ces jours-là et non pas le jour du sabbat.» Le Seigneur lui répondit en ces termes: «Hypocrites! Le jour du sabbat, chacun de vous ne détache-t-il pas son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener boire? Et cette femme, qui est une fille d’Abraham et que Satan tenait attachée depuis 18 ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?»

 

Psaume 153 : Tournez les yeux vers le Seigneur (3 strophes)

 

Prédication

Comment hiérarchiser toutes les choses importantes qui se présentent à nous ? Comment faire le tri, sans rien laisser passer d’important, mais sans se laisser emporter non plus par l’urgence permanente ? Apparemment, Dieu a quelque chose à dire à ce sujet ! Il a posé l’interdit du travail pendant le sabbat, justement pour renouveler les forces, recentrer l’attention, donner l’espace nécessaire pour vivre légèrement ce qui se présente à nous au quotidien, tous les autres jours de la semaine. Cet espace, ce vide, sont essentiels à la vie. Comment entendons-nous cette recommandation aujourd’hui ? Que faisons-nous de cette loi donnée par Dieu de nous arrêter, temporairement, au cœur même de notre vie ?

Les textes bibliques nous offrent des histoires qui donnent des clés de réflexion et d’action à ce sujet. Aujourd’hui, nous lisons une histoire à propos d’une femme, au chapitre 13 de l’évangile selon Luc, une femme qui souffre. En nous invitant à nous identifier à elle, le texte nous aide à réfléchir à tous les impératifs, tous les « Il faut… » qui s’imposent à nous.

Cette femme se tient, silencieuse, dans un coin de la synagogue. Elle se tient courbée, penchée vers le bas, accablée par toute une vie de souffrance et de silence. Courbée vers le sol par un poids trop lourd. Toute maladie nous rend muet, nous enferme, nous impose le silence. Pas seulement à cause de la douleur, mais parce que trop souvent, parler c’est s’exposer à entendre l’autre ajouter à nos blessures. « Secoue-toi ! redresse-toi ! mais qu’est-ce que tu as bien pu faire pour que ça t’arrive ? si j’étais toi… » ça ne laisse plus beaucoup de place pour une parole vraie. Ça ne laisse pas d’espace pour qu’un souffle puisse apporter un peu d’apaisement, un peu de nouveauté dans l’accablement. Et surtout, le « il faut » … « Il faut que tu te secoues… il faut que tu prennes sur toi… » Comme si ça n’était pas déjà le cas ! La maladie rend sourds et aveugles ceux qui ne veulent pas la voir, pas l’entendre. La souffrance enferme dans une prison de solitude.

Au fond, tous nos rapports aux autres tiennent largement dans ce « il faut » ou « il ne faut pas ». Et vous l’entendez bien, ça tient de l’ordre. Aux deux sens du terme : ce qui force à faire quelque chose, et ce qui met de l’ordre, ce qui met les choses à leur place. Vouloir de l’ordre, c’est savoir où on en est, si ce à quoi, ou à qui, on fait face, est bien là où il faut… Il faut… il ne faut pas…

Ce n’est jamais le bon moment ni le bon endroit pour que quelque chose de la souffrance puisse se dire. Il y a toujours des bien-pensants pour dire que ce n’est pas le moment, pas l’endroit. Et il y en aura toujours. Les pires, ce sont les bien-pensants religieux. Parce qu’ils pensent parler au nom de Dieu, en toute bonne foi si j’ose dire. Et que la loi de Dieu peut très vite se transformer en un nouveau « il faut » … Seulement voilà : à un moment ou à un autre, on se voit soi-même dans la position de celui qui souffre, et qui ne peut pas parler, et qui doit rester avec sa souffrance face à tous les « il faut » du monde. Et qui finit par ne plus entendre que des ordres, auxquels de moins en moins il peut faire face au quotidien, parce qu’un ordre supplémentaire n’est plus qu’un poids supplémentaire.

Cette femme, c’est l’image de chacun de nous lorsque nous nous trouvons du mauvais côté des « il faut ». C’est l’image de toute l’humanité, incapable de se relever seule, de voir vers le haut, d’entrer véritablement en contact avec Dieu. Elle est femme, elle est déformée, elle n’a droit qu’à un petit coin discret parmi les autres qui viennent célébrer Dieu. Oui, mais quel Dieu ? A quel Dieu rend-on un culte dans ces conditions ? Elle, elle ne peut plus entendre qu’un dieu qui l’accable chaque jour davantage, auquel elle ne peut pas répondre parce que sa souffrance l’en empêche.

Mais quel Dieu ? Les dieux que nous imaginons, ce sont des dieux qui disent « tu dois ! » Quand nous croyons les entendre, nous nous disons « je dois » : je dois faire mieux, je dois aller mieux, je dois avoir de grands projets pour moi-même. Nous entendons « il faut ! ». Il faut changer le monde, il faut faire mieux que le voisin, il faut croire exactement comme il faut, il faut suivre aveuglément ce que nous entendons. Il faut vite ramasser toutes les richesses qui passent, parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Il faut être comme il faut. Sauf que… Est-ce bien là le véritable Dieu ?

Il arrive un moment où nous nous trouvons confrontés à un Dieu que nous n’avions jamais imaginé. Ce n’est certes pas n’importe quel Dieu, ce n’est pas une image idéale de Dieu, c’est un Dieu surprenant parce qu’il vient nous rejoindre là où nous sommes, précisément là où notre souffrance nous empêche de faire le moindre effort supplémentaire pour rejoindre Dieu. C’est lui qui vient !

C’est ce qui se passe pour cette femme, face à Jésus qui la relève et la libère de son infirmité.

Mais les autres, tout autour ? Quel est leur « il faut » ? Dans quelle bonne conscience sont-ils enfermés comme un nouvel « il faut » auquel il faut se conformer ? Jésus les appelle des « hypocrites ». Ce n’est pas une insulte, c’est une constatation. Hypocrite, ça veut dire en grec, littéralement, « sous le critère », sous le jugement. Ça désigne une attitude de vie : celle qui consiste à mettre toute sa vie sous le signe d’un ordre à atteindre, d’un critère à remplir. Le chef de la synagogue ne fait rien d’autre que donner voix à ce critère, à cet ordre, lorsqu’il s’insurge en prenant la foule à témoin : oui, il y a six jours pour soigner, mais la loi de Dieu impose l’ordre du sabbat, et le jour du sabbat, on se repose. La loi de Dieu est alors présentée comme la vérité ultime, comme l’indication de ce qu’il faut faire pour être en règle avec Dieu. Pour être hypocrite, sous-la-loi…

Mais Jésus vient de répondre en acte à cette objection bien-pensante. Il n’est pas venu respecter la loi, il est venu l’accomplir. Il est venu lui donner tout son sens, sens qui s’est perdu à force de vouloir en respecter la lettre. Jésus rappelle que le sens du sabbat, c’est de libérer des liens qui encombrent et empêchent de vivre. Respecter le sabbat, c’est rappeler que Dieu est le Dieu de la libération de tous les esclavages. Y compris, oui, l’esclavage du travail ininterrompu, comme celui que les hébreux ont connu en Égypte. Il arrive un temps où Dieu décrète que personne ne peut être enfermé irrémédiablement et que sa loi vient mettre un terme à tout esclavage pour réanimer l’espérance, pour redonner des forces. S’arrêter de travailler, c’est admettre que nous souffrons, en temps ordinaire, d’un esclavage qui nous rend étrangers à nous-mêmes, même, et peut-être surtout, si nous nous réalisons dans ce travail. Là n’est pas notre identité propre, là n’est pas le cœur de notre liberté. Notre véritable liberté, c’est d’être libéré par un autre que nous-mêmes.

Tout le débat, ce jour-là dans la synagogue, est là : comment faut-il voir le sabbat ? comme le jour de l’obéissance ? ou comme le jour de la libération ? Comment faut-il voir la loi de Dieu ? Comme l’appel à une obéissance qui nous donnerait de nous réaliser ? ou comme la libération de nos propres tentatives pour exister par nous-mêmes ? Entre les deux, vous avez peut-être l’impression qu’il y a l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. Et pourtant, l’infime espace qui sépare ces deux positions, c’est l’Évangile. Celui qui vient bousculer notre certitude d’être dans le vrai. Celui qui vient nous empêcher d’être bien-pensants. En soulignant avec une force terrible que l’obéissance aveugle débouche sur une apathie qui tolère la servitude, qui nous bouche les yeux et les oreilles face à la souffrance de notre prochain. Alors que l’Évangile, lui, nous fait faire un premier pas vers la vie.

Lorsque Jésus vient nous guérir de notre hypocrisie, alors le sabbat devient une fête, où l’amour rayonne au service des autres. Il ne s’agit plus de nous rassurer sur nous-mêmes… mais de nous tourner vers les autres. Même s’il ne s’agit que de souffrir en silence avec lui, avec elle. On est passé du repos des cimetières… à la libération pour la vie. On est passé d’un ordre qui contraint à un ordre qui libère.

Le sacré, toutes les formes de sacré devant lesquelles nous courbons l’échine dans nos vies, relèvent du « il faut ». L’Évangile, lui, relève d’un un ordre bien différent : l’ordre du « tu peux ». Ça se dit aussi parfois « va, ta foi t’a sauvé ».

Le Dieu qui nous parle, celui qui nous parle vraiment, et que nous pouvons vraiment entendre, Dieu nous dit « tu peux ». Tu peux ! Ta vie t’a été donnée. Tu es libre d’agir, libéré de tous les « il faut ». Tu peux vivre en sauvé, car ta vie est sauve. Ce n’est plus « tu dois » mais « tu peux » ! Les liens qui te retenaient prisonnier ont été relâchés et ta vie peut s’épanouir.

Le sens de la loi tel que le manifeste Jésus, ce n’est pas la loi en elle-même : c’est l’amour de Dieu. Et ça, rien ni personne ne peut le posséder. Le sens de la loi, personne ne peut en disposer. Ni pour écraser les autres, ni pour s’écraser soi-même. Tu peux bien maîtriser la loi, tu n’en maîtriseras jamais le sens : le sens, c’est quelqu’un, c’est Jésus le Christ, c’est l’amour de Dieu manifesté au monde, incarné, entré dans notre humanité. À qui le reçoit, il est donné d’être délivré des « il faut ». Au moins un petit peu, juste pour libérer l’espace d’une confiance renouvelée.

En se soumettant à la Loi de Dieu comme à un ordre, on la trahit. En se soumettant à la Loi de Dieu comme à ce qui libère, on en vit. C’est simplement de la confiance, née d’une rencontre avec Jésus-Christ au détour d’un moment de notre vie.

N’écoutez pas ceux qui vous disent : aimer Dieu, c’est simplement respecter la loi. Même si c’est le chef de la synagogue ; même si c’est votre pasteur ; même si c’est vous-mêmes. Aimer Dieu, c’est le laisser nous libérer de nos liens. C’est le laisser nous soigner, même lorsque nous n’arrivons pas à nous soigner nous-mêmes.

Car c’est lui seul qui nous dit :

Va leur dire ! Va leur dire que je les attends, que je suis déjà en chemin.
Va leur dire que mon amour les accompagne, à chaque instant de leur vie.
Va leur dire que dans un regard échangé, dans une parole vraie, je suis.
Va leur dire que ma parole est une promesse.
Va leur dire que mon secours leur est acquis, que ma main soutient chacun de leurs pas.
Va leur dire que j’attends que, au creux de ton silence, tu entendes la liberté qui résonne pour toi comme pour ton prochain.
Car, au cœur de ton être même, il y a une part de toi qui est libre, que tu le saches ou non. Il y a une part de toi qui est libre, que tu le veuilles ou non. Libre à toi d’accepter de vivre ainsi, ou de te soumettre à une multitude d’ordres qui te donnent l’illusion d’être dans le vrai. Libre à toi d’accepter que je te libère, véritablement, pour la vie.

Ainsi nous parle, à tous et à chacun, notre Seigneur.

Amen !

Psaume 471 : À toi la gloire

 

Confession de foi

Pour le monde et pour nous, nous avons confiance en Jésus de Nazareth.
Il est Seigneur et sauveur.
Il a été l’humain véritable comme nul ne peut l’être par lui-même.
Il est mort sur une croix, il est ressuscité.
Il est présent parmi les humains, et pour les servir,
Il recrute son Église, sans tenir compte de nos distinctions.
Il agit par les hommes dans l’histoire pour la mener à son but :
Un univers réconcilié dans l’amour.
Ainsi, nous ne croyons à la fatalité ni de la guerre, ni de la haine, ni de la catastrophe,
Ni même de la mort.
Parce que nous croyons que Jésus-Christ nous libère pour des décisions libres !
Grâce à lui, notre vie a un sens et l’univers aussi.
Pour le monde et pour nous, nous espérons en Jésus de Nazareth.
Il vient ! Amen !

Cantique 14.09 : Cherchez d’abord

 

Offrande – Annonces

Intercession

(Prière de Karl Barth du 10 mars 1940 à Bâle, Suisse)

Nous te louons et nous te bénissons de nous avoir révélé ton amour.
Fais-nous la grâce de marcher d’une manière digne de la vocation que tu nous as adressées en ton fils
Souviens-toi de ton peuple dans le monde entier :
Nous te prions pour l’Église qui dort, afin que tu la réveilles ;
Pour l’Église sur la croix, afin que tu l’assistes de ta force ;
Pour l’Église fidèle, afin qu’elle recherche ta seule gloire.
Souviens-toi de ceux qui détiennent le pouvoir et la force :
Nous te prions pour tous ceux qui gouvernent,
Afin que tu leur apparaisses comme le maître dont ils sont les serviteurs.
Nous te confions ceux qui gouvernent bien, afin que tu les affermisses,
Et ceux qui gouvernent mal, afin que, selon ton bon plaisir,

Tu convertisses leur cœur ou que tu mettes un terme à leur pouvoir.
Souviens-toi de ceux qui passent par l’épreuve :
Nous te prions pour ceux qui doutent, afin que tu leur donnes la foi ;
Pour ceux qui s’égarent, afin que tu les rencontres ;
Pour ceux qui sont seuls ou abandonnés, afin que tu leur envoies des frères.
Nous te confions les affligés, les malades, les mourants,
Afin que ta force se manifeste dans leur faiblesse.
Dieu tout-puissant, notre père, qui accueilles avec bonté nos prières,
Permets qu’à travers elles, nous t’apportions aussi l’offrande de nos vies,
Par Jésus-Christ, notre Seigneur,

Amen

 

Envoi et bénédiction

Les choses anciennes sont passées.
Toutes choses sont devenues nouvelles.
Christ a placé en nous la parole de la confiance et de la grâce.
Allons, soyons donc les ambassadeurs de Christ !
Portons la parole de la confiance et de la grâce !
Nous nous levons pour recevoir la bénédiction de la part de Dieu :
Dieu nous bénit et nous garde.
Il nous accorde sa grâce.
Il tourne sa face vers nous et nous donne la paix.
Amen.

Cantique 41-28 : À Dieu soit la gloire

 

Version téléchargeable :

 

« Se soigner – Célébration » : le texte complet en pdf

 

 

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