Méditation du jeudi 1er décembre 2016. En entrant dans la deuxième semaine de l’Avent, nous prions pour les envoyés à Madagascar et pour le peuple malgache.

Tout ce que nous trouvons dans l’Écriture a été écrit dans le passé pour nous instruire, afin que, grâce à la patience et au réconfort qu’elle nous apporte, nous possédions l’espérance. Que Dieu, la source de la patience et du réconfort, vous rende capables de vivre en bon accord les uns avec les autres en suivant l’exemple de Jésus-Christ. Alors, tous ensemble et d’une seule voix, vous louerez Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.

Ainsi, accueillez-vous les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. En effet, je vous l’affirme, le Christ est devenu le serviteur des Juifs pour accomplir les promesses que Dieu a faites à leurs ancêtres et montrer ainsi que Dieu est fidèle. Il est venu aussi afin que les non-Juifs louent Dieu pour sa bonté, comme le déclare l’Écriture :

« C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, et je chanterai en ton honneur. » 

Romains 15,4-9

 

Source: Pixabay

 

Par l’Ecriture et ce qu’elle raconte, Dieu instruit ses enfants afin de leur donner l’espérance.

A Madagascar, d’où je reviens, cela prend particulièrement sens : la Bible se trouve partout. Non seulement dans les Eglises mais aussi dans les hôtels, sur les étals de marché, dans la portière des voitures et la poche des gens…. Et sur les bus, taxis-brousse et véhicules en tout genre, des versets bibliques viennent rappeler, dans le flot d’une circulation difficile, que notre Père céleste nous aime et que Jésus est notre sauveur.

Cette omniprésence de la Parole de Dieu est-elle liée à la pauvreté ? Les hommes sont-ils plus croyants quand ils ont du mal à vivre et pour certains à se nourrir ? L’espérance spirituelle compense-t-elle le désespoir d’un monde miné par la misère ?

C’est vrai que le bien-être nous fait souvent oublier ce que nous devons à notre Créateur et Père. Mais la misère génère plus facilement l’obscurantisme religieux et l’analphabétisme qu’une disponibilité à vivre la foi, l’espérance et l’amour.

Pourtant la moitié de la population malgache est chrétienne, et l’on y rencontre des gens très courageux, porteurs de projets et d’avenir. Ils se veulent pour leur peuple les témoins fidèles des promesses de Dieu. Alors chaque jour des chants à la gloire du Très-Haut résonnent d’une allégresse peu commune, depuis la bouche des tout-petits jusqu’aux chorales d’adultes qui louent le Seigneur à pleine voix !

 

Prions pour les envoyés à Madagascar et pour tout le peuple malgache, avec ces paroles du Père Pedro, engagé à Madagascar depuis plus de 40 ans auprès des plus pauvres pour leur redonner vie et dignité.

Aimer

C’est être capable de dire « Viens faire un tour chez moi »

C’est pouvoir dire à l’autre « J’ai besoin de toi »

C’est reconnaitre sans gêne que l’autre peut avoir raison

C’est être capable de dire « Je te félicite »

C’est être capable de dire « Excuse-moi »

C’est être capable de pardonner

C’est être capable d’ouvrir la bouche pour ne dire que la vérité

C’est être capable de tenir sa langue pour ne pas offenser

C’est être capable d’encaisser les coups sans vouloir les rendre

C’est être capable de se battre dans la vie sans écraser les autres

C’est accepter d’être dérangé par les autres

C’est être capable de dire à l’autre qu’on l’aime sans jamais se lasser

C’est être capable de vivre ensemble.

 

Source: Pixabay

image_pdfimage_print