Méditation du jeudi 10 novembre 2016. Nous prions pour nos envoyés du Laos et pour le peuple laotien.

Quelques personnes parlaient du temple et disaient qu’il était magnifique avec ses belles pierres et les objets offerts à Dieu.
Mais Jésus déclara : « Les jours viendront où il ne restera pas une seule pierre posée sur une autre de ce que vous voyez là ; tout sera renversé. »
Ils lui demandèrent alors : « Maître, quand cela se passera – t- il ? Quel sera le signe qui indiquera le moment où ces choses doivent arriver ? »
Jésus répondit : « Faites attention, ne vous laissez pas tromper. Car beaucoup d’hommes viendront en usant de mon nom et diront : « Je suis le Messie !» et « Le temps est arrivé !» Mais ne les suivez pas.  Quand vous entendrez parler de guerres et de révolutions, ne vous effrayez pas ; il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin de ce monde. »
Puis il ajouta : « Un peuple combattra contre un autre peuple, et un royaume attaquera un autre royaume ; il y aura de terribles tremblements de terre et, dans différentes régions, des famines et des épidémies ; il y aura aussi des phénomènes effrayants et des signes impressionnants venant du ciel.
Mais avant tout cela, on vous arrêtera, on vous persécutera, on vous livrera pour être jugés dans les synagogues et l’on vous mettra en prison ; on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs à cause de moi.
Ce sera pour vous l’occasion d’apporter votre témoignage à mon sujet. Soyez donc bien décidés à ne pas vous inquiéter par avance de la manière dont vous vous défendrez. Je vous donnerai moi-même des paroles et une sagesse telles qu’aucun de vos adversaires ne pourra leur résister ou les contredire.
Vous serez livrés même par vos père et mère, vos frères, vos parents et vos amis ; on fera condamner à mort plusieurs d’entre vous. Tout le monde vous haïra à cause de moi. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. Tenez bon : c’est ainsi que vous sauverez vos vies. »

Luc 21,5-19

 

Source : pixabay

Dans son livre « Le monde d’hier, l’écrivain viennois Stephan Zweig évoque l’effondrement moral et social provoqué par la guerre 14-18. On ne l’avait pas vu venir et on mit du temps à réaliser combien elle était affreuse et allait durer longtemps. Certaines de ses pages expriment la stupeur ; il n’en revient pas, et peu à peu il commence à ne plus reconnaître ses propres amis, devenus étrangers, parfois fanatiques, et ennemis idéologiques.
Ces jours-ci, après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, on entend également des propos exprimant la stupeur et l’affolement. Car il s’est présenté comme un candidat extrémiste et il n’a aucune expérience de l’exercice du pouvoir.  Qu’allons-nous tous devenir ?
Lire un récit d’apocalypse dans de telles circonstances est très instructif. Comme tous les prophètes bibliques Jésus nous prévient de la fragilité des choses de ce monde et des renversements toujours possible d’une réalité qui nous semblait assurée.
Comme il était beau le temple de Jérusalem ! Et pourtant il ne restera pas, – il n’est pas resté- pierre sur pierre, à part le mur occidental, dit mur des lamentations.
Comme ils sont doux les temps de paix et de prospérité ! Et enivrantes les époques où la démocratie ne semble soucieuse que d’accorder plus de liberté, plus d’égalité, plus de bien-être à tous ses citoyens ! Et pourtant une fracture sociale survient en conséquence de problèmes économiques, la crise persiste, les angoisses montent, les dissensions s’aggravent. La haine sociale, l’extrémisme violent explosent en un orage destructeur.
Ceci est le monde. Ceci est le remous de l’histoire des hommes. Restons accrochés au rocher, solides dans la tempête, assurés que nous la traverserons, fidèles à celui qui nous dit : « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. Tenez bon : c’est ainsi que vous sauverez vos vies. »

 

Prions pour nos envoyés au Laos et pour le peuple laotien.

Dieu de paix, à qui rien n’est impossible, créateur, rédempteur, vivificateur :
Une fois de plus nous venons auprès de Toi pour implorer Ta miséricorde et Ton pardon.
Permets-nous de recommencer à nouveau et aide-nous à donner une chance à la paix.
Oui, nous voudrions donner une nouvelle chance à la paix,
puisque nous avons manqué tant d’occasions, que nous avons empêché tant d’initiatives
et que nous avons regardé, sans intervenir, lorsque le bien a été vaincu, au lieu de surmonter le mal par le bien !
Nous Te demandons : Donne-nous la paix !
Nous te rendons grâce pour les acteurs qui cherchent à vaincre la violence
Ils aiguisent notre conscience et renforcent notre désir de paix.
Mais tu attends bien plus de nous pour donner une chance à la paix.
Alors que nous implorons Ton pardon,
donne-nous de nous engager toujours à nouveau comme artisans de justice.
Nous Te demandons : Donne-nous la paix.
Engage-nous à faire la paix.
Aide-nous à ce que notre vie devienne toujours à nouveau  le point de départ pour la paix.
Donne-nous sagesse et courage :
La sagesse pour discerner Ta volonté, le courage pour servir fidèlement la paix.
Nous Te demandons : Donne-nous la paix.
Dieu de paix, à qui rien n’est impossible, Fais de nous les instruments de Ta paix,
Pour que partout dans le monde, nous fassions Ta volonté en donnant une chance à la paix.
Nous Te le demandons au nom de Celui qui est le Serviteur de la Paix : Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur.

Prière venant des Caraïbes – rassemblement mondial des Eglises pour la Paix

 

 

Source : pixabay

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