Méditation du jeudi 29 juin 2017 – Nous prions pour notre envoyé à la Réunion et pour tous les réunionnais.

Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi.
Celui qui ne se charge pas de sa croix pour marcher à ma suite n’est pas digne de moi.
Celui qui voudra garder sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera.
Quiconque vous accueille m’accueille ; quiconque m’accueille accueille celui qui m’a envoyé.
Celui qui accueille un prophète de Dieu parce qu’il est prophète, recevra la récompense accordée à un prophète.
Et celui qui accueille un homme fidèle à Dieu parce qu’il est fidèle, recevra la récompense accordée à un fidèle. » Matthieu 10,37-42

 


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Jésus est un passionné de Dieu et de l’humain. Il est passionné par la vie et pour la vie, lisant au plus profond de son être ce que pourrait être un monde pétri d’amour, fraternel, généreux, juste, miséricordieux…un monde où la haine aurait disparu.

Cette passion joyeuse le conduira à la passion douloureuse de la croix.

Jésus veut nous entraîner dans ce même mouvement de vie en Dieu. Il nous invite à être des passionnés comme lui. Des témoins de feu.

Mais il s’agit d’une passion libératrice. Jésus ne se comporte pas en chef de bande qui voudrait nous manipuler et nous enfermer dans sa bande.

Alors il ne faudrait pas l’enfermer non plus dans ses propos, pris comme une invitation à rejeter la famille, à cultiver la douleur, à comprendre le mot martyre uniquement dans le sens de la mort sacrificielle…

Le christianisme a parfois donné cette image de lui-même, faisant peser sur les esprits une interprétation étroite de certaines paroles de l’évangile, sans prendre la peine de les insérer dans le message général, qui nous conduit sur un chemin d’amour, de liberté, de joie et de courage à la suite de Jésus.

 

 


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Prions pour notre envoyé à la Réunion et pour les réunionnais à travers ces mots passionnés de Martin Luther King :

Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance de la Bonne Nouvelle,
J’affirme avec audace ma foi en l’avenir de l’humanité.

Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de croire que l’être humain n’est qu’un fétu de paille ballotté par le courant de la vie, sans avoir la possibilité, d’influencer en quoi que ce soit le cours des événements.

Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent que l’homme est à ce point captif de la nuit sans étoile, du racisme et de la guerre, que l’aurore radieuse de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.

Je refuse de faire mienne la prédication cynique que les peuples descendront l’un après l’autre dans le tourbillon du militarisme vers l’enfer de la destruction thermonucléaire

Je crois que la vérité et l’amour sans condition auront le dernier mot effectivement.

La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort.

Je crois fermement que, même au milieu des obus qui éclatent et des canons qui tonnent,
il reste l’espoir d’un matin radieux.

J’ose croire qu’un jour tous les habitants de la terre pourront recevoir trois repas par jour Pour la vie de leur corps,

L’éducation et la culture pour la santé de leur esprit,

L’égalité et la liberté pour la vie de leur cœur.

 

Je crois également qu’un jour toute l’humanité reconnaîtra en Dieu la source de son amour. Je crois que la bonté salvatrice et pacifique deviendra un jour la loi.

Le loup et l’agneau pourront se reposer ensemble,

Chaque homme pourra s’asseoir sous son figuier, dans sa vigne,

Et personne n’aura plus raison d’avoir peur.

Je crois fermement que nous l’emporterons. Amen.


Martin Luther King Oslo, 10 décembre 1964

 

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