» Les oubliés du Pacifique « 

Le 6 avril dernier, le Vanuatu a été touché par le cyclone Harold. L’association Soutien à l’enseignement protestant en pays francophones (SEPF) lance un appel à don pour la réhabilitation des écoles. La SEPF, créée en 2003, est une association partenaire du Défap. Elle travaille en lien avec l’Union des Églises évangéliques libres de France (UEELF) membre de la FPF. Vous trouverez ci-dessous son communiqué de presse.

« Dévastation totale au Vanuatu après le passage du puissant du cyclone Pam », pouvait-on lire dans les médias le 14 mars 2015. « Cyclone Harold : au Vanuatu, des dizaines de milliers de personnes ont perdu leur logement », pouvait-on lire dans les mêmes médias le 14 avril 2020.

En 2015, Le cyclone Pam a largement occupé la scène, suscitant soutien et solidarité. En cette année 2020, la pandémie a mobilisé les médias et Harold et rapidement passé aux oubliettes. Pourtant Harold, qualifié par certain de véritable  « monstre cyclonique », a dépassé la puissance dévastatrice de Pam.

De plus, ce fut très compliqué pour les structures en lien avec cet archipel de pouvoir communiquer sur la situation et les besoins réels tant les échanges étaient difficiles voire impossibles avec leurs contacts isolés dans les îles « sans réseau ».

Qui, à ce jour, moins de deux mois après le désastre, a conscience de la détresse dans laquelle vit une partie de la population du Vanuatu ? Certes, il y eu très peu de victimes, et c’est heureux. Mais les rapports et les images difficilement parvenus montrent combien nos sœurs et frères méritent compassion, prière et soutien. Et cela commence par l’information.

Le CA de la SEPF, partenaire de la FELP (Fédération de l’Enseignement Libre Protestant au Vanuatu), a jugé opportun d’y contribuer en vous sollicitant et en mettant à votre disposition les quelques éléments et images dont nous disposons. Les photos nous ont été transmises avec autorisation de diffusion (et même encouragement à le faire !).

La SEPF, petite association aux moyens financiers très limités (son budget annuel est inférieur à 20 000 €) vient d’affecter une modeste somme en signe d’encouragement et de fraternité pour la reprise de la scolarité dans leur contexte rendu encore plus difficile par la pandémie.

Il est évident que la reconstruction nécessite une aide de grande envergure mobilisant des financeurs tant institutionnels que privés. Cela ressort d’un autre niveau de mobilisation !

Pour l’heure, il nous parait nécessaire et urgent de partager et diffuser ces informations, particulièrement (pas exclusivement) dans nos réseaux « protestants ».

Exprimer à la Communauté Ni-Vanuatu le soutien fraternel des chrétiens « d’Europe » serait, sans aucun, doute fort apprécié.

Pour le CA de la SEPF,

Jean-Pierre CHARLEMAGNE
Trésorier

www.sepf.fr