L’Éternel m’a créée la première de ses oeuvres, avant ses oeuvres les plus anciennes.
J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, avant l’origine de la terre.
Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, point de sources chargées d’eaux ;
Avant que les montagnes soient affermies, avant que les collines existent, je fus enfantée ;
Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, ni le premier atome de la poussière du monde.
Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là; lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme,
Lorsqu’il fixa les nuages en haut, et que les sources de l’abîme jaillirent avec force,
Lorsqu’il donna une limite à la mer, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords,
Lorsqu’il posa les fondements de la terre, j’étais à l’oeuvre auprès de lui,
Et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence,
Jouant sur le globe de sa terre, et trouvant mon bonheur parmi les fils de l’homme.

Proverbes 8:22-31

 

Illustration méditation du jeudi

Source : Pixabay

 

La sagesse semble être un idéal universel. Mais l’être humain peut-il vraiment l’acquérir, à force d’expériences, de méditation et de travail sur soi ? Se parer des habits du sage peut-il faire oublier que nous sommes et restons des êtres de passion ? Si « celui qui fait l’ange fait la bête », ne peut-on craindre que celui qui fait le sage fasse le fou ?

Le prophète Jérémie nous a prévenus il y a bien longtemps : « Ainsi parle l’Eternel: Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Eternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Eternel. » (Jérémie 9, 23-27)

Pourtant la sagesse existe, nous disent les Proverbes, comme compagne originelle de Dieu ! Cette métaphore est merveilleuse, car en l’éloignant infiniment de nous elle nous libère de nos prétentions à une perfection illusoire et dangereuse. Nous reste le merveilleux chemin d’une vie éclairée par la sagesse de Dieu : c’est celui de l’humilité, de la bonté, du droit et de la justice : tout ce qui fait notre joie et celle de notre Père céleste.

 

bandeau méditation du jeudi

 

Prions pour notre envoyé au Bénin et pour le peuple béninois

Seigneur, je ne sais que te demander…

Tu es seul à savoir ce qui m’est nécessaire.
Tu m’aimes davantage que je ne puis m’aimer moi-même.
Accorde-moi, à moi ton serviteur,
De voir ce que je suis incapable de demander par moi-même.

Je n’ose demander ni la croix, ni la consolation.

Je me tiens seulement devant toi.

Mon cœur t’est ouvert.

Tu vois les besoins que j’ignore.

Vois et agis selon ta miséricorde. Frappe-moi et guéris-moi.

Terrasse-moi et relève-moi.

Je révère ta volonté et je me tais devant toi,
Devant ta volonté sainte,
Devant tes décisions impénétrables.
Je me donne à toi entièrement.

Il n’y a en moi ni volonté ni désir, si ce n’est le désir d’accomplir ta volonté.

Enseigne-moi à prier.

Prie toi-même au-dedans de moi.

Métropolite Philarète de Moscou

Illustration méditation du jeudi

Source : Pixabay

image_pdfimage_print