Alex Sakamesso, conteur de Brazzaville exerçant au Maroc – DR

 

Et eux-mêmes leur racontèrent ce qui s’était passé en chemin et comment ils avaient reconnu Jésus au moment où il rompait le pain.

Ils parlaient encore, quand Jésus lui-même se présenta au milieu d’eux et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Ils furent saisis de crainte, et même de terreur, car ils croyaient voir un fantôme.

Mais Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublés ? Pourquoi avez-vous ces doutes dans vos cœurs ? Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi et voyez, car un fantôme n’a ni chair ni os, contrairement à moi, comme vous pouvez le constater. » Il dit ces mots et leur montra ses mains et ses pieds.

Comme ils ne pouvaient pas encore croire, tellement ils étaient remplis de joie et d’étonnement, il leur demanda : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui donnèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux.

Puis il leur dit : « Quand j’étais encore avec vous, voici ce que je vous ai déclaré : ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les livres des Prophètes et dans les Psaumes, tout cela devait se réaliser. » Alors il leur ouvrit l’intelligence pour qu’ils comprennent les Écritures, et il leur dit : « Voici ce qui est écrit : le Messie doit souffrir, puis se relever d’entre les morts le troisième jour, et il faut que l’on prêche en son nom devant toutes les nations, en commençant par Jérusalem ; on appellera les humains à changer de comportement et à recevoir le pardon des péchés. Vous êtes témoins de tout cela. Luc 24,35-48

 

 

Jusqu’à l’ascension nous sommes dans le temps de la résurrection. Et c’est un Jésus bien Vivant qui vient à la rencontre de ses disciples.

Il marche, il parle, il montre son corps, ses pieds et ses mains, il mange, il bénit et bénit encore !

Pourtant ce surgissement du Vivant échappé des bras de la mort reste stupéfiant, effrayant même dans un premier temps. Il semble impossible de reconnaître immédiatement Jésus dans les traits du ressuscité. Ses disciples croient voir un fantôme. Et même quand la frayeur se transforme en joie, il faut encore du temps pour que sa présence agissante, sa voix, ses gestes, révèlent à nouveau son identité.

Alors Jésus pourra préparer ses disciples, par son enseignement et l’annonce du don de l’Esprit, à leur mission future, qui est d’être ses témoins.

En Jésus-Christ, Dieu s’est révélé dans le temps ! N’est-il pas normal qu’il faille du temps pour recevoir cette révélation, en comprendre le sens pour nous et pour l’humanité tout entière ?

Mais avant même d’avoir compris nous pouvons, comme les femmes revenant du tombeau, comme les disciples d’Emmaüs, comme tous ceux qui à travers les siècles l’ont fait, raconté la joie de Pâques et toutes les merveilles de Dieu.

 

 


Source : Pixabay

 

Nous prions pour nos envoyés au Congo et pour tous les Congolais.

Prière pour le temps de Pâques

Être là, Seigneur, lorsque la nuit tombe.
Être là, comme une espérance :
Peut-être allons-nous toucher le bord de ta lumière…
Être là, Seigneur, dans la nuit, avec au fond de soi
Cette formidable espérance :
Peut-être allons-nous aider un homme, très loin de nous, à vivre.
Être là, Seigneur, n’ayant presque plus de parole,
Comme au fond du cœur qui aime,
N’ayant plus de regard ailleurs que sur ce point de feu
D’où émerge la vie qui nous change en flamme.
Être là, Seigneur, comme un point tranquille tourné vers Toi.
Être là avec tous ceux qui nous tiennent à cœur,
Et savoir que nous nous entraînons tous dans ta lumière,
Et pas un instant n’est perdu.
Être là, Seigneur,
Nous abreuver à la Source qui indéfiniment coule.
Dieu de paix dont la paix n’est pas de ce monde
Dieu d’une vie qui abolira toute mort
Dieu compagnon qui te tiens tous les jours en nous,
Et entre nous,
Sois avec nous maintenant et pour l’éternité.

Texte de Sœur Myriam, ancienne Prieure des diaconesses de Reuilly

 

En complément de cette méditation, retrouvez l’explication du texte biblique de Luc 24, 35-48 par Florence Taubmann, répondant aux questions d’Antoine Nouis pour Campus Protestant :

 

image_pdfimage_print