Voici le deuxième témoignage de Nathan, envoyé en mission longue au Cameroun. De retour à Garoua, il atteste d’une réelle évolution et manifeste son engouement pour la vie sur place.
L’avancée du CTG (Centre Technique de Garoua)

« Il y a deux nouvelles salles de classe qui ont été construites au CTG », écrit Nathan.

Il explique les différents travaux qu’il entreprend : « Au CTG, je travaille principalement sur la conception de machines. Nous avons pu fabriquer un nouveau presse-brique, différentes machines pour un processus de fabrication de charbon à base de végétaux carbonisés, et, actuellement, j’ai lancé la fabrication d’une presse à huile manuelle.
A côté de ces nouveautés, nous avons déjà une gamme de produits que nous continuons de fabriquer en fonction des commandes (ex : lits et brancards pour l’hôpital).
»

 

Vie et travail au collège polyvalent

Avec grande joie, Nathan nous informe que « la classe de 5ème s’est ouverte au Collège Polyvalent » et que « le dernier jour d’école de 2014, le Collège a organisé une matinée animée par les élèves : sketches, danses, chants, avec pour finir les remises de bulletin et les tableaux d’honneur. »

« Sinon, côté boulot, j’ai installé un programmateur pour la sonnerie qui se déclenchait manuellement jusque-là. La récolte du matériel continue grâce aux donateurs. Le conteneur devrait voyager cet été. »

 

Carte du Cameroun (Source : Google Maps)

En rouge, Garoua

Fêtes et vie sur place

Comme partout au Cameroun, les coutumes ne font pas défaut.

« J’ai pu aussi assister à la fête traditionnelle des Sawa, qui est le peuple côtier du Cameroun. La fête « Ngondo » dure une semaine avec différentes manifestations : lutte traditionnelle, danse, élection de Miss Ngondo, course de pirogue et, à la fin, une soirée de gala. Cette année le thème était : l’espoir. »

 

Les fêtes de fin d’année, quant à elles, « sont très différentes de celles que l’on a en France », écrit-il. D’une part, parce-que « je n’ai pas pu les passer dans mon village comme d’habitude », mais surtout parce-que « nous avions des inquiétudes sur ce que Boko Haram (le groupe terroriste d’origine nigériane qui fait des incursions au Nord Cameroun, ndla) pouvait faire. Il n’y a pas eu d’incident dans la région Nord que je sache, mais nous suivons les informations comme vous à la télé, à la radio, aux blablas…  »

Fin janvier fut l’occasion pour Nathan de se présenter à l’UEBC (Union des Eglises Baptistes du  Cameroun) lors de leur conférence à Douala.

 

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