Paul et Barnabas annoncèrent la Bonne Nouvelle dans la ville de Derbe où ils firent beaucoup de disciples. Puis ils retournèrent à Lystre, à Iconium et à Antioche de Pisidie. Ils fortifiaient le cœur des croyants, les encourageaient à demeurer fermes dans la foi et leur disaient : « Nous devons passer par beaucoup de souffrances pour entrer dans le Royaume de Dieu. » Dans chaque Eglise, ils leur désignèrent des anciens et après avoir jeûné et prié, ils les recommandèrent au Seigneur à qui ils avaient cru.
Ils traversèrent ensuite la Pisidie et arrivèrent en Pamphylie. Ils annoncèrent la Parole de Dieu à Perge, puis se rendirent à Attalie. De là, ils partirent en bateau pour Antioche de Syrie, la ville où on les avait confiés à la grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils avaient maintenant accomplie. Arrivés à Antioche, ils réunirent des membres de l’Eglise et leur racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par eux, et comment il avait ouvert la porte de la foi aux non-juifs, eux aussi.
Actes 14,21-2
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Qu’est-ce qui fait que des femmes, des hommes, deviennent librement disciples du Christ ?
Une Parole les atteint, qui dit et porte l’amour de Dieu, un récit les touche au cœur, une promesse les concerne, un appel les pousse à la décision, et leur vie s’en trouve transformée.
Mais cette parole est toujours incarnée par une présence humaine ; elle signifie visite, rencontre, regards échangés, écoute, gestes de fraternité.
Paul et Barnabas se sont déplacés en Asie Mineure, de ville en ville. Ils sont venus à la rencontre des habitants, juifs et non-juifs. Ils avaient quelque chose à leur dire, personnellement, un cadeau à leur confier afin qu’ils le partagent autour d’eux. Puis ils sont repartis ; et ils sont revenus afin d’encourager les croyants dans les difficultés présentes et à venir. Alors ils ont conseillé, ils ont organisé la communauté, et ils sont retournés là d’où ils étaient partis, racontant tout ce qu’ils avaient fait et témoignant des fruits de l’Esprit de Dieu.
Cela parait simple – ces voyages ! Et pourtant à l’époque…
Mais avaient-ils le choix ? Depuis toujours la Bonne Nouvelle est faite pour la diffusion et non pour la conservation. C’est d’être lancée à tout vent, offerte à qui veut l’entendre, qu’elle se nourrit, rendant manifeste la présence aimante du Christ vivant ! Et libérant le cœur et la vie de ceux qui lui portent foi.
A travers les mots de cette prière camerounaise nous prions pour notre envoyé au Bénin et pour tout le peuple béninois.
Que l’Afrique te connaisse, Seigneur Dieu,
Toi le chef de tous ces grands chefs,
Toi le Père de tous ces anciens, toi, la sagesse des sages.
Donne à chaque peuple et à chaque tribu de te chercher, de te connaître,
De savoir que tu es le seul Dieu véritable.
Que le monde te connaisse, toi le vrai Dieu.
Qu’ils te connaissent les hommes d’Afrique et ceux du monde entier,
Afin que tu sois enfin le Dieu qui n’appartient à personne et qu’aucune nation ne saurait coloniser, afin que les religions ne soient plus des tours d’ivoire commodes.
Sois connu afin que tes messagers sachent que tu les as précédés
Et que tu es à l’œuvre dans toutes les cultures.
Que l’homme ne s’érige plus en dieu pour l’homme,
Pour que a croix ne soit plus un bijou et la souffrance un blasphème.
Afin que soit enfin entonné le chant funèbre de tout mépris et de toute supériorité
Et que batte la frénésie du tam-tam de la fraternité retrouvée.
Communion de l’homme à la feuille qui vibre,
De l’homme au murmure d’amour de l’homme,
De l’homme à la totalité que nous entrevoyons
Mais que seul tu es éternellement.
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