La Fédération des écoles protestantes d’Haïti (FEPH) mobilise ses troupes pour accompagner les populations à l’heure où le pays ne bénéficie plus du support de la Minustah [mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti] et que la plupart des ONG ont quitté le pays.

 

 

Irma la douce n’est plus. L’ouragan qui a pris son nom a ravagé les Caraïbes et s’apprête à toucher Haïti. Un an après le drame de Matthew, des pluies torrentielles et des vents violents devraient toucher le nord du pays.

Le plan d’urgence de la FEPH intègre des activités de sensibilisation permettant aux familles haïtiennes, et particulièrement aux enfants, de réagir dans le cadre des consignes émises par la protection civile. Les équipes locales gèrent les stocks de « kits abris », de kits alimentaires et de kits hygiène. Elles communiquent aux mairies la liste des écoles et des églises protestantes qui peuvent servir d’abris provisoires, l’objectif étant d’accompagner la crise humaine qui s’annonce.

Les responsables de la FEPH, chargés de coordonner l’évaluation des dégâts, ont suivi mercredi 6 septembre, une formation sur la collecte de données à l’aide d’une application mobile. Ce soutien technologique permettra à l’institution de disposer d’informations en temps réel et de mettre en place des solutions adaptées aux situations.

Le Defap s’associe à la Fédération des écoles protestantes d’Haïti, acteur majeur de la gestion de cette crise humaine, et reste en contact et en solidarité avec tous les partenaires haïtiens.

 

Bertrand Vergniol, secrétaire général du Défap et Stéphane Griffiths, trésorier du Défap, sont partis comme prévu et malgré les ouragans en Guadeloupe pour faire un point général avec les Églises de Guadeloupe et Martinique.

 

 

 

 

 

 

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