Sarah à Madagascar : « C’est fantastique de pouvoir créer des liens »
Des nouvelles de Sarah, envoyée du Défap actuellement en mission d’animatrice et d’appui à l’enseignement du français au centre Akanisoa, qui regroupe une école et un orphelinat. Ses premières impressions après quatre mois passés sur place : une grande proximité avec les enfants.
Sarah au Défap, en juillet 2023, pendant la formation des envoyés © Défap
Manao ahoana !
Déjà 4 mois que j’ai commencé ma mission. Je me sens bien à Antsirabe, je suis de plus en plus à l’aise pour me déplacer ou faire mes achats toute seule. J’arrive à m’habituer à ce nouveau rythme de vie où les journées commencent et se terminent plus tôt qu’en France.
Le début de semaine je suis hébergée au centre Akanisoa où je travaille et depuis le mois de décembre j’ai emménagé en colocation avec des Malgaches. Je passe donc la fin de semaine dans notre logement.
Tous les matins je travaille à l’école du centre, où j’aide les enseignantes pour l’apprentissage du français. Ensuite à la pause du midi je passe du temps avec les enfants de l’orphelinat. Puis les soirs où je suis à l’orphelinat je les aide avec leurs devoirs ou bien je passe juste du temps avec eux.
Sarah avec les enfants qu’elle accompagne au centre Akanisoa © Sarah pour Défap
J’ai toujours un peu de mal à prendre des initiatives que ce soit à l’école ou à l’orphelinat mais je m’y sens bien. Je suis à l’aise avec les enfants de l’orphelinat, certains osent de plus en plus à me parler en français. C’est vraiment fantastique de pouvoir créer des liens sans trop parler, seulement avec les sourires, les chatouilles, les jeux, les danses… Quelques enfants m’ont d’ailleurs appris à compter en malgache en jouant au Uno, et cherchent souvent à m’apprendre de nouveaux mots (ou me faire réviser ceux que je connais déjà).
Pendant les vacances de Noël, j’ai eu l’opportunité de partir sur la côte avec l’orphelinat. Le projet n’aurait pas pu se réaliser avec les finances du centre. J’ai alors mis en place une cagnotte et grâce à la générosité de beaucoup nous avons pu rendre le projet possible !
Les trajets étaient très longs et fatigants mais ça valait le coup. Nous sommes allés à la plage tous les jours, j’ai essayé d’apprendre à nager à certains, j’ai pu aussi prêter mes lunettes de piscine aux enfants pour qu’ils essayent de voir des poissons et des crabes. Nous avons passé de très bons moments, mangé de bons repas (et goûters) et vu de magnifiques paysages !
Paysage de Madagascar au cours d’une excursion © Sarah pour Défap