Le RIEP, ou Réseau International de l’Enseignement Protestant, tient sa première assemblée générale courant mars. Retour sur les projets du réseau.

Cette structure associative a deux ans. À l’occasion de la première assemblée générale ordinaire, revenons sur les cinq projets qu’elle propose de soutenir (Présentation du RIEP).

 

Le bureau du RIEP, DR

Le bureau du RIEP, DR

 

Le premier est l’ouverture d’une école pilote au Rwanda avec formation sur la protection de l’environnement. Celle-ci serait d’abord dispensée aux enseignants, afin qu’ils puissent développer des « clubs d’amis de l’environnement ». À cela s’ajouteraient une émission de radio, animée par les élèves, et sur le plan pratique, des actions de reboisement sur les terrains de l’école pilote et aux alentours. Le projet durerait deux ans dans cet établissement, mais l’objectif final est qu’il soit étendu à d’autres écoles, voire même à toute la communauté.

 

Les deuxième et troisième projets concernent la République Démocratique du Congo, et plus exactement les deux Kivu.

Au nord Kivu, dans un contexte où les tensions inter-communautaires sont très fortes, y compris au sein même des établissements scolaires protestants, l’objectif est de développer des formations conjointes à la paix et à la protection de l’environnement : comme au Rwanda voisin, l’idéal serait que des clubs se créent autour des écoles afin et que les communautés se sentent également concernées.

Au sud Kivu, le thème de l’environnement est lié à un souci d’amélioration sanitaire et de l’hygiène, afin d’éviter la propagation de maladies contagieuses. Pour cela, la coordination des écoles protestantes souhaite développer des projets d’adduction d’eau, construire des latrines et, parallèlement, lancer des opérations de reboisement. Une formation du corps enseignant et des parents est également prévue.

 

En Haïti, la fédération des écoles protestantes a pour ambition la modification en profondeur du rapport de la population à son environnement, afin de faire de ce dernier un moyen de sortir de la pauvreté. Elle propose déjà une formation sur les comportements en cas de catastrophe naturelle (article sur MB Loze http://www.defap.fr/etre-envoye/temoignages-1/soutenir-les-structures-locales-un-geste-indispensable). Par ailleurs, elle souhaite développer des activités agricoles génératrices de revenus, comme des plantations autour des écoles, tout en intégrant dans les établissements des formations professionnelles en agronomie.

 

Enfin, au Congo-Brazzaville, le projet consiste à intégrer des communautés minoritaires, notamment pygmées, au sein de la société civile, à travers l’école. Les obstacles sont nombreux, liés au manque de moyens et aux discriminations.

 

Après l’assemblée générale de mars, le bureau – composé de trois personnes –  se retrouvera à Paris les 19 et 20 avril.

 

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