Méditation du jeudi 7 juillet 2016 – Nous prions pour nos envoyés aux Antilles et pour tous les habitants

Un maître de la loi intervint alors. Pour tendre un piège à Jésus, il lui demanda : « Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ? »

Jésus lui dit : « Qu’est-il écrit dans notre loi ? Qu’est-ce que tu y lis ? »

L’homme répondit : « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence. » Et aussi : « Tu dois aimer ton prochain comme toi-même».

Jésus lui dit alors : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras. »

Mais le maître de la loi voulait justifier sa question. Il demanda donc à Jésus : « Qui est mon prochain? »

Jésus répondit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho lorsque des brigands l’attaquèrent, lui prirent tout ce qu’il avait, le battirent et s’en allèrent en le laissant à demi-mort.

Il se trouva qu’un prêtre descendait cette route. Quand il vit l’homme, il passa de l’autre côté de la route et s’éloigna.

De même, un lévite arriva à cet endroit, il vit l’homme, passa de l’autre côté de la route et s’éloigna.

Mais un Samaritain, qui voyageait par-là, arriva près du blessé. Quand il le vit, il en eut profondément pitié. Il s’en approcha encore plus, versa de l’huile et du vin sur ses blessures et les recouvrit de pansements. Puis il le plaça sur sa propre bête et le mena dans un hôtel, où il prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les donna à l’hôtelier et lui dit :«Prends soin de cet homme; lorsque je repasserai par ici, je te paierai moi-même ce que tu auras dépensé en plus pour lui.»

Jésus ajouta : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de l’homme attaqué par les brigands ? »
Le maître de la loi répondit : « Celui qui a été bon pour lui. »
Jésus lui dit alors : « Va et fais de même. »

Luc 10,25-37

 

Source : Pixabay

 

Ce qui m’a toujours profondément touchée dans l’histoire du bon samaritain, au-delà du fait qu’il s’arrête près du blessé, c’est le soin qu’il prend à l’aider et à l’accompagner jusqu’au bout !

Il ne s’agit pas de minimiser la compassion d’urgence et le fait de porter « instinctivement » assistance à celui qui peut être en danger de mort.  Au contraire, que ce soit à un niveau professionnel, associatif, ou simplement personnel,  il est si important que l’humain sache s’arrêter pour se montrer concrètement gardien de son frère !  Et le récit raconté par Jésus montre que ce n’est pas toujours le cas en évoquant ces deux passants qui prennent bien soin de changer de trottoir de peur d’avoir à se mouiller les mains.

Mais s’arrêter est porteur d’un au-delà de l’urgence. C’est devenir responsable de celui auprès de qui on s’arrête, et cela a parfois de quoi nous faire frémir ! Jusqu’où et jusqu’à quand devrai-je aider celui qui a besoin de moi ? Le pourrai-je ?  Notre samaritain est remarquable car il pense à tout, comme une mère. Il porte le blessé dans une auberge, le fait soigner, paie les frais, anticipe les besoins supplémentaires et annonce son retour pour prendre des nouvelles et régler le surplus.

Finalement, il fait à autrui tout ce que chacun aimerait qu’autrui fasse pour lui en pareil cas, même s’il ne le pense pas sous cette forme-là à ce moment-là.
N’est-ce pas cela être prochain ?

 

Nous prions pour nos envoyés aux Antilles et pour tous les habitants.
Seigneur ta force parait dans le soleil,
Ta grandeur dans les étoiles,
Ta douceur dans la nuit,
Ta profondeur dans les eaux de la mer.

Toutes tes œuvres te louent et nos yeux te rendent grâce pour la joie du petit enfant
L’amour de la mère, la force de l’homme,
La beauté fragile du monde.

Cette fragilité est toujours devant ta face.
Accorde-nous le courage et la force de persévérer dans la solidarité avec nos frères et nos sœurs de ce monde,
De nourrir ceux qui ont faim,
De pleurer les enfants à naître dans la pauvreté,
De pleurer les victimes de guerre,
D’avoir compassion pour ceux qui souffrent du sida,
D’apporter réconfort aux victimes de toute violence,
D’être artisan de paix dans un monde déchiré par la haine la peur et l’orgueil.

Seigneur, viens au secours des faibles et touche le cœur des forts.
Que la plénitude de ta paix, ta justice et ta réconciliation viennent en notre temps.
Nous te prions dans le Seigneur Jésus, ton Fils et notre Sauveur.

Amen

 

Source : Pixabay

 

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