«Je vous aime comme le Père m’aime.

Demeurez dans mon amour.

Si vous obéissez à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j’ai obéi aux commandements de mon Père et que je demeure dans son amour.

Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète.

Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous aime.

Le plus grand amour que quelqu’un puisse montrer, c’est de donner sa vie pour ses amis.

Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous appelle amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis ; je vous ai chargés d’aller, de porter des fruits et des fruits durables.

Alors, le Père vous donnera tout ce que vous lui demanderez en mon nom. Ce que je vous commande, donc, c’est de vous aimer les uns les autres.» Jean 15,9-17

 


Source : Pixabay

 

Jésus nous invite à demeurer dans son amour.

À demeurer dans le temps !

À demeurer dans l’espace !

Demeurer c’est rester, durer, s’inscrire dans la fidélité.

La demeure, c’est la maison, le foyer.

Jésus désire être notre demeure. Et que nous soyons la sienne.

Afin de vivre en communion !

Sachant qu’il va souffrir, mourir, partir, il prie pour ses disciples et leur confie ses ultimes enseignements :  ils doivent tenir bon !

Jésus craint pour eux – et pour nous- l’épreuve du temps, la déchirure de la séparation, les effets de la peur et du désespoir.

Il faut à tout prix comprendre que sa mort n’est pas un échec mais le don de sa vie jusqu’au bout !

Alors il offre sa joie, comme un philtre puissant capable de garder les cœurs ouverts à l’espérance.

Si les disciples reçoivent cette joie, ils pourront suivre le chemin de ses commandements,  et être ses témoins, ses amis intimes, à lui qui s’est fait leur serviteur !

Seul l’amour nous fait comprendre l’amour !

 

 


Source : Pixabay

 

Prions avec cette prière de Martin Luther King, dont nous venons de commémorer le cinquantenaire de la mort :

Ô Dieu, notre Père du ciel,
Nous te remercions pour ce privilège merveilleux de pouvoir t’adorer
Toi, le seul vrai Dieu de l’univers.
Nous venons à toi aujourd’hui
Pleins de reconnaissance que tu nous aies gardés
A travers la longue nuit du passé
Et nous aies fait entrer dans le défi du présent et la brillante espérance du futur.
Nous savons, ô Dieu,
Que l’homme ne peut se sauver de lui-même
Car l’homme n’est pas la mesure des choses et l’humanité n’est pas Dieu.
Ligotés par les chaînes du péché et de la finitude
Nous savons que nous avons besoin d’un Sauveur.
Aide-nous à ne jamais laisser quelqu’un ou une situation nous pousser si bas
Que nous en venions à haïr.
Donne-nous la force d’aimer nos ennemis
Et de faire le bien à ceux qui, méchamment, nous utilisent et nous persécutent.
Nous te remercions pour ton Église fondée par ta Parole
Elle nous provoque à faire plus que chanter et prier
C’est-à-dire à aller dans le monde et travailler
Comme si la vraie réponse à nos prières dépendait de nous et non de toi.
Aussi, finalement, aide-nous à réaliser
Que l’homme a été créé pour briller comme les étoiles et vivre pour l’éternité.
Garde- nous, nous t’en prions, en parfaite paix
Aide-nous à marcher ensemble, à prier ensemble, à chanter ensemble
Et à vivre ensemble jusqu’au jour où tous les enfants de Dieu
Noirs, Blancs, Rouges et Jaunes
Se réjouiront en une seule humanité commune Dans le Royaume de notre Seigneur et notre Dieu.

 

 

En complément de cette méditation, retrouvez l’explication du texte biblique de Jean 15, 9-17 par Florence Taubmann, répondant aux questions d’Antoine Nouis pour Campus Protestant :

 

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