Jean-Philippe Lepelletier, futur envoyé, participe à la session des envoyés du Défap dans le cadre d’un envoi pour une formation d’auxiliaire de bibliothèque à l’Université Protestante d’Afrique de l’Ouest (UPAO). Il part pour Porto Novo, au Bénin, dès cet été. Pour nous, il a répondu à quelques questions sur la session de formation à laquelle il participe depuis le 3 juillet 2017.

Que penses-tu de la formation reçue au Défap ?
Je suis très content et satisfait d’avoir suivi la formation. J’ai également pu découvrir le monde de la mission et plus particulièrement du Défap.
Les interventions étaient variées et bien rythmées, avec des anecdotes et un contenu pertinent. C’est très enrichissant et cela permet de se projeter là où on va. J’ai maintenant très envie de partir !

 

Quel est l’atelier que tu as préféré ?
Sans conteste celui sur l’interculturalité, avec Evelyne Engel. C’était à la fois dense et très intéressant. Je l’ai reçu comme une méthode adaptable à de nombreux contextes, et pas seulement celui de mon envoi. Bien sûr, ce sera très utile au Bénin mais pas que. Je compte bien m’en servir aussi dans ma fonction de pasteur, auprès des gens en grande précarité par exemple. Cette formation au Défap, c’est un peu comme une école de vie et c’est ce que je trouve passionnant. J’ai pu porter un autre regard sur moi-même, sur mes faiblesses, mes croyances…mais aussi mes forces.
Cela nous permet de nous mettre vraiment en condition.

 

C’est ton premier départ en Afrique ? Quelles sont tes craintes ?
Physiologiques surtout, avec la fatigue du voyage. Je me demande comment rester agréable avec les autres malgré cette fatigue ou les mauvaises conditions.
J’ai aussi un peu peur de faire des faux pas culturels mais j’ai confiance car les équipes sur place sont bienveillantes.  Et puis, nous sommes bien préparés ici.

 

Pourquoi souhaitais-tu partir ?
Dans le cadre de ma formation de pasteur, il faut forcément un stage de spécialisation, si possible où l’on découvre quelque chose qu’on ne connaît pas. Moi, j’ai voulu travailler dans la mission, et celle de la CLCF (Centrale de littérature chrétienne francophone)* était assez naturelle pour moi car j’ai fréquenté la bibliothèque en tant qu’usager et gestionnaire. La partie formation théologique me plaisait aussi. Contribuer à la formation dans une petite structure, je trouve cela très intéressant.
Je suis déjà en contact avec ma future collègue de formation, sur place. J’apporte simplement un autre regard et quelques éléments matériels mais je suis sûr que l’échange sera riche des deux côtés.
Lorsqu’on m’a proposé de partir au Bénin, en mission, je me suis dit que ce serait un vrai plus dans le cadre de ma formation. Et même si c’est seulement pour deux semaines, je me réjouis beaucoup.

 

Un mot pour la fin ?
Je suis très impatient de partir au Bénin. Je suis content d’avoir pu assister à la formation, les gens étaient très sympas, et à l’écoute. Mais là, maintenant, j’ai surtout très envie d’y être.

 

* Jean-Philippe part dans le cadre du partenariat passé entre le Défap et la Centrale de littérature chrétienne francophone (CLCF). Celui-ci contribue au soutien à la formation théologique et se déploie via l’équipement des bibliothèques en ouvrages théologique.

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