«Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Il enlève tout rameau qui, uni à moi, ne porte pas de fruit, mais il taille, il purifie, chaque rameau qui porte des fruits pour qu’il en porte encore plus. L’enseignement que je vous ai donné vous a déjà rendus purs. Demeurez unis à moi, comme je suis uni à vous. Un rameau ne peut pas porter de fruit par lui-même, sans être uni à la vigne ; de même, vous ne pouvez pas porter de fruit si vous ne demeurez pas unis à moi.

Je suis la vigne, vous êtes les rameaux.

Celui qui demeure uni à moi, et à qui je suis uni, porte beaucoup de fruits, car vous ne pouvez rien faire sans moi.

Celui qui ne demeure pas uni à moi est jeté dehors, comme un rameau, et il sèche ; les rameaux secs, on les ramasse, on les jette au feu et ils brûlent.

Si vous demeurez unis à moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voulez et vous le recevrez. Voici comment la gloire de mon Père se manifeste : quand vous portez beaucoup de fruits et que vous vous montrez ainsi mes disciples.» Jean 15,1-8

 


Source : Pixabay

 

Jésus nous propose encore une théologie en images. Des métaphores de la porte des brebis et du berger, il passe à celle de la vigne, que l’on rencontre déjà dans le Premier Testament pour désigner Israël. Ainsi dans cette parabole du Prophète Esaïe :

«Laissez-moi chanter quelques couplets au nom de mon ami ; c’est la chanson de mon ami et de sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il en avait travaillé la terre et enlevé les pierres ; il y avait mis un plant de choix, bâti une tour de guet et creusé un pressoir. Il espérait que sa vigne produirait de beaux raisins, mais elle n’a rien donné de bon.» Ésaïe 5,1-3

Comme Esaïe, Jésus compare Dieu au vigneron. Mais c’est lui-même qu’il désigne comme vigne, en précisant que les rameaux sont ses disciples et tous ceux à qui il s’adresse. Sans les rameaux qui portent du fruit la vigne ne serait que ceps en attente.  Détachés du cep les rameaux meurent.

Mais ce lien qui unit la vigne et le cep doit être plus que l’attache naturelle qui les tient ensemble. Il lui faut être irrigué, vivifié, par la circulation de la sève. Dans ce cas précis la sève est la Parole, l’enseignement de Jésus, qui purifie, c’est-à-dire libère de tout ce qui empêche la circulation de la vie.

Notre lien avec le Christ est de communion, d’intimité, d’amitié confiante, de complicité, d’amour qui portent des fruits. De cela dépend la gloire de Dieu en ce monde, et sa joie de Père. Comme la réputation et la joie du vigneron dépendent de l’abondance juteuse et colorée des grappes de raisin dans ses vignes.

 

 

Prions pour nos envoyés en Tunisie et pour tous les Tunisiens avec cette prière musulmane :

Au nom d’Allah le bienfaisant le miséricordieux !
Loué soit le Seigneur de l’univers qui nous a créés et constitués en tribus et en nations.
Que nous puissions nous connaître, au lieu de nous mépriser.
Si l’ennemi tend à la paix, tends-y également, et fie-toi à Dieu, car c’est lui qui entend et sait toutes choses.
Et les serviteurs de Dieu les plus gracieux sont ceux qui marchent sur cette terre avec humilité, et quand nous leur parlons nous disons : « Paix ! »

 

En complément de cette méditation, retrouvez l’explication du texte biblique de Jean 15, 1-8 par Florence Taubmann, répondant aux questions d’Antoine Nouis pour Campus Protestant :

 

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