Le peuple était dans l’attente et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie.
Alors il leur dit : «Moi, je vous baptise d’eau; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de détacher la courroie de ses sandales. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a sa pelle à la main; il nettoiera son aire de battage et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas. » C’est ainsi, avec encore beaucoup d’autres encouragements, que Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple.
Cependant, Hérode le tétrarque, à qui Jean faisait des reproches au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère [Philippe], et de toutes les mauvaises actions qu’il avait commises, ajouta encore à toutes les autres celle d’enfermer Jean en prison.
Comme tout le peuple était baptisé, Jésus aussi fut baptisé. Pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles: «Tu es mon Fils bien-aimé, tu fais ma joie. »
Luc 3,15-22
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« Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ! » chantait Guy Béart. Comment Jean le baptiseur, homme de vérité, aurait-il pu échapper à ce destin de prophète assassiné? Non seulement il prononça la vérité sur lui-même, annonça Celui qui allait venir, mais encore il s’attaqua aux puissants du moment, révélant leurs turpitudes.
Le miracle est qu’à chaque génération, sous tous les cieux du monde, des femmes et des hommes reprennent le flambeau de la vérité, de l’amour et de la bonté au péril de leur vie. Ainsi ils témoignent des forces de l’Esprit et de la voix encourageante de leur Dieu.
Qu’est cet encouragement ?
Sans doute ont-ils entendu ce même appel, cette même confirmation intime que Jésus reçut après son baptême ! « Tu es mon enfant bien-aimé. Tu fais ma joie. » Conscience et courage peuvent grandir, dans l’écho de cette nomination ? Alors prier pour demeurer dans la confiance, cela revient à offrir sa propre voix, sa propre pensée, son propre souffle au silence parlant de Celui qui nous sourit, nous guide, nous protège et nous envoie.
Commençons cette année dans le compagnonnage des deux fils d’Israël : le dernier des prophètes et le Fils premier-né : alors notre joie sera forte.
C’est avec les mots de Johnson Gnanabaranam, théologien luthérien indien, que nous portons dans la prière nos envoyés au Congo et tout le peuple congolais.
Mon Jésus, beaucoup de gens se sont réjouis parce qu’ils t’ont cherché et trouvé.
Moi je me réjouis, parce que tu m’as cherché et que tu m’as trouvé.
Les bergers de Bethléem, à qui les anges sont apparus, étaient dans la joie :
ils ont entendu le message et ils t’ont vu.
Moi je suis plus joyeux que les bergers, parce que j’ai entendu l’Evangile de ta propre bouche,
et non de celles des anges.
Tu as dit : Viens à moi, je vais alléger ton fardeau. Voilà pourquoi je suis
plus joyeux que les bergers de Bethléem.
Les mages d’Orient, ils ont vu l’étoile ! Ils étaient heureux : ils t’ont cherché et t’ont apporté de riches
présents. Mais je suis plus heureux que les mages, car c’est toi qui m’as cherché.
Tu m’as apporté le plus riche présent du monde, ton salut.
Voilà pourquoi je suis plus heureux que les mages d’Orient.
Marie est bénie : enfant tu as habité pendant quarante semaines dans son sein. Mais je suis béni plus
que Marie, parce que, au long de ma vie, tu habites dans mon cœur, toi, le Christ ressuscité. Voilà
pourquoi je suis béni plus que Marie, ta mère.
Siméon le prophète s’est réjoui et il a chanté : Mes yeux ont vu le Sauveur ! Je ne t’ai pas vu, mais je
crois en toi.
Et comme tu déclares bienheureux ceux qui ont cru sans avoir vu, j’atteins les sommets de la
béatitude.
Johnson Gnanabaranam.
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