En mai, Timothée, Myriam, Jean, Heidi et Daniel Deglon, envoyés à Mango, au Togo, nous donnaient de leurs nouvelles.
L’hôpital de l’Espérance
« Déjà deux mois qu’il est ouvert ! Myriam y partage son mi-temps entre une journée par semaine à la consultation de jour et une garde par semaine (entre vingt-quatre et vingt-huit heures) à l’hôpital. Au-delà du travail médical lui-même, nous sommes reconnaissants de voir quel outil peut être cet hôpital.
Devant l’hôpital
Il l’est autant dans des situations encourageantes, comme celle de cette femme mordue par un serpent et qui se trouvait dans un état critique, dont la vie a été sauvée par un antipoison – ce malgré les délais. (…) mais également dans des situations plus difficiles, comme un de nos voisins en consultation qui annonce à Myriam que son foie est en grande partie détruit par le cancer et qu’il n’y a aucun traitement possible… C’est l’occasion d’annoncer l’Evangile (et d’en offrir un). »
A l’hôpital
Un début de ferme
« Nous avons pu installer une petite ferme sur le terrain de l’hôpital. Une partie de cette bâtisse a été financée par la vente d’un taureau que la mairie nous a donné pour nous remercier de cet hôpital ! Le reste l’a été par les aumôniers de l’hôpital et nous-mêmes.
La ferme est là pour contribuer financièrement aux soins des malades, et être un exemple autant que possible au niveau de la gestion d’une ferme, de la restauration des sols et de l’élevage.
La ferme
Récemment, un père venant de perdre son enfant à l’hôpital, a pu payer en nature une partie de sa facture, avec un mouton et une chèvre « à l’embouche » : c’est-à-dire que nous engraisserons et revendrons au bon moment. C’est une petite aide et une façon de partager quelque chose de commun avec les Mangolais, qui sont tous ou presque agriculteurs. »
L’Eglise « Bel Amour »
« Les premiers missionnaires arrivés à Mango avaient rapidement constitué un petit groupe de chrétiens, dont certains venaient du sud, mais quelques-uns de Mango : l’Eglise « Bel Amour ».
Au culte
Le groupe s’est aujourd’hui étoffé, avec l’arrivée d’une partie du personnel chrétien de l’hôpital venue du sud. Nous avons vraiment à coeur d’encourager cette Eglise à être tournée vers la ville et la région : que sa conduite soit « honorable » aux yeux des gens de l’extérieur, et que les gens du sud puissent s’adapter à la culture du nord et être eux-mêmes des missionnaires. »