La Nouvelle-Calédonie est un archipel d’Océanie situé dans l’océan Pacifique à 1 500 km à l’est de l’Australie et à 2 000 km au nord de la Nouvelle-Zélande, à quelques degrés au nord du Tropique du Capricorne. Elle est distante de la France métropolitaine de près de 17 000 kilomètres et a une superficie de 18 757,5 km2.
- D’après certaines sources archéologiques, les premiers occupants de la Nouvelle-Calédonie, des Mélanésiens, les ancêtres des Kanaks actuels, seraient apparus il y a environ 5 000 ans en provenance du sud-est asiatique, notamment de l’actuelle Malaisie. Il y a plus de 3 000 ans, il y aurait eu également des vagues d’immigration d’autres îles du Pacifique, notamment des îles Salomon et du Vanuatu. On croit également que des Polynésiens auraient abordé les îles Loyauté en provenace de Tonga, des Samoa et des îles Fidji.
- 5 septembre 1774– James Cook accoste dans l’île et la baptise Nouvelle-Calédonie en hommage à l’Écosse, son pays natal.
- 24 septembre 1853– L’amiral Febvrier-Despointes prend possession de la Nouvelle-Calédonie au nom de la France.
- 1864 – Établissement d’un bagne qui reçoit près de 40 000 personnes, dont 5 000 déportés de la commune de Paris en 1872. La bagne sera fermé en 1897. – Découverte du nickel dans l’île par l’ingénieur Jules Garnier.
- 1878– Insurrection des Kanks contre la colonisation. Plus de 1 200 Kanaks sont tués.
- 1932 – Décret permettant l’accession des Kanaks anciens combattants à la citoyenneté française.
- 27 octobre 1946– La Nouvelle-Calédonie devient territoire d’Outre-Mer.
- 1953 – Premier conseil général élu au suffrage universel/
- 1975 – Premières revendications d’indépendance.
- 24 septembre 1984– Création du Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS).
- 18 novembre 1984– Boycott des élections territoriales par les Kanaks.
- 4 décembre 1984– L’ancien ministre du Général de Gaulle, Edgar Pisani, arrive à Nouméa avec tous les pouvoirs.
- 5 décembre 1984– Massacre de Hienghène: dix Mélanésiens sont assassinés dans une ambuscade tendue par des fermiers caldoches.
- 7 janvier 1985– Plan Pisani d’ »indépendance-association ».
- 13 septembre 1987– Référendum sur l’accession à l’indépendance: 98% des votants votent pour le maintien du Territoire au sein de la République, mais le taux d’abstention est de 41%.
- 5 mai 1988– L’armée donne l’assaut à la grotte d’Ouvéa où des militants du FLNKS retiennent 27 gendarmes en otage depuis le 22 avril: deux militaures sont tués ainsi que 19 militants kanaks.
- 15 mai 1988– Le Premier ministre, Michel Rocard, désigne une mission du dialogue dirigée par le préfet Christian Blanc.
- 26 juin 1988– Les accords de Matignon mettent fin à la violence politique. Ils sont signés par Jean-Marie Tjibaou, président du FLNKS, indépendantisten et Jacques Lafleur, président du Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR), anti-indépendantiste.
- 6 novembre 1988– Référendum nationale sur la Nouvelle-Calédonie. Un nouveau statut, issu des accords de Matignon, est adopté par 80% de oui, avec 57% de oui en Calédonie. Il prévoit un référendum d’autodétermination en 1998.
- 4 mai 1989– Jean-Marie Tjibaou et Yeiwene sont assassinés à Ouvéa par un indépendantiste extrémiste kanak. François Burck succède à Jean-Marie Tjibaou à la tête de l’Union calédonienne, principale composante du FLNKS.
- 27/28 avril 1991– Jacques Lafleur propose la recherche d’une « solution consensuelle » qui éviterait un « référendum-couperet ». Le FLNKS accepte.
- décembre 1995– Le nouveau président du FLNKS, Roch Wamytan, et Jacques Lafleur présentent leurs projets institutionnels respectifs: Le FLNKS prône un pays indépendante, la Kanaky, dès 1998, Jacques Lafleur une « émancipation dans l’appartenance de la France ».
- 15 février 1996– Première réunion tripartite sur l’évolution du statut. Le FLNKS suspends les négociations.
- 13 décembre 1996– Les députés ouvrent le débat sur un projet de réforme constitutionnelle gelant le corps électoral.
- 30 janvier 1997– Alain Juppé, en recevant deux délégations du FLNKS et du RPCR, relance les négociations.
- 21 avril 1997– Un accord conclu à Nouméa sur le futur statut de la Nouvelle-Calédonie. L’accord prévoit un vote d’autodétermination pour l’archipel au plus tôt en 2014. En échange, la Nouvelle-Calédonie obtient un statut de large autonomie.
- 5 mai 1998– L’accord de Nouméa est signé par Lionel Jospin et par les présidents du RPCR Jacques Lafleur et du FLNKS Roch Wamytan.
- 6 juillet 1998– Le congrès réuni à Versailles approuve la révision constitutionnelle rendue nécessaire par l’accord de Nouméa.
- 8 novembre 1998– À l’occasion d’un référendum, les Calédoniens approuvent à 72% l’accord de Nouméa.
- 15 mars 1999– Le Conseil constitutionnel remet en cause un des points clé de l’accord de Nouméa concernant le corps électoral, en estimant que tout Français résidant sur le « caillou » depuis 10 ans doit pouvoir voter lors des élections provinciales.
- 19 mars 1999– Adoption de la loi organique issue des accords de Nouméa.
- 9 mai 1999– Premières élections d’un congrès autonome. Le RPCR obtient la majorité relative avec 24 sièges sur 54.
- 28 mai 1999– Les 54 membres du Congrès élisent un gouvernement de 11 personnes constitués de 7 anti-indépendantistes et 4 indépendantistes, présidé par Jean Lequès, maire RPCR de Nouméa. Il s’appuie sur des dissidents du FLNKS.
- mars 2001– Démission du gouvernement à la suite de la réélection de Jean Lequès à la mairie de Nouméa. Pierre Frogier lui succède (RPR-RPCR). Déwé Gorodey (Palika, indépendantiste) est vice-président.
- juillet 2003– En visite en Nouvelle-Calédonie, Jacques Chirac s’engage à ce que la question du corps électoral soit réglé avant la fin du quinquennat de 2007.
- 2 février 2006– Le ministre de l’Outre-Mer, François Baroin, annonce que la question du corps électoral fera l’objet d’un projet de révision constitutionnelle, soumis au Congrès du Parlement.
- 21 août 2007– Harold Martin, président d’Avenir ensemble (droite calédonienne), est élu àl a tête du gouvernement.
- 8 décembre 2008– Le comité des signataires de l’accord de Nouméa adopte le principe du transfert de l’enseignement secondaire à la Nouvelle-Calédonie en 2009.
- 17 juillet 2010– Pour sa première visite dans l’île, le Premier ministre François Fillon officialise la double légitimité des drapeaux français et kanak.
- 18 août 2010– Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie adopte trois signes identitaires prévus par l’accord de Nouméa; un hymne, une devise et le graphisme des billets de banque.
- novembre 2018– . Référendum d’autodétermination. En cas de vote contre l’indépendance, un second, puis éventuellement un troisième référendum pourront être organisés25. À l’issue de votes toujours négatifs, un nouvel accord sera négocié..
Population: 268 767 habitants au recensement de 2014
Économie locale: L’économie de la Nouvelle-Calédonie est l’une des plus fortes de l’outre-mer français, avec un PIB estimé à 855,5 milliards de francs CFP (7,165 milliards d’euros) en 2012, avec cependant encore des écarts très marqués entre le Grand Nouméa (taux de chômage de 8,7 % en 2009) et les zones rurales à prédominance kanake (Province Nord : 27,8 % de chômage en 2009 ; Îles Loyauté : 32,4 % de chômage en 2009).
Religion: La religion, essentiellement chrétienne, est aujourd’hui une composante identitaire forte pour la société et la culture kanakes ainsi que pour les autres populations océaniennes présentes en Nouvelle-Calédonie.
Monnaie: Le franc Pacifique : il a cours dans les collectivités françaises de l’océan Pacifique : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna.
Indicatif téléphonique: +687
La Nouvelle-Calédonie est un archipel d’Océanie situé dans l’océan Pacifique à 1 500 km à l’est de l’Australie et à 2 000 km au nord de la Nouvelle-Zélande, à quelques degrés au nord du Tropique du Capricorne. Elle est distante de la France métropolitaine de près de 17 000 kilomètres et a une superficie de 18 757,5 km2.
La ville principale est Nouméa qui compte 260 000 habitants.
La langue officielle est le français. On compte plus de 28 langues vernaculaires kanak et de nombreuses langues sont parlées par les minorités ethniques telles que le wallisien, le futunien, le javanais, le tahitien et le vietnamien.
Le programme Après Bac Service est issu des Accords de Matignon et de Nouméa visant à rééquilibrer
les compétences entre toutes les composantes de la population calédonienne. En particulier, le Défap est chargé par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie d’assurer le suivi extra-universitaire d’une soixantaine d’étudiants chaque année venant suivre des études supérieures en métropole. Le Défap recherche des logements pour les primo-arrivants et assure leur accueil à Paris quelques jours avant la rentrée et l’acheminement vers les villes d’études. Le Défap effectue également un suivi individuel (envoi de livres et carte pour les anniversaires, suivi SMS ou réseaux sociaux, parfois visites) et un suivi collectif (courriers postaux ou électroniques) pour plusieurs dizaines d’étudiants participants du programme. Il organise enfin plusieurs rencontres au cours de l’année scolaire, qui sont des temps forts de rassemblement autour d’un thème pour faire le point sur leur vie d’étudiant éloigné de leurs familles.
Les archives antérieures à cette date sont en cours de traitement. Elles seront accessibles prochainement. A très bientôt !