Laura Casorio, chargée de l’envoi des personnes au Défap, a rendu visite aux envoyés en Tunisie.

Rencontre avec des membres de France Volontaires et un envoyé du Défap en Tunisie

Plusieurs envoyés travaillent à Tunis dans le cadre du programme d’envoyés du Défap – Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) et services civiques – directement ou en collaboration avec d’autres organisations missionnaires partenaires.

Laura Casorio a ainsi pu rencontrer tous les envoyés du Défap en Tunisie à plusieurs occasions. Cela lui a permis « d’avoir une vision un peu plus élargie du contexte dans lequel ils vivent ainsi que de créer des liens et de mieux [les] connaître et réciproquement ».

 

Elle précise que « tous [les] envoyés se sentent en sécurité et intégrés dans la vie de la ville [de Tunis] ». Malgré les évènements au musée du Bardo en mars dernier, la vie a repris son cours.
Les envoyés respectent toujours certaines consignes de base (fréquentation de certains quartiers, horaires etc.) mais ne sentent pas un climat d’insécurité.

La plupart tente de s’intégrer à la vie locale avec notamment l’apprentissage de l’arabe et le tissage de liens avec des locaux.

Les partenaires du Défap en Tunisie

 

L’association France Volontaire, avec laquelle le Défap entretient une importante collaboration, a installé un siège en Tunisie il y a quelques années.

 

L’école Kallalline est présente à Tunis depuis 150 ans. Depuis 2000, elle travaille avec quatorze classes de vingt-six élèves (suivi du programme tunisien jusqu’au niveau 6ème, avec une insistance sur l’enseignement du français). Elle possède également un laboratoire d’apprentissage des langues étrangères destiné aux adultes. Actuellement, le Défap a deux envoyés en service civique (en mission d’appui au soutien scolaire, à la surveillance et aux ateliers artistiques) et trois VSI engagés dans l’enseignement et la pratique du français.

 

L’Eglise réformée de Tunis, multiculturelle et francophone, est également un partenaire du Défap.

 

 

L’atmosphère est plutôt positive dans le groupe des envoyés du Défap et au sein de l’ERT. La situation du pays est pour le moment plutôt apaisée, malgré quelques tensions aux frontières avec l’Algérie et la Lybie.

 

En septembre 2015, quatre nouveaux envoyés du Défap se rendent en Tunisie : deux services civiques et deux VSI.

 

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