Méditation du jeudi 23 février 2017. Nous prions pour notre envoyé aux Antilles, sa famille et tous les habitants des Antilles.


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« Personne ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra le premier et aimera le second ; ou bien il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
« Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas au sujet de la nourriture et de la boisson dont vous avez besoin pour vivre, ou au sujet des vêtements dont vous avez besoin pour votre corps. La vie est plus importante que la nourriture et le corps plus important que les vêtements, n’est-ce pas ? Regardez les oiseaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas de récoltes dans des greniers, mais votre Père qui est au ciel les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux ? Qui d’entre vous parvient à prolonger un peu la durée de sa vie p par le souci qu’il se fait ?
« Et pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des vêtements ? Observez comment poussent les fleurs des champs : elles ne travaillent pas, elles ne se font pas de vêtements. Pourtant, je vous le dis, même Salomon, avec toute sa richesse, n’a pas eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs. Dieu habille ainsi l’herbe des champs qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu : alors ne vous habillera-t-il pas à bien plus forte raison vous-mêmes? Comme votre confiance en lui est faible !
Ne vous inquiétez donc pas en disant : « Qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? qu’allons-nous mettre pour nous habiller ?» Ce sont les païens qui recherchent sans arrêt tout cela. Mais votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : le lendemain se souciera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » Matthieu 6,24-34

 


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Si nous faisons de l’argent une idole et l’angoisse de nos jours nous aurons du mal à servir Dieu. Et ceci peut arriver aussi bien au riche obsédé de l’accroissement de sa fortune qu’au pauvre obsédé de pouvoir nourrir sa famille. Mais comme nous le montre la Bible, le pauvre se remettra plus volontiers aux mains du Père que le riche, étouffé par ses biens.
Mais se vouer au service de Dieu signifie-t-il que nous puissions devenir comme les lys des champs et les oiseaux du ciel qui ne sèment ni ne moissonnent ?
Ainsi se comportaient, dans les premiers temps du christianisme, les pieux anachorètes qui vivaient au désert, se nourrissant de la charité de ceux qui venaient les visiter sur leur colonne ou dans leur grotte.
Mais dès que la vie monastique se fut organisée de manière communautaire, la règle devint : Ora et labora ! Prie et travaille. Et même si les moines faisaient vœu de pauvreté, les monastères ont créé de la richesse, une richesse bonne non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour les contrées où ils se trouvaient. 
Le risque est la passion sans limite pour l’économie et l’oubli de l’écologie ! Le regard fixé sur l’or et l’oreille inattentive au chant de l’oiseau !
Mais le mépris de l’économie peut conduire à ne réserver l’écologie qu’aux nantis ! Il faut éprouver une certaine sécurité pour vivre dans l’apparence de la gratuité !
Que l’argent soit, non pas notre maître mais notre serviteur, assigné à l’entraide et au bien-être de tous !  Et que nous puissions, comme rappelait Luther, « agir comme si tout dépendait de nous et prier comme si tout dépendait de Dieu ! »
Alors ensemble, riches et pauvres, nous pourrons partager, avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel, de purs moments de grâce où nous chanterons à la gloire de notre Père céleste !

 

 

Nous prions pour notre envoyé aux Antilles, sa famille et tous les habitants des Antilles.
 

Jésus est ma vie
La parole à dire.
La Vérité à faire connaître.
Le chemin à parcourir.
La lumière à diffuser.
La Vie à vivre.
L’Amour à aimer.
La joie à répandre.
Le sacrifice à offrir.
La Paix à donner.
Le Pain de Vie à manger.
L’affamé à nourrir.
L’assoiffé à rassasier.
L’être nu à vêtir ;
Le sans-abri à loger.
Le malade à guérir.
L’isolé à aimer.
L’indésirable à accueillir.
Le lépreux pour laver ses plaies
Le mendiant pour lui sourire.
L’ivrogne à écouter.
Le malade mental à protéger.
Le tout-petit à embrasser.
L’aveugle à guider.
Le muet pour parler à sa place.
L’estropié pour marcher avec lui.
Le drogué à secourir.
La prostituée à sortir du danger et à secourir.
Le prisonnier à visiter.
Le vieillard à servir.
Pour moi : Jésus est mon Dieu.
Jésus est ma vie.
Jésus est mon seul amour.
Jésus m’est indispensable.
Jésus est mon tout.
    Mère Térésa (1910-1997)
 

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