Hope 360 : tous en piste pour Valence !

Le grand rendez-vous de Hope 360, la course solidaire créée par Asah, c’est ce week-end ! Au Défap comme parmi la quinzaine d’associations qui font partie de l’aventure, on s’active pour les derniers préparatifs – pendant qu’à Valence, tout se met en place pour accueillir exposants et coureurs… Au programme : cinq courses différentes (à pied, en vélo, en caisse à savon…) mais aussi un concert, des rencontres… Il est encore temps de vous inscrire ! Et sur place, l’équipe de Hope 360 a aussi besoin de bénévoles.

À Valence, tout se prépare ! © Hope 360

Hope 360 entre dans sa phase décisive. Le samedi 9 octobre 2021, à Valence, il vous sera enfin possible de rencontrer celles et ceux qui font vivre le projet depuis de longs mois, à travers une multitude d’initiatives : course connectée, concours photo… qui ont déjà permis à des participants un peu partout en France, mais aussi en Allemagne, en Suède et en Italie de se joindre à l’aventure à distance.

Hope 360 est un concept imaginé par Asah (Association au Service de l’Action Humanitaire), le collectif des acteurs chrétiens de la solidarité internationale – un réseau agissant dans l’urgence, le développement, le plaidoyer, l’environnement ou la solidarité au Nord et au Sud, dont fait partie le Défap. L’objet d’Asah est de favoriser l’échange, la réflexion et la collaboration entre les associations humanitaires et autres organismes, de mutualiser et renforcer l’efficacité et la qualité des actions de ses membres, et plus largement des acteurs de solidarité, afin de répondre aux besoins réels des populations les plus démunies. Pour la série de courses et de rencontres programmées le 9 octobre dans le cadre de cette deuxième édition de Hope 360, tout aura lieu en plein air au parc de l’Épervière, et le pass sanitaire ne sera pas exigé – mais les gestes barrières devront être strictement respectés. Petit aperçu du programme :

 

On recherche des bénévoles

Entretemps, la course connectée continue, avec toujours l’objectif d’engranger des kilomètres : collectivement, pour tenter de s’approcher le plus possible du chiffre symbolique des 40.000 (soit le tour de la Terre) ; et par projet, pour défendre au mieux celui qui vous tient le plus à cœur ! Celui du Défap – des microcrédits pour aider des familles de Bukavu à sortir de la précarité – cumule actuellement un peu plus d’un millier de kilomètres parcourus par les 32 coureurs engagés. Ce qui est une honorable moyenne parmi les divers projets présentés… Mais le soutien financier manque un peu. Car c’est bien le but de cette course solidaire organisée par Asah : récolter des fonds au profit des diverses associations impliquées. N’hésitez pas à parler du projet du Défap autour de vous, et donnez pour Bukavu !
 



Alors, inscrivez-vous, et joignez-vous à la course le 9 octobre ! Et si vous êtes aussi disponible pour participer à cette journée en tant que bénévole, voici les domaines dans lesquels l’équipe d’organisation a besoin d’aide :

  • L’accueil des coureurs et la gestion des inscriptions
  • L’aide à l’installation et à la désinstallation
  • La sécurité du site
  • La sécurité de la course
  • La buvette
  • Les animations

Un domaine vous parle et vous êtes disponible sur 3h, 6h ou plus ? Vous êtes les bienvenus ! La première édition en 2019 avait réuni 1600 personnes dans le Parc de l’Épervière. Pour cette édition, les organisateurs espèrent atteindre les 2000 participants, à la fois sur les quatre mois de course connectée et lors de l’événement de Valence. Pour s’inscrire, c’est ici :

Inscrivez-vous comme coureur
Inscrivez-vous comme bénévole




Hope 360 : à vos baskets, prêts… Partez !

Pendant que se poursuit la course connectée, le grand rendez-vous du 9 octobre à Valence se prépare pour tous les participants de Hope360, la course solidaire organisée par Asah. Bientôt 20.000 km parcourus par tous les « hopeurs » et plus de 14.000 euros récoltés… Inscrivez-vous et venez vous joindre à nous ! Le Défap sera présent, parmi une quinzaine d’acteurs chrétiens de la solidarité internationale, avec un projet de microcrédits à Bukavu, en République Démocratique du Congo.

Participantes du projet porté par le Défap lors de la deuxième édition de Hope 360 © Défap

Des « hopeurs » venus de tous les horizons : le « défi connecté » lancé à l’occasion de la deuxième édition de Hope360 réunit déjà dans une même course des participants présents un peu partout en France, mais aussi en Allemagne, en Suède et en Italie. Lancé au début de l’été, ce nouveau concept permet à tous ceux qui veulent s’engager pour défendre un projet de solidarité de cumuler des kilomètres où qu’ils se trouvent, et de les créditer, via une appli de sport, sur le site de Hope360. À ce jour, plus de 330 participants prennent part à ce challenge. Les coureurs/marcheurs/cyclistes engagés pour soutenir le projet du Défap totalisent près de 1000 km… Mais au-delà du soutien à un projet, il s’agit de parvenir, collectivement, à un seuil symbolique : engranger ensemble plus de 40.000 km – soit le tour de la Terre ! Pour l’instant, c’est près de 20.000 km qui ont été enregistrés sur le site de Hope360, tous projets confondus… On compte sur vous pour doubler la mise d’ici le 9 octobre !

Voir en plein écran

Pour nous aider à y parvenir, une seule chose à faire : venir vous inscrire ici, et vous laisser guider pour découvrir comment accumuler des kilomètres pour le projet qui vous tient à cœur ! Et pour le faire savoir autour de vous, afin de susciter les bonnes volontés et que des amis et des proches viennent eux aussi soutenir ce projet… Le but étant de faire connaître la course et les divers projets présentés afin de recueillir des fonds.

Le 9 octobre : des courses à pied, à vélo ou en caisse à savon

Et le 9 octobre, ce sera… le grand rendez-vous de Hope360 : une journée festive durant laquelle tous les coureurs engagés pourront se retrouver à Valence, au parc de l’Épervière, pour participer ensemble à des courses à pied, à vélo ou en caisse à savon… Au programme toute la journée : interviews de grands témoins, musique, animations, village d’exposants, restauration, ateliers. Accueil des participants sur place dès 8h30 ; lancement des festivités et échauffement pour la première course à 9h30 ; puis les diverses courses s’enchaîneront à partir de 10h, jusqu’à la remise des prix à 17h. Le 9 octobre, soyez des nôtres !

Hope360 est un concept imaginé par Asah (Association au Service de l’Action Humanitaire), le collectif des acteurs chrétiens de la solidarité internationale – un réseau agissant dans l’urgence, le développement, le plaidoyer, l’environnement ou la solidarité au Nord et au Sud, dont fait partie le Défap. L’objet d’Asah est de favoriser l’échange, la réflexion et la collaboration entre les associations humanitaires et autres organismes, de mutualiser et renforcer l’efficacité et la qualité des actions de ses membres, et plus largement des acteurs de solidarité, afin de répondre aux besoins réels des populations les plus démunies.

Pour cette édition 2021 de Hope360, voici un aperçu du projet du Défap (pour le soutenir, cliquez ici) : des microcrédits pour aider des familles de Bukavu, en République Démocratique du Congo, à sortir de la précarité. Vous pouvez afficher cette présentation en plein écran en cliquant sur les trois petits points verticaux en bas, à gauche des numéros de slides. Et pour en savoir plus, rendez-vous le 9 octobre sur le stand du Défap à Valence !




Journées portes ouvertes : une rencontre exceptionnelle ce soir au Défap

À l’occasion de ses journées Portes Ouvertes, du 10 au 19 septembre, le Défap vous invite à assister à deux conférences. La première a lieu ce lundi 13 septembre, à 18h30 ; elle sera consacrée à des thématiques théologiques, et réunira Gilles Vidal, doyen de l’IPT-Montpellier (Institut protestant de théologie, faculté de Montpellier) et Pierre Diarra, anthropologue des religions africaines et théologien, responsable en France de l’Union pontificale missionnaire et enseignant à l’Institut Catholique de Paris. Le thème de cette conférence : Regards croisés sur l’Afrique et le Pacifique. Pour celles et ceux qui ne pourraient venir, retrouvez ici le lien pour y assister à distance en direct.

Gilles Vidal (droite) et Pierre Diarra (gauche) – Montage photo

Gilles Vidal et Pierre Diarra sont tous deux à la croisée des mondes ; des passeurs de frontières, qu’elles soient géographiques, culturelles ou théologiques. L’un, né à Strasbourg, est parti à la découverte du Pacifique, où il a été envoyé du Défap et a notamment enseigné au Centre de Formation Pastorale et Théologique de Béthanie, à Lifou, en Nouvelle-Calédonie. L’autre, né chez les Bwa du Mali, a fait une grande partie de ses études à Paris, dont un doctorat à la Sorbonne. Tous deux théologiens, tous deux faisant dialoguer foi et culture, Gilles Vidal le protestant et Pierre Diarra le catholique vous attendent le 13 septembre prochain pour la première des deux conférences proposées par le Défap à l’occasion de ses journées Portes Ouvertes, sur le thème : «Regards croisés sur l’Afrique et le Pacifique. Une théologie qui se vit et une théologie qui se pense (contextualisation et inculturation)».

Où et quand ?

Le 13 septembre 2021 à 18h30, au 102 boulevard Arago, 75014 Paris.
N’oubliez pas de vous inscrire pour assister à cette rencontre !
Si vous ne pouvez vous déplacer jusqu’au 102 boulevard Arago, vous pouvez aussi assister à la rencontre à distance, en direct, en vous connectant via Zoom.

Le programme

Cette conférence sera articulée comme suit :

  • contextualisation/inculturation : définition de ces notions et éventuelles différences entre une compréhension catholique et une compréhension protestante
  • émancipation/influence : historiquement le phénomène missionnaire porté par le monde occidental a formaté la foi chrétienne outre-mer, qu’en est-il aujourd’hui ?
  • préoccupations en matière de salut/ préoccupations «spéculatives» ou méthodologiques : le caractère existentiel ou non de la théologie
  • avènement du Règne/Royaume et questions d’engagement socioculturel et politique

Les intervenants

Gilles Vidal :

  • Doyen de l’IPT-Montpellier (Institut protestant de théologie, faculté de Montpellier), il y est également maître de conférence en histoire du christianisme à l’époque contemporaine.
  • Co-directeur du Centre Maurice-Lenhardt (IPT).

Pierre Diarra :

  • Docteur en théologie (Institut Catholique de Paris) et en histoire des religions et anthropologie religieuse (Sorbonne), Pierre Diarra enseigne à l’ICP.
  • Responsable en France de l’Union pontificale missionnaire, l’une des quatre Œuvres pontificales missionnaires (OPM) chargée de la formation missionnaire.
  • Consulteur du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (Rome), membre de l’Association des théologiens africains (ATA), de l’AFOM (Association francophone œcuménique de missiologie) et d’APPLA&Co (Centre de recherche Approches pragmatiques en philosophie du langage et de la communication, à la Sorbonne Nouvelle).



Vivez un été solidaire avec Hope 360

En attendant le grand rendez-vous du 9 octobre à Valence, vous pouvez participer cet été aux divers défis proposés par Hope 360, course solidaire et connectée mise en place par Asah, le collectif des acteurs chrétiens de la solidarité internationale. Vous pouvez courir ou marcher et accumuler les kilomètres pour aider tous les «hopeurs» à atteindre collectivement les 40.000 kilomètres, soit le tour de la Terre ; et vous pouvez aussi participer au concours de photos lancé en partenariat avec A Rocha, pour faire profiter tous les participants des paysages que vous aurez traversés au fil des kilomètres ! Alors, en piste !

Le concours photo lancé par les organisateurs de Hope 360 en partenariat avec A Rocha © Hope 360

Hope 360 : vous connaissez, bien sûr ! Ce rendez-vous à la fois sportif, ludique et solidaire en est à sa deuxième édition. Coordonné par Asah, collectif des acteurs chrétiens de la solidarité internationale, il rassemble désormais une bonne quinzaine d’associations participantes, toutes porteuses d’un projet qu’elles présentent sur le site dédié à l’événement. Le concept est simple : pour les participants, il s’agit de choisir la cause que l’on veut défendre, puis de courir afin de récolter des fonds. Comme l’indiquent les organisateurs dans leur présentation du projet, «les «hopeurs» sont tous ceux qui, touchés par la situation des démunis, décident de se mettre en mouvement pour leur rendre l’espoir. Chaque hopeur relève un défi sportif et mobilise son réseau pour soutenir le projet humanitaire qui lui tient à cœur.» Parmi les membres de cette plateforme, on trouve des organismes comme Adra, Medair, A Rocha, Portes Ouvertes ou le Défap : des représentants de toutes les facettes de l’engagement humanitaire chrétien.

Le rendez-vous principal est prévu pour le 9 octobre à Valence, au parc de l’Épervière, pour une journée de défis sportifs à pied ou à pédales… et surtout de rencontres et de festivités. Mais d’ici là, vous pouvez déjà mettre à profit l’été, non seulement pour vous préparer… mais aussi pour accumuler des kilomètres lors de la course connectée, et participer aux divers défis et concours proposés par Hope 360 !

Courez, marchez… photographiez !

Actuellement, plus d’une centaine de coureurs sont engagés dans ce défi collectif : qu’ils soient à pied ou à vélo, qu’ils marchent ou joggent, qu’ils participent de manière quotidienne ou plus épisodique, tous ont enregistré, via l’appli sportive de leur smartphone, un total de plus de 7000 km ! On est encore loin des 40.000 km, objectif symbolique fixé par ce défi (soit l’équivalent du tour de la Terre) : alors, venez apporter votre contribution ! Vous pourrez faire de vos balades, randonnées ou de vos courses de cet été un événement solidaire en participant à ce défi collectif… et vous pourrez soutenir un projet dans la perspective du grand rendez-vous du 9 octobre…

L’équipe du Défap dans les rues de Paris, lors de son parcours connecté du 12 juin © Défap

Celui du Défap concerne des micro-crédits à Bukavu, en République Démocratique du Congo. Ils sont destinés à des femmes qui, par de petites activités commerciales, s’efforcent de faire vivre leur famille au quotidien. Des activités aujourd’hui très menacées par la pandémie de Covid-19 : les mesures de confinement sans accompagnement décrétées par les autorités risquent de les priver de tout moyen de subsistance. Actuellement, les coureurs engagés pour soutenir ce projet du Défap totalisent 419 km. Un classement honorable au sein de l’ensemble des associations participantes ; mais d’autres ont fait bien mieux, comme Mercy Ships avec 867 km parcourus… ou La Gerbe, qui caracole loin devant avec la distance impressionnante de 3190 km engrangés par ses 42 coureurs ! Alors, venez nous aider à porter le projet du Défap !

Et les organisateurs de Hope 360, jamais à court d’idées, ont choisi ce jeudi 19 août, qui marque tout à la fois la date de la journée mondiale de l’aide humanitaire et celle de la photographie, pour lancer un concours destiné aux participants de ce défi connecté : il s’agit de photographier toute la diversité des paysages de la faune et de la flore que vous pourrez observer au fil de vos kilomètres parcourus. Une idée lancée en partenariat avec A Rocha France. La seule condition pour participer : être inscrit à Hope 360… Alors, inscrivez-vous et envoyez dès à présent vos photos à l’adresse suivante : elena@collectif-asah.org. Fin du concours et remise du prix : le 9 octobre 2021, lors de la course de Valence.

La première édition en 2019 avait réuni 1600 personnes dans le Parc de l’Épervière. Pour cette édition, les organisateurs espèrent atteindre les 2000 participants, à la fois sur les quatre mois de course connectée et lors de l’événement de Valence.

Retrouvez la présentation de cette deuxième édition de Hope 360 ici :



Venez participer avec nous ! Inscrivez-vous pour la deuxième édition de Hope 360 ; et vous pouvez aussi donner directement pour soutenir le projet du Défap.




Hope 360 : des images du projet du Défap

Trois mois pile avant les courses du parc de l’Épervière, à Valence, et alors que la course connectée est lancée depuis un peu plus d’un mois, gros plan en images sur le projet porté par le Défap lors de cette course solidaire organisée par Asah : des microcrédits pour Bukavu.

Participantes du projet porté par le Défap lors de la deuxième édition de Hope 360 © Défap

Le grand rendez-vous de Hope 360, c’est dans trois mois tout juste. Ce jour-là, le 9 octobre, tous les «hopeurs» ont rendez-vous à Valence, au parc de l’Épervière, pour prendre part à diverses courses, à pied ou en véhicule non motorisé. Objectif : participer à une journée ludique tout en donnant de son temps et en recueillant des fonds au profit de projets solidaires. Un concept imaginé par Asah, le collectif des acteurs chrétiens de la solidarité internationale, qui en est à sa deuxième édition : pour cette année 2021, une quinzaine d’associations et autant de projets sont représentés… dont celui du Défap. Entre 1600 et 2000 marcheurs, coureurs ou rouleurs sont attendus ce jour-là de toute la France.

Mais d’ici-là, vous pouvez déjà participer : notamment en vous mobilisant pour faire connaître les projets pour lesquels vous voulez vous engager… et en vous inscrivant à la «course connectée», qui est lancée depuis le 3 juin. Une innovation imaginée pour cause de crise sanitaire… mais qui a désormais vocation à se pérenniser, de la même manière que Hope 360 a vocation à se développer dans d’autres villes au cours de ses prochaines éditions : il s’agit tout simplement de se lancer des défis sportifs, seul ou en équipe… et d’enregistrer les performances réalisées à partir d’une appli de sport téléchargée sur votre smartphone. Exemple : je me lance pour défi de parcourir 300 km à vélo d’ici octobre ; ou alors, nous décidons, en équipe, de nous fixer pour objectif de parcourir un total de 50 km à pied… Grâce à l’appli sur votre smartphone, il sera possible d’enregistrer chaque progrès et de le faire valider par le site de Hope 360. Avec l’objectif global de dépasser les 40.000 km d’ici octobre, tous projets confondus – soit plus que la circonférence de la Terre ! Les coureurs, marcheurs ou rouleurs engagés pour soutenir le projet du Défap se sont ainsi fixés, pour l’instant, un objectif de 550 km, et en ont déjà parcouru 295. Rejoignez l’équipe, où que vous soyez ! Pour cela, il suffit d’utiliser votre appli de sport favorite, ou d’en télécharger une ici :

Pourquoi choisir le projet du Défap ?

Pour cette édition 2021, le Défap présente un projet de microcrédits à Bukavu. Construite sur la rive sud-ouest du lac Kivu, cette ville est située dans l’est de la République Démocratique du Congo – un des pays présentant le plus fort taux de pauvreté de l’Afrique. De très nombreuses familles y survivent de manière très précaire, grâce à de petits commerces ou de petites activités d’artisanat le plus souvent lancées par des femmes. Or la pandémie de Covid-19, en poussant les autorités à prendre des mesures strictes pour limiter la contagion, s’est traduite par un arrêt total de ces petites activités dont dépendaient la vie de familles modestes – avec le risque que ces familles perdent tout moyen de subsistance. D’où cette idée de soutenir ces petites activités grâce à des microcrédits, qui a été lancée par une Église locale membre de l’Église du Christ au Congo, avec laquelle le Défap est en lien. Ainsi, comme tous les projets du Défap, celui-ci a été co-construit avec et à la demande d’un de ses partenaires, de manière à répondre au mieux aux besoins sur place ; et sa mise en œuvre est réalisée par ce même partenaire.

Vous pouvez voir ci-dessous quelques aperçus des activités ainsi soutenues, et dont chacune permet la survie d’une famille de Bukavu : petits commerces, travaux de couture… Pour permettre à chacune de ces activités de redémarrer et de passer le cap de la crise sanitaire, il ne faut pas plus de 60 euros. Ces 60 euros représentent le montant d’un crédit ; et chaque participante s’engageant à rembourser régulièrement une partie du prêt, le projet recevra ainsi des financements réguliers qui permettront de soutenir d’autres participantes. Avec l’objectif de responsabiliser et de permettre l’accès à l’autonomie de chacune d’entre elles : ainsi, une formation à la gestion de leur activité est également prévue, et toutes les bénéficiaires pourront, collectivement, au fil des remboursements alimentant la «caisse» du projet, d’en faire bénéficier de nouvelles participantes.

 

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Le Défap et l’Église du Christ au Congo à l’aide des déplacés du volcan Nyiragongo

Ils sont environ 20.000 à avoir fui l’éruption du Nyiragongo, en RDC près de la frontière rwandaise, et à vivre depuis lors sous la menace d’un réveil du volcan. Habitants de la banlieue de Goma, mais aussi des villages avoisinants, ils survivent dans les conditions les plus précaires sans pouvoir rentrer chez eux. La branche locale de l’Église du Christ au Congo a mis en place l’accueil de ces déplacés, et le Défap va lui apporter son soutien, avec l’aide de la plateforme Solidarité Protestante.

Vue aérienne du Nyiragongo © MONUSCO / Neil Wetmore

Un mois et une semaine après l’éruption du Nyiragongo, la catastrophe menace de suivre le chemin de toutes celles qui frappent depuis des années la République Démocratique du Congo : l’attention internationale, un temps réveillée par les images spectaculaires de coulées de lave, s’est une nouvelle fois détournée de la région du lac Kivu et de Goma. Le volcan semble s’être calmé. Semble seulement : car une nouvelle éruption reste toujours possible. Des poches de magma ont été détectée non loin de la surface du sol, à la fois sous la ville elle-même, et sous le lac Kivu. Avec la possibilité de reprises potentiellement meurtrières : si la dernière coulée de lave, survenue à la suite de l’éruption du 22 mai, a parcouru 7 km avant de s’arrêter dans les faubourgs de la ville, épargnant de peu l’aéroport international, l’ensemble de la ville reste aujourd’hui menacé. Quant à ce qui se passe sous les profondeurs du lac Kivu, le danger est encore plus grand : ce lac contenant de grandes quantités de gaz piégé dans ses profondeurs, notamment de dioxyde de carbone, une éruption sous le Kivu pourrait se traduire par le dégagement de grandes quantités de gaz, susceptibles d’asphyxier toute vie au voisinage.

Conséquence : sur les milliers d’habitants de Goma et de sa région qui ont fui après l’éruption, peu sont revenus. On estime à environ 20.000 le nombre des déplacés qui survivent dans les conditions les plus précaires, sans toit, sans approvisionnement et sans accès à l’eau potable. À ceux qui ont fui Goma, il faut en effet ajouter tous les habitants de 17 localités avoisinantes qui ne peuvent regagner leurs habitations. Tous ces sans-abri viennent désormais s’ajouter aux déplacés victimes des nombreux conflits qui minent toute cette région de la RDC, aux alentours du Kivu et de la frontière rwandaise : les déplacés des guerres des Hauts-plateaux (Minembwe et ses environs) et de Kalehe, qui se retrouvent aux alentours de la ville de Bukavu. Car au-delà des images de colonnes de réfugiés fuyant Goma, ce sont chaque jour plus de 6000 personnes qui sont obligées d’abandonner leurs foyers, victimes des exactions des multiples groupes armés qui contrôlent de fait tout l’Est de la RDC. Actuellement, selon les estimations du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), ce sont près de 20 millions de Congolais qui ont besoin d’aide et de protection. «Des millions de familles au bord de l’abîme semblent être oubliées par le monde extérieur et sont laissées à l’écart de toute bouée de sauvetage», a récemment déploré Jan Egeland, secrétaire général de cette ONG.

Aider au mieux en s’appuyant sur les structures des Églises

Que faire pour aider ces déplacés ? Dans la région de Bukavu, la branche locale de l’ECC, l’Église du Christ au Congo, a mis en place, avec les moyens du bord, l’accueil des plus fragiles. Elle avait déjà lancé des collectes de vivres et de matériel pour venir en aide aux déplacés fuyant les exactions des groupes armés. L’ECC est la principale Église protestante du pays : cumulant les caractéristiques d’une Église et d’une fédération, elle rassemble 95 communautés ecclésiales différentes (on préférera parler de «communautés» plutôt que «d’Églises» au sein de l’ECC), et toutes les dénominations qui la composent se retrouvent lors d’un même synode. Elle a ses écoles, ses universités, s’occupe d’action sociale… et elle est en lien direct avec le Défap. Son dirigeant local pour le Sud-Kivu est d’ailleurs un ancien boursier du Défap, Lévi Ngangura Manyanya.

Voilà pourquoi le Défap a décidé de soutenir la branche locale de l’ECC pour venir en aide aux 20.000 déplacés du Nyiragongo. L’Église du Christ au Congo a déjà ses propres structures, ses propres moyens d’acheminer et de distribuer l’aide ; mais elle-même a besoin de soutien. Ce projet d’assistance aux déplacés a ainsi été mis en place selon la même logique que celle qui prévaut lors de la définition de tous les projets du Défap : ils sont élaborés à la demande des partenaires du Défap et en concertation avec eux, de manière à répondre au mieux aux besoins sur place, et en utilisant les structures déjà en place pour éviter tous les surcoûts liés à la mise sur pied d’une opération humanitaire telle qu’elle pourrait être définie et gérée depuis la France. Pour ce projet, le Défap a également obtenu le soutien financier de la plateforme Solidarité Protestante.

Le Défap en République Démocratique du Congo :
  Le Défap travaille en lien avec les universités protestantes suivantes:
L’Université Protestante au Congo – UPC (à Kinshasa);
L’Université Libre des Pays des Grands Lacs – ULPGL (à Goma et à Bukavu);
L’Université Évangélique en Afrique – UEA (à Bukavu);
L’Université Presbytérienne du Congo – UPRECO (à Kananga).
Toutes ces universités comportent une faculté de théologie.
Le Défap échange avec les facultés de théologie partenaires en RDC notamment par l’envoi de professeurs et l’accueil de boursiers.



Hope 360 : et vous, comment soutiendrez-vous le projet du Défap ?

Que vous soyez à pied, à vélo ou à trottinette, seul ou en équipe, vous pouvez dès à présent vous engager en faveur du projet soutenu par le Défap pour la deuxième édition de Hope 360. Cette course solidaire et connectée mise en place par Asah, le collectif des acteurs chrétiens de la solidarité internationale, rassemble une douzaine d’associations et autant de projets à promouvoir… Le Défap a déjà lancé son propre défi connecté, en équipe à travers Paris, et les soutiens arrivent… Relevez le défi avec nous !

À gauche, l’équipe du Défap dans les rues de Paris ; à droite, Christophe arrivant à la réunion d’information d’Asah à vélo © Défap

Pas besoin d’être un grand sportif, un amateur de records, pour participer à Hope 360 : de la bonne volonté, de la bonne humeur, de l’imagination et l’envie d’aider, voilà les seuls ingrédients indispensables. Hope 360, c’est un rendez-vous à la fois sportif, ludique et solidaire. Le concept est simple : il s’agit de courir afin de récolter des fonds pour soutenir un projet. Ce rendez-vous est organisé par Asah, collectif des acteurs chrétiens de la solidarité internationale. Parmi les membres de cette plateforme, on trouve des organismes comme Adra, Medair, A Rocha, Portes Ouvertes ou le Défap : des représentants de toutes les facettes de l’engagement humanitaire chrétien.

Asah avait déjà mis en place un premier rendez-vous «Hope 360» en 2019 à Valence, au cours duquel les membres du collectif avaient eu l’occasion de promouvoir chacun un projet à l’occasion d’une course solidaire ; pour cette édition 2021, contexte sanitaire oblige, les organisateurs ont imaginé des manières virtuelles de créer du lien entre les participants, les «hopeurs», avant le rendez-vous en «présentiel» d’octobre à Valence. Ainsi, la course prévue le 9 octobre au Parc de l’Épervière est précédée d’une période de «défis connectés» pendant laquelle vous pouvez, à distance, seul ou en équipe, commencer déjà à soutenir le projet de votre choix. Avec un double objectif : accumuler le maximum de kilomètres pour le projet que vous aurez choisi ; et parvenir, tous défis confondus, à un total de 40.000 km – soit le tour de la Terre !

On peut participer de partout

Pour le Défap, le coup d’envoi a été donné le samedi 12 juin, avec un parcours de 8 km à travers la capitale, à la découverte du «Paris protestant», qui a réuni une douzaine de membres, à pied, à vélo et même… en poussette. Nom de code de cette première équipe de «hopeurs» : Défapieds ! Les soutiens à distance commencent à se manifester : jeudi 17 juin, du côté cette fois de Valence, Christophe (à droite sur la photo d’ouverture) a commencé à accumuler les kilomètres pour le projet du Défap en venant à vélo à la réunion d’information d’Asah… Fabrice s’est pour sa part inscrit pour un défi individuel de 50 km…

D’une situation complexe est ainsi née une solution qui se veut pérenne dans les années à venir. Grâce à ce concept de course connectée, il est même possible de mobiliser les bonnes volontés hors de France, où les volontaires engagés sur des projets ou des partenaires peuvent manifester leur solidarité en courant. Le défi est de taille : entre le 3 juin, date de lancement officielle des inscriptions, et le 9 octobre, les «hopeurs» inscrits visent à atteindre les 40.000 km parcourus, tous défis et tous moyens de transport non motorisés confondus – soit le tour de la terre !

L’équipe du Défap dans les rues de Paris, lors de son parcours connecté du 12 juin © Défap

Pour cela, il faut théoriquement une appli de sport pour enregistrer les performances réalisées et les transmettre à l’équipe de Hope 360. Si vous ne disposez pas d’une telle appli, le site de Hope 360 (https://hope360.events/) permettra prochainement d’en télécharger une. Et si vous ne voulez ou pouvez pas procéder à ce téléchargement, une procédure alternative sera prochainement mise en place pour permettre malgré tout de comptabiliser les kilomètres réalisés en courant, en marchant ou en roulant pour porter tel ou tel projet.

Toutes les explications se trouvent ici :



Alors, venez participer avec nous ! Inscrivez-vous pour la deuxième édition de Hope 360 ; et vous pouvez aussi donner directement pour soutenir le projet du Défap : des micro-crédits à Bukavu, en République Démocratique du Congo, destinés à des femmes qui, par de petites activités commerciales, s’efforcent de faire vivre leur famille au quotidien.




Hope 360 : le Défap lance son défi connecté

Dans le cadre de la deuxième édition de Hope 360, course solidaire et connectée mise sur pied par Asah, le collectif des acteurs chrétiens de la solidarité internationale, le Défap se lance ce week-end un premier défi en équipe. L’objectif d’ici octobre est de comptabiliser… 40.000 km parcourus, tous défis confondus, soit le tour de la terre ! Relevez le défi avec nous !

L’équipe du Défap lors de l’édition 2019 de Hope 360 à Valence © Défap

Le Défap se mobilise dès ce week-end pour la première étape de l’édition 2021 de Hope 360. Le rendez-vous principal est prévu le 9 octobre à Valence, au parc de l’Épervière – jour durant lequel tous les coureurs inscrits, en individuel ou en équipe, pourront participer ensemble, à pied, à vélo ou dans tout autre véhicule non motorisé de leur choix, aux diverses courses proposées ; mais d’ici là, il est déjà possible de se lancer des défis à l’occasion de la course connectée.

Course connectée : kézako ? C’est tout simplement un concept né des contraintes sanitaires ; et de la créativité nécessaire pour surmonter ces contraintes est née l’idée de permettre à chacun de courir dans le lieu de son choix, et d’accumuler des kilomètres pour le projet qu’il veut soutenir, avant même le rendez-vous du 9 octobre. Du coup, c’est un tout nouveau concept qui est né : non seulement les «hopeurs» pourront participer à une course en commun à Valence, mais il sera aussi possible de mobiliser les bonnes volontés à distance – y compris hors de France, où même les volontaires engagés sur des projets ou des partenaires pourront manifester leur solidarité en courant. Le défi est de taille : entre le 3 juin, date de lancement officielle des inscriptions, et le 9 octobre, les «hopeurs» inscrits visent à atteindre les 40.000 km parcourus, tous défis et tous moyens de transport non motorisés confondus – soit le tour de la terre !

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Pour cela, il faudra théoriquement une appli de sport pour enregistrer les performances réalisées et les transmettre à l’équipe de Hope 360. Si vous ne disposez pas d’une telle appli, le site de Hope 360 (https://hope360.events/) permettra prochainement d’en télécharger une. Et si vous ne voulez ou pouvez pas procéder à ce téléchargement, une procédure alternative sera prochainement mise en place pour permettre malgré tout de comptabiliser les kilomètres réalisés en courant, en marchant ou en roulant pour porter tel ou tel projet.

Toutes les explications se trouvent ici :



En attendant que l’infrastructure soit pleinement opérationnelle, le Défap a décidé de se lancer en avant-première un premier défi : ce samedi 12 juin, à partir de 17h30, une équipe d’une dizaine de membres va effectuer un parcours d’un peu plus de 8 km à travers Paris. Il reprendra en bonne partie les étapes du «Paris protestant» (voir la carte de ce parcours sur le site du Musée du protestantisme), adapté pour l’occasion, avec les étapes suivantes :

  • départ du siège du Défap, au 102 boulevard Arago, dans le XIVème arrondissement de Paris, samedi à 17h30 ;
  • rue Saint Jacques ;
  • rue de Cluny ;
  • boulevard Saint Germain ;
  • le Pont des Arts (via rue de l’Abbaye, rue Jacob, rue Visconti) ;
  • le Louvre ;
  • rue de l’Amiral de Coligny ;
  • rue de Rivoli ;
  • retour par le Pont Neuf ;
  • rue Dauphine ;
  • jardin du Luxembourg ;
  • et arrivée au 102 boulevard Arago.

Tout au long de l’été, il sera ainsi possible de vous inscrire, où que vous soyez, individuellement ou en équipe, pour soutenir le projet de votre choix. Et d’accumuler les kilomètres avant le rendez-vous d’octobre… Alors, venez participer avec nous ! Inscrivez-vous pour la deuxième édition de Hope 360 ; et vous pouvez aussi donner directement pour soutenir le projet du Défap.




Goma : les réfugiés reviennent, les menaces demeurent

Alors que les risques d’une nouvelle éruption du volcan Nyiragongo ne sont pas écartés, beaucoup des 400.000 évacués de Goma commencent à revenir sur place : dispersés dans les localités avoisinantes à la suite de l’ordre d’évacuation du 26 mai, ils se sont retrouvés sans la moindre aide et sans nourriture.

Vue de la coulée de lave du Nyiragongo © Robert Bahizire Byamungu pour Défap

Deux semaines après l’éruption du volcan Nyiragongo, survenue le 22 mai dernier, l’aéroport international de Goma a rouvert pour accueillir le Premier ministre Jean-Michel Sama, venu «apporter un message de soutien». Environ 400.000 habitants, sur les 600.000 que compte la capitale provinciale du Nord-Kivu, avaient dû quitter les lieux en urgence ; un ordre d’évacuation avait été donné par les autorités locales, alors que l’éruption, survenue sans signe avant-coureur, avait provoqué la mort de trente-deux personnes, soit calcinées par la lave, soit asphyxiées, et laissait craindre des suites plus meurtrières encore. Des failles repérées après l’éruption avaient laissé supposer la présence d’une poche de magma sous la ville même, ainsi que sous le lac Kivu voisin ; or ce lac contenant de grandes quantités de gaz piégé dans ses profondeurs, notamment de dioxyde de carbone, une éruption sous le Kivu aurait pu se traduire par le dégagement de grandes quantités de gaz, susceptibles d’asphyxier toute vie au voisinage du lac.

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Depuis lors, des centaines de milliers de personnes évacuées restent dispersées dans les localités avoisinantes et des familles sont toujours séparées dans toute la région. Mais les conditions de vie de ces déplacés, qui ne disposent d’aucune aide, ni sur le plan alimentaire, ni sur le plan sanitaire, et pas davantage du moindre logement, sont si difficiles que beaucoup commencent à revenir à Goma, alors même que la menace n’est pas écartée. Si les secousses sismiques qui ont suivi l’éruption se sont peu à peu calmées, les fissures qui pourraient permettre à la lave de remonter jusqu’au sol en cas de nouvelle éruption sont toujours là. Les autorités congolaises, quant à elles, ont rouvert la route principale qui a été coupée en deux par la lave, a annoncé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

«Personne n’aurait pu détecter cette éruption»

Situé sur une faille tectonique connue sous le nom de Rift est-africain, le mont Nyiragongo est considéré comme l’un des volcans les plus dangereux au monde en raison de sa proximité avec Goma et de ses rapides épanchements de lave. Une éruption précédente survenue en 2002 avait recouvert un cinquième de Goma de lave ; elle avait fait 250 morts et 120.000 sans-abri.

Un observatoire vulcanologique local a été mis en place en 1986 pour surveiller l’activité et prévoir les futures éruptions. Mais le financement de la Banque mondiale pour l’institut a été coupé l’année dernière en raison d’allégations de détournement de fonds. Les chercheurs n’ont pas été en mesure d’effectuer une surveillance régulière avant la récente éruption et n’ont pas eu les fonds nécessaires pour se rendre au volcan malgré les signes d’une activité accrue. Mais même dans ces conditions, les volcanologues affirment qu’il n’y a eu aucun événement «précurseur» qui aurait indiqué que le mont Nyiragongo était sur le point d’entrer en éruption. «Personne n’aurait pu détecter cette éruption», estime encore aujourd’hui un expert surveillant la situation.

Goma est une plaque tournante humanitaire majeure fournissant de l’aide à une région touchée par des décennies de troubles. C’est aussi à Goma que se trouve l’ULPGL, l’Université Libre des Pays des Grands Lacs – l’une des cinq universités protestantes en RDC avec lesquelles le Défap est en lien, et qui compte près de 400 étudiants en théologie.

Le Défap en République Démocratique du Congo :
  Le Défap travaille en lien avec les universités protestantes suivantes:
L’Université Protestante au Congo – UPC (à Kinshasa);
L’Université Libre des Pays des Grands Lacs – ULPGL (à Goma et à Bukavu);
L’Université Évangélique en Afrique – UEA (à Bukavu);
L’Université Presbytérienne du Congo – UPRECO (à Kananga).
Toutes ces universités comportent une faculté de théologie.
Le Défap échange avec les facultés de théologie partenaires en RDC notamment par l’envoi de professeurs et l’accueil de boursiers.



Le 9 octobre, courez pour le Défap !

Le Défap sera présent lors de la deuxième édition de Hope 360 avec un projet de microcrédits destiné à soutenir des familles fragilisées par la crise sanitaire à Bukavu. Avec quelques dizaines d’euros, vous pouvez, vous aussi, les aider à sortir de la précarité.

Bénéficiaires du projet de micro-crédits à Bukavu © Défap

Ce sont de petites sommes, mais qui peuvent changer la vie des bénéficiaires. Avec 60 euros, vous pouvez financer un micro-crédit pour aider une femme de Bukavu à relancer une petite activité commerciale stoppée par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19, et pourtant cruciale pour la survie de sa famille. Avec 100 euros, vous financez la formation en gestion de 25 bénéficiaires pour les aider à pérenniser leur activité génératrice de revenus. Avec 300 euros, vous pouvez soutenir le suivi de toutes ces femmes en situation de fragilité tout au long de l’opération…

Ce projet, c’est celui que le Défap soutient à l’occasion de la deuxième édition de Hope 360, course solidaire et connectée organisée par Asah, et qui aura lieu le 9 octobre à la fois à Valence et en distanciel. Les bénéficiaires sont, pour la phase de lancement, 25 femmes de la ville de Bukavu, en République Démocratique du Congo. Un nombre qui pourra croître au fil de l’opération : toutes les participantes doivent s’engager à rembourser chaque mois 1% du crédit qui leur aura été accordé – les sommes ainsi réunies servant à financer de nouvelles bénéficiaires. Cette démarche est significative de la volonté d’autonomiser toutes les femmes qui participeront au projet : ainsi, elles pourront, en concertation, choisir de nouvelles activités à soutenir ; et elles bénéficieront, parallèlement, d’une formation à la gestion dispensée par un membre d’une ONG spécialisée, et d’un suivi quotidien.

Comment vous impliquer ?

Pourquoi des femmes ? Tout simplement parce que les petits commerces dont dépend la vie de nombreuses familles congolaises modestes sont le plus souvent tenus par des femmes. Mais la pandémie de Covid-19 s’est traduite par une explosion de la pauvreté… et les mesures de restriction prises par les autorités pour lutter contre la crise sanitaire n’ont fait qu’aggraver le phénomène : décidées sans contrepartie sociale, sans accompagnement, elles ont purement et simplement bloqué ces petits commerces, condamnant les familles qui en vivaient à la plus grande précarité.

C’est une Église locale, la 5ème CELPA UZIMA, qui est à l’origine du projet de microcrédits que le Défap soutient aujourd’hui. Il s’agit de l’une des paroisses de la Communauté des Églises Libres de Pentecôte en Afrique (CELPA), membre de l’Église du Christ au Congo, première communauté protestante dans ce pays, avec laquelle le Défap est en lien. Vous aussi, vous pouvez désormais, avec le Défap, aider ces familles de Bukavu à sortir de la précarité. En vous inscrivant pour la deuxième édition de Hope 360 et en participant, le 9 octobre, soit aux défis sportifs prévus à Valence, soit à la course connectée ; mais aussi en donnant directement pour soutenir le projet du Défap.




RDC : des microcrédits pour sortir de la pauvreté

Dans le cadre de la deuxième édition de Hope 360, rendez-vous sportif et solidaire organisé par Asah, collectif des acteurs chrétiens de la solidarité internationale, le Défap soutient le projet de la petite Église 5ème CELPA UZIMA, qui s’efforce de venir en aide aux plus fragiles à Bukavu, en RDC. Elle a mis en place des micro-crédits à destination de femmes qui, par de petites activités commerciales, s’efforcent de faire vivre leur famille au quotidien. Des activités aujourd’hui très menacées par la pandémie de Covid-19 : les mesures de confinement sans accompagnement décrétées par les autorités risquent de les priver de tout moyen de subsistance. Ces micro-crédits visent non seulement à pérenniser leurs commerces, mais aussi à les rendre plus autonomes par le biais d’une formation.

Bénéficiaires du projet de micro-crédits à Bukavu © Défap

La République Démocratique du Congo se classe au 175ème rang sur 189 pays dans l’indice de développement humain 2020, et au troisième rang mondial pour le nombre de pauvres – une situation qui s’est encore aggravée à la suite de la pandémie de Covid-19. Selon les estimations, 73% de sa population, soit 60 millions de personnes, vivrait avec moins de 1,90 dollar par jour (niveau fixé comme seuil de pauvreté international). Ainsi, près d’une personne sur six en situation d’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne vit en RDC. Pas moins de 43% des enfants du pays souffrent de malnutrition et le taux de scolarisation est faible : en moyenne, un enfant congolais bénéficie de 9,1 années de scolarisation, ce qui correspond toutefois à seulement 4,5 années de scolarité corrigées en fonction des acquis. Conséquence : la pauvreté s’auto-entretient.

Bénéficiaires du projet de micro-crédits à Bukavu © Défap

Une grande partie des familles subsistent grâce à de petits commerces, des activités souvent gérées par les femmes. Mais la RDC n’a pas été épargnée par la pandémie de Covid-19, et les mesures prises par les autorités, si elles ont permis de limiter les conséquences sanitaires les plus dramatiques, ont empêché toutes ces activités dont dépend la survie de nombreuses familles.

La crise sanitaire renforce la précarité

C’est le cas de la ville de Bukavu, où la petite Église 5ème CELPA UZIMA s’efforce de venir en aide aux plus fragiles. Il s’agit de l’une des paroisses de la Communauté des Églises Libres de Pentecôte en Afrique (CELPA), membre de l’Église du Christ au Congo, première communauté protestante dans ce pays, avec laquelle le Défap est en lien. Comme toutes les Églises dans de nombreux pays d’Afrique, elle assume des rôles qui, en France, reviendraient plutôt à des associations ou ONG : action sociale, développement…

Bénéficiaires du projet de micro-crédits à Bukavu © Défap

Alors que le confinement du centre-ville, décidé par les autorités sans mesures d’accompagnement de la population, renforce la précarité des plus fragiles, l’Église 5ème CELPA UZIMA a mis en place un projet de micro-crédits pour aider des femmes de Bukavu à relancer leurs petits commerces, nécessaires à la survie de leur famille. Avec 1900 euros, il est possible de soutenir cette Église, sachant que les participantes du projet s’engagent en retour à rembourser 1% du montant reçu à la fin de chaque mois – les intérêts aidant ensuite à augmenter le nombre des bénéficiaires de cette aide.

Au-delà de l’aspect purement financier, ce projet prévoit de former les participantes à la gestion de leurs AGR (Activités Génératrices de Revenus), ainsi qu’un accompagnement au quotidien de chaque bénéficiaire. L’Église 5ème CELPA UZIMA collabore pour cela avec des ONG de formation en micro-crédits. Autre aspect de cette volonté d’accroître l’autonomie et de responsabiliser les participantes, ces dernières peuvent, en concertation, identifier de futures bénéficiaires du projet.

Plus d’informations à suivre sur ce projet soutenu par le Défap dans le cadre de Hope 360 ; vous saurez alors comment vous impliquer…




RDC : Goma sous la menace du volcan

Le volcan Nyiragongo, l’un des plus actifs d’Afrique, menace Goma et sa région : après une coulée de lave qui est venue jusqu’aux faubourgs de la ville, les autorités redoutent une nouvelle éruption qui pourrait survenir en pleine zone urbaine, voire même sous le lac Kivu, ce qui se traduirait par un dégagement de gaz meurtrier susceptible de provoquer des milliers de morts. Lévi Ngangura Manyanya, l’un des anciens boursiers du Défap, actuellement président de l’ECC/Sud-Kivu, témoigne ; Robert Bahizire Byamungu, de l’Université Libre des Pays des Grands Lacs, établissement de Goma avec lequel le Défap est en lien, a filmé pour sa part les effets de l’éruption.

Vue de la coulée de lave du Nyiragongo © Robert Bahizire Byamungu pour Défap

 
À Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le Nyiragongo ne se fait jamais oublier : ce volcan, considéré comme l’un des plus actifs et des plus dangereux de tout le continent, présente la particularité d’entretenir un lac de lave de manière quasi-permanente. Une lave qui peut parfois déborder et se répandre sur ses flancs, sous la forme de coulées qui sont parmi les plus rapides au monde. Ces éruptions sont une menace d’autant plus grande pour la population vivant au voisinage du Nyiragongo qu’elles peuvent survenir sans signes avant-coureurs. En janvier 2002, l’une d’elles avait fait une centaine de morts.

Au cours de la semaine écoulée, le Nyiragongo s’est réveillé une nouvelle fois, provoquant des mouvements de panique dans Goma et la fuite de milliers de personnes, notamment vers le Rwanda voisin. Une vaste coulée de lave est descendue vers la ville, menaçant un temps l’aéroport ; elle s’est finalement arrêtée dans les faubourgs, où elle a détruit de nombreuses habitations, faisant un grand nombre de sans-abris. Elle a été directement à l’origine de la mort de deux personnes, mais indirectement de beaucoup plus, victimes d’accidents provoqués lors de la fuite loin de la ville. Depuis, des secousses sismiques sporadiques et des failles apparues dans le sol de Goma alimentent les inquiétudes d’une reprise de l’éruption, qui pourrait être cette fois meurtrière. À tel point que les autorités ont ordonné jeudi matin l’évacuation d’une partie de la ville, provoquant un nouvel exode de dizaines de milliers de personnes.

Une poche de magma sous le lac Kivu

«Les données actuelles de la sismicité et de la déformation du sol indiquent la présence de magma sous la zone urbaine de Goma, avec une extension sous le lac Kivu», a déclaré le général Constant Ndima, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, dans une adresse à la population sur les médias locaux. «On ne peut actuellement pas exclure une éruption à terre ou sous le lac qui pourrait advenir sous très peu voire sans aucun signe précurseur». Cette dernière éventualité serait la plus catastrophique : car l’activité permanente du Nyiragongo se traduit par des émissions régulières de gaz. Or certains de ces gaz sont rejetés dans les couches profondes du lac Kivu, voisin du volcan, et y restent piégées. Ils s’y accumulent au fil des années, dans un équilibre de plus en plus instable ; un équilibre qui peut tout à fait être rompu en cas d’arrivée de lave dans le lac. Une telle rupture se traduirait alors par la brusque remontée à la surface de vastes quantités de gaz – notamment du gaz carbonique, qui, étant plus lourd que l’air, s’écoulerait autour du lac, asphyxiant toute vie sur son passage. C’est ce qui s’était produit en août 1986 lors de la catastrophe du lac Nyos, dans le nord-ouest du Cameroun, lorsqu’un telle «éruption limnique» avait provoqué la mort de 1746 personnes. Dans le voisinage du Nyiragongo, le laboratoire de volcanologie de Goma estime qu’un tel événement pourrait faire des milliers de morts.

Lévi Ngangura Manyanya, l’un des anciens boursiers du Défap, qui préside actuellement la division provinciale de l’Église du Christ au Congo, témoigne de ce qui se vit dans la région. «Les paroisses de Goma, notre université ULPGL, n’ont pas été touchées mais des menaces demeurent», souligne-t-il, en évoquant de réguliers «tremblements de terre à Goma et, des fois, à Bukavu». Si les infrastructures aéroportuaires ont été épargnées par la première coulée de lave, «l’aéroport de Goma et de Bukavu sont fermés jusqu’à nouvel ordre. À Bukavu, les déplacés de Goma viennent en masse… Les paroisses protestantes s’activent à accueillir certains d’entre eux, mais dans quelles conditions !» Alors que la fuite des habitants de Goma a repris, et que des embouteillages monstres étaient signalés jeudi matin, la situation des populations déplacées par suite de conflits apparaît d’autant plus précaire. Lévi Ngangura Manyanya souligne ainsi la présence, «de l’autre côté de la province, des déplacés des guerres des Hauts-plateaux (Minembwe et ses environs)» pendant que ceux qui ont fui «les conflits de Kalehe sont dans la partie Nord, Sud ou Ouest de la ville de Bukavu (dans la plaine de Ruzizi, Nyangezi, Kalehe). Notre Église avait déjà lancé la récolte des biens, vivres et non vivres, en signe de solidarité et de compassion avec ces déplacés de guerre.»

Robert Bahizire Byamungu, ancien boursier du Défap, est également présent dans la région : il fait partie de l’ULPGL, l’Université Libre des Pays des Grands Lacs, installée à Goma. L’ULPGL est une des cinq universités protestantes en RDC, toutes membres du RUPA (le Réseau des Universités Protestantes d’Afrique), garant d’un bon niveau académique, avec lesquelles le Défap est en lien, et qui compte près de 400 étudiants en théologie. Au cours des derniers jours, Robert Bahizire Byamungu a filmé la première coulée de lave du Nyiragongo et ses dégâts sur les quartiers périphériques de Goma, et il témoigne en images de l’angoisse dans laquelle vit depuis toute la population.

Retrouvez ci-dessous les images prises par Robert Bahizire Byamungu :

 


Le Défap en République Démocratique du Congo :
  Le Défap travaille en lien avec les universités protestantes suivantes:
L’Université Protestante au Congo – UPC (à Kinshasa);
L’Université Libre des Pays des Grands Lacs – ULPGL (à Goma et à Bukavu);
L’Université Évangélique en Afrique – UEA (à Bukavu);
L’Université Presbytérienne du Congo – UPRECO (à Kananga).
Toutes ces universités comportent une faculté de théologie.
Le Défap échange avec les facultés de théologie partenaires en RDC notamment par l’envoi de professeurs et l’accueil de boursiers.