Partir en Service Civique avec le Défap partout dans le monde © Défap

Le Service Civique, c’est la possibilité de vivre de nouvelles expériences et de vous ouvrir à d’autres horizons en effectuant une mission au service de la collectivité. C’est également une opportunité de développer ou d’acquérir de nouvelles compétences. Accessible sans condition de diplôme, il est indemnisé et s’effectue en France ou à l’étranger. Connu par 93% des jeunes et plus généralement par plus de neuf Français sur dix, selon une étude Ifop, il suscite l’intérêt de près de 67% des jeunes. Plus d’un français sur deux cite spontanément le Service Civique comme le premier dispositif d’engagement proposant aux jeunes des missions citoyennes. Ce rôle d’acteur de référence en matière de jeunesse et d’engagement se retrouve aussi dans les concepts qui lui sont spontanément associés : «solidarité», «engagement», «utile», «aide», «civisme», «citoyenneté», «volontariat».

La spécificité des missions proposées par le Défap, c’est qu’elles s’effectuent à l’étranger, et plus particulièrement en-dehors du continent européen. Ce qui est plutôt exceptionnel dans le cadre d’un Service Civique. Ainsi, en 2014, sur 35.000 volontaires, 784 au total s’étaient engagés pour des missions à l’étranger, dont 491 hors Europe. La découverte d’un pays, le travail dans un contexte interculturel, représentent une expérience dont les Volontaires en Service Civique à l’International (VSCI) reconnaissent tous qu’ils en sortent transformés. Un vrai atout pour l’avenir, tant citoyen que professionnel, avec des bénéfices directs pour poursuivre des études, pour l’orientation professionnelle ; une expérience qui peut aussi déboucher par la suite sur d’autres formes d’engagement.

Le Service Civique, de plus en plus reconnu par les DRH

Pour aller plus loin :

Le Service Civique est aujourd’hui de plus en plus reconnu par les DRH qui, à 87%, en ont une bonne voire très bonne image. Ils considèrent à 75% que c’est un atout dans le parcours d’un jeune et à 64% que cette expérience d’engagement citoyen pourrait les inciter à recruter. Huit ans après la création de ce dispositif, des volontaires de la «première génération» reconnaissent eux aussi le bénéfice qu’a pu avoir le Service Civique dans leur propre parcours. Illustration avec ce témoignage de Daniel Cremer, parti avec le Défap comme assistant d’éducation à l’école primaire protestante Kallaline, en Tunisie, pendant l’année scolaire 2012-2013. Son investissement personnel a été reconnu et apprécié non seulement au sein de l’école elle-même, mais aussi en-dehors, puisqu’il lui a permis de devenir lauréat de l’Institut du Service Civique (devenu depuis l’Institut de l’Engagement). Avec à la clé un soutien pour la suite de son parcours professionnel. Signe de cette prise en compte de plus en plus importante du Service Civique dans le parcours d’un volontaire, l’Institut de l’Engagement augmente d’ailleurs spectaculairement, d’année en année, le nombre de l’auréats qu’il accompagne…

Voici quelques exemples de pays où vous pouvez vous engager et de missions proposées par le Défap pour l’automne 2018 (sous réserve d’agrément) :

  • à Madagascar : assistant(e) d’éducation en centre d’accueil pour enfants à Tananarive ou à Antsirabe
  • au Sénégal : appui à la mise en place de formations pratiques et manuelles à M’bour ; appui à un programme de santé communautaire à Fatick
  • au Cameroun : appui à un programme de santé communautaire à Bafia
  • au Congo-Brazzaville : appui à un programme de santé communautaire à Brazzaville
  • au Bénin : animateur(rice)/répétiteur(rice) en école et crèche à Cotonou
  • en Tunisie : assistant(e) d’éducation à l’école Kallaline à Tunis
  • en Égypte : assistant(e) de français en lycée au Caire

Et pour vous montrer ce que peut vous apporter une mission de Service Civique, voici deux témoignages en vidéo d’anciens envoyés du Défap, partis en mission au cours de l’année 2015-2016… Vous pourrez en rencontrer d’autres au siège du Défap lors de notre journée d’information prévue le 28 avril prochain (pour participer, renseignez-vous par mail ou en téléphonant au 01 42 34 55 55).

William, de retour de mission en Tunisie : «Dix mois dans une vie, ça marque un virage»

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