Fausses vérités et vrais mensonges
Jésus dit : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : celui qui n’entre pas par la porte dans l’enclos des brebis, mais qui passe par-dessus le mur à un autre endroit, celui-là est un voleur, un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le gardien lui ouvre la porte et les brebis écoutent sa voix. Il appelle ses brebis chacune par son nom et les mène dehors. Quand il les a toutes fait sortir, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront pas un inconnu ; au contraire, elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas sa voix. »
Jésus leur raconta cette parabole, mais ses auditeurs ne comprirent pas ce qu’il voulait dire.
Jésus dit encore : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : je suis la porte de l’enclos des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs, des brigands ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Je suis la porte. Celui qui entre en passant par moi sera sauvé ; il pourra entrer et sortir, et il trouvera sa nourriture. Le voleur vient uniquement pour voler, tuer et détruire. Moi, je suis venu pour que les humains aient la vie et l’aient en abondance. Jean 10,1-10
Source : Pixabay
Dans les circonstances que nous vivons aujourd’hui en France, cette parabole de Jésus, proposée comme lecture du jour pour le dimanche 7 mai, vient à point nommé.
Il y est question de porte, de voix, d’appel, d’accueil mais aussi de vol, d’imposture et de destruction.
Jésus nous invite à le reconnaître comme celui qui donne la vie et veille sur son troupeau.
Hélas, rien ne ressemble plus à la voix de Dieu que la voix de celui qui sait si bien la contrefaire : le diable, le diviseur, le fabricant de fausses vérités et de vrais mensonges, qui possède l’art de caresser et utiliser les souffrances, les frustrations, les déceptions des uns et des autres à son profit.
Il est des temps dans l’histoire où les combats politiques ressemblent étrangement, par leurs enjeux, aux combats spirituels fondamentaux : forces de vie contre forces de mort.
En ces cas extrêmes, les responsables religieux peuvent sortir de leur devoir de réserve. La démocratie est fragile, à tel point que ceux qui envisagent de la détruire n’ont même pas besoin de passer au-dessus des murs, il leur suffit d’emprunter la porte des urnes. A nous de ne pas la leur ouvrir pour garder notre pays généreux et ouvert.
Nous invitons nos frères et sœurs de toutes les Eglises avec lesquelles nous sommes en relation à prier pour nous, pour notre pays et ses citoyens en ces temps d’élection présidentielle.
Dieu de nos pères et Seigneur de tendresse,
Par ta parole tu fis l’univers,
Tu formas l’homme par ta Sagesse
Pour qu’il domine sur les créatures,
Qu’il gouverne le monde avec justice et sainteté,
Qu’il rende, avec droiture, ses jugements.
Donne-nous la Sagesse, assise près de toi.
Ne nous retranche pas du nombre de tes enfants :
Nous sommes tes serviteurs,
Frêles humains qui durent peu,
Trop faibles pour comprendre les préceptes et les lois.
Le plus accompli des enfants des hommes,
S’il lui manque la sagesse que tu donnes,
Sera compté pour rien.
Or la Sagesse est avec toi,
Elle qui sait tes œuvres.
Elle était là quand tu fis l’univers,
Elle connait ce qui plaît à tes yeux,
Ce qui est conforme à tes décrets.
Des cieux très saints, daigne l’envoyer,
Fais-la descendre du trône de ta gloire.
Qu’elle travaille à nos côtés
Et nous enseigne ce qui te plaît.
Car elle sait tout, comprend tout,
Guidera nos actes avec prudence et nous gardera par sa gloire.
La Sagesse de Dieu, c’est Jésus…
Seigneur, envoie ton Esprit Saint,
De sagesse, de prudence et de conseil sur chacun de tes enfants
Dieu des Pères et Seigneur de Miséricorde,
Toi qui, par ta Parole, a fait l’Univers,
Toi qui, par ta Sagesse, as formé l’homme
Pour dominer sur les créatures que tu as faites,
Pour régir le monde en sainteté et justice et exercer le jugement en droiture d’âme,
Donne-nous celle qui partage ton Trône, la Sagesse.
Source : Pixabay