«Nous ne pouvons pas rester entre nous»

Deuxième volet des entretiens réalisés par Campus Protestant avec Jean-Luc Blanc, Secrétaire général du Défap : cette semaine, gros plan sur le projet d’une théologie interculturelle. «Dans toutes nos Églises, souligne-t-il, il y a aujourd’hui des gens qui ont du mal à « accrocher » avec notre manière de vivre la foi. Il y a tout un travail à faire pour mieux pouvoir communiquer». Ce qui peut passer par la théologie, qui a déjà connu de profondes transformations dans l’histoire récente : après la période de la propagation d’une manière de penser et d’une théologie homogènes, est venue celle des réflexions théologiques culturellement marquées – théologies latino-américaine, asiatique, africaine… Désormais, estime Jean-Luc Blanc, «il me semble que nous pouvons mettre en dialogue ces différents courants…»

 

Retrouvez également cet entretien sur le site de Campus Protestant.

Réalisation : Jean-Luc Mouton, pour Campus Protestant.




Rencontre avec un boursier du Défap : Eloi Tahina Rakotomahefa

Eloi Tahina Rakotomahefa, venu de Fianarantsoa, à Madagascar, est boursier du Défap depuis 2014. Il fait partie de la FLM (Fiangonana Loterana Malagasy), l’Église luthérienne malgache. Il travaille à une thèse sur la première épître de Paul aux Corinthiens, avec le soutien du Défap. Rencontre et entretien.

 




Être en mission ensemble, le défi des Églises aujourd’hui

Cet entretien avec Jean-Luc Blanc, Secrétaire général du Défap, a été réalisé avec le concours et les moyens techniques de Campus Protestant. Derrière les questions sur la mission aujourd’hui se profilent toutes les interrogations liées à une mondialisation qui tantôt rapproche, et tantôt désunit. Si au XIXème siècle, il s’agissait d’apporter l’Évangile au-delà des mers et d’implanter des Églises, aujourd’hui, le principal défi est de maintenir des relations entre Églises devenues autonomes. «On pourrait vivre sans : le Sud pourrait vivre sans le Nord, le Nord pourrait vivre sans le Sud, souligne Jean-Luc Blanc. Mais on veut continuer à cheminer ensemble, à s’interpeller mutuellement.»

 

Retrouvez également cet entretien sur le site de Campus Protestant.

Réalisation : Jean-Luc Mouton, pour Campus Protestant.




Face à la mondialisation, que peuvent répondre les Églises ?

Troisième et dernier volet en vidéo de la table ronde du Défap sur l’interculturel, qui s’est tenue à Strasbourg au deuxième jour de Protestants en fête : les échanges s’achèvent sur un mot des participants français insistant sur ce qui les a le plus frappés au Bénin, et des participants béninois rappelant ce qu’ils ont rapporté au Bénin. Avant un appel de Jean-Luc Blanc à construire une théologie véritablement interculturelle…




Portraits d’envoyés : Luc Carlen

Quatrième portrait vidéo : Luc Carlen, ancien envoyé du Défap au Cameroun. Infirmier libéral, il a fait deux séjours dans ce pays avec le Service protestant de mission, de 1991 à 1994 à Maroua, puis en 2010 à Pouss. Une expérience qui l’a incité à s’investir davantage auprès du Défap, dont il a intégré la Commission des projets.




Portraits d’envoyés : Thomas Wild

Troisième de notre série de rencontres : Thomas Wild, ancien envoyé du Défap au Gabon. Il y est parti en 1975 comme animateur de jeunesse ; une expérience qui l’a durablement marqué et l’a poussé, depuis lors, dans son ministère de pasteur de l’UEPAL, à régulièrement « mettre en avant la dimension missionnaire ». Une dimension que l’on a pu retrouver durant toutes ses années d’engagement comme directeur de l’Action Chrétienne en Orient (ACO).

 





«L’interculturalité nous amène à nous dépasser pour rencontrer l’autre»

Deuxième partie de la table ronde du Défap qui s’est tenue à Strasbourg à l’occasion de Protestants en fête : Jean-Luc Blanc demande aux intervenants de revenir chacun sur un point qui lui est apparu comme fondamental à propos de l’interculturel. Pour certains, c’est la nécessité de se dépasser pour rencontrer l’autre, ou le besoin pour les Églises d’aller au-delà des pesanteurs de leurs propres structures pour s’ouvrir ; d’autres citent Senghor pour dire à quel point le vivre ensemble est un impératif, ou soulignent le poids des représentations mentales en revenant sur le concept d’inertie culturelle. Avant d’aborder des questions plus concrètes : qu’implique l’interculturalité quand on est pasteur en France, ou pasteur béninois découvrant une paroisse française ?

 




«On ne peut pas réfléchir sur l’interculturel tout seul»

Présent pendant trois jours à Strasbourg au Village des Fraternités, le Défap a notamment organisé une table ronde sur l’interculturel. Elle s’est tenue le samedi à 13h30, au deuxième jour de Protestants en fête. L’idée en était née d’un stage de formation continue de pasteurs au Bénin. Sur la scène, entourant Jean-Luc Blanc, deux participants béninois et deux français. Retrouvez ici un premier extrait des échanges – avec, en introduction, une tentative de définition de l’interculturel.

 




Portraits d’envoyés : Irène Ott

Voici une série de courts entretiens en vidéo, autour de cette question : que vous a apporté votre engagement auprès du Défap ? Première interviewée : Irène Ott. Envoyée en 2014 à Madagascar, elle y a enseigné le français.

 




Paroles d’envoyés : Anaïs Greusard, envoyée en Égypte




Protestants en fête : vidéos de festivités, vidéos de partage et d’émotion

Avant de refermer la page « Protestants en fête », quelques souvenirs sous forme de vidéos, tournées par l’équipe du Défap ou par des participants aux festivités et partagées sur YouTube : voici donc quelques images de la soirée spectacle du samedi soir à Bercy, et des extraits des chants lors du culte, le dimanche matin, dans le même lieu.

 

 

Le samedi 28 Septembre à Bercy, lors de la soirée spectacle. Petite incursion dans le public sur des images de Valérie Thorin (Défap)

 

Le même soir : les premiers rangs se mettent à danser. Images de Valérie Thorin (Défap)

 

Toujours lors de la soirée spectacle : le chant d’entrée du groupe composé de Pierre-Nicolas et Mary-Colleen De Katow, Thomas Blanc, Patrick Bonhomme, Matt Marvane, Steve Ngono, Samuel Olivier et les musiciens Franck « Boom » Jean à la basse, Ben Gabut et Manu Robillard aux guitares, David Grail à la batterie et Gregory Tanielian aux claviers. Vidéo mise en ligne par « jmhbfs », YouTube

 

Dimanche 29 Septembre à Bercy, lors du culte de Protestants en fête. Sous la direction de John Featherstone, voici une partie du chant « A toi la gloire » avec la ferveur non programmée de l’assistance. Vidéo mise en ligne par « jmhbfs », YouTube

 

Lors du culte : sous la direction de John Featherstone, voici une partie du chant « Mon ancre et ma voile ». Vidéo mise en ligne par « jmhbfs », YouTube