Partir en Service civique, ce n’est pas seulement donner de son temps aux autres : cela peut être aussi préparer son propre avenir. Avec le Défap ou avec VISA-AD, c’est une occasion privilégiée de s’engager à l’international. Témoignages et retours d’expérience avec William, parti en Tunisie, et Nicolas, parti au Bénin. Pour en savoir plus, et rencontrer d’anciens volontaires du Défap ou de VISA-AD, rendez-vous le jeudi 11 avril au Défap, 102 boulevard Arago à Paris ; et le jeudi 25 avril au 1bis quai Saint-Thomas à Strasbourg.
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William est parti en mission de Service civique avec le Défap en Tunisie : «Dix mois dans une vie, ça marque un virage», témoigne-t-il. Il était assistant d’éducation à l’école Kallaline, et c’était sa première expérience à l’étranger. Nicolas, pour sa part, était au Bénin où il faisait du soutien scolaire : «J’espère que ce que j’ai créé là-bas a toujours du sens aujourd’hui». Comme eux, nombre d’anciens envoyés du Défap partis en Service civique peuvent témoigner de ce que cette période de leur vie leur a apporté. Ils ont pu s’engager pour des missions d’éducation ou de santé à Madagascar, au Sénégal, au Cameroun, en Égypte, au Congo-Brazzaville…
Depuis sa création il y a neuf ans, le Service civique a conquis sa légitimité : il est vu aujourd’hui très favorablement par des DRH lors d’un processus d’embauche… Grâce à ce dispositif, partir, ce n’est pas seulement donner de son temps aux autres : cela peut être aussi préparer son propre avenir. Et avec le Défap, c’est une occasion privilégiée de s’engager à l’international.
Le Service Civique, de plus en plus reconnu par les DRH
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Le Service Civique, c’est la possibilité de vivre de nouvelles expériences et de vous ouvrir à d’autres horizons en effectuant une mission au service de la collectivité. C’est également une opportunité de développer ou d’acquérir de nouvelles compétences. Accessible sans condition de diplôme, il est indemnisé et s’effectue en France ou à l’étranger. Connu par 93% des jeunes et plus généralement par plus de neuf Français sur dix, selon une étude Ifop, il suscite l’intérêt de près de 67% des jeunes. Plus d’un français sur deux cite spontanément le Service Civique comme le premier dispositif d’engagement proposant aux jeunes des missions citoyennes. Ce rôle d’acteur de référence en matière de jeunesse et d’engagement se retrouve aussi dans les concepts qui lui sont spontanément associés : «solidarité», «engagement», «utile», «aide», «civisme», «citoyenneté», «volontariat».
La spécificité des missions proposées par le Défap, c’est qu’elles s’effectuent à l’étranger, et plus particulièrement en-dehors du continent européen. Ce qui est plutôt exceptionnel dans le cadre d’un Service Civique. Ainsi, en 2014, sur 35.000 volontaires, 784 au total s’étaient engagés pour des missions à l’étranger, dont 491 hors Europe. La découverte d’un pays, le travail dans un contexte interculturel, représentent une expérience dont les Volontaires en Service Civique à l’International (VSCI) reconnaissent tous qu’ils en sortent transformés. Un vrai atout pour l’avenir, tant citoyen que professionnel, avec des bénéfices directs pour poursuivre des études, pour l’orientation professionnelle ; une expérience qui peut aussi déboucher par la suite sur d’autres formes d’engagement.
Le Service Civique est aujourd’hui de plus en plus reconnu par les DRH qui, à 87%, en ont une bonne voire très bonne image. Ils considèrent à 75% que c’est un atout dans le parcours d’un jeune et à 64% que cette expérience d’engagement citoyen pourrait les inciter à recruter. Huit ans après la création de ce dispositif, des volontaires de la «première génération» reconnaissent eux aussi le bénéfice qu’a pu avoir le Service Civique dans leur propre parcours. Illustration avec ce témoignage de Daniel Cremer, parti avec le Défap comme assistant d’éducation à l’école primaire protestante Kallaline, en Tunisie, pendant l’année scolaire 2012-2013. Son investissement personnel a été reconnu et apprécié non seulement au sein de l’école elle-même, mais aussi en-dehors, puisqu’il lui a permis de devenir lauréat de l’Institut du Service Civique (devenu depuis l’Institut de l’Engagement). Avec à la clé un soutien pour la suite de son parcours professionnel. Signe de cette prise en compte de plus en plus importante du Service Civique dans le parcours d’un volontaire, l’Institut de l’Engagement augmente d’ailleurs spectaculairement, d’année en année, le nombre de l’auréats qu’il accompagne…
Pour vous montrer ce que peut vous apporter une mission de Service Civique, voici les témoignages complets en vidéo de William et Nicolas, partis en mission au cours de l’année 2015-2016… Vous pourrez en rencontrer d’autres au siège du Défap lors de notre journée d’information prévue le 11 avril prochain (pour participer, renseignez-vous par mail ou en téléphonant au 01 42 34 55 55).
William, de retour de mission en Tunisie : «Dix mois dans une vie, ça marque un virage»
Nicolas, de retour du Bénin : «J’espère que ce que j’ai créé là-bas a toujours du sens aujourd’hui»