« L’Après Bac Service » (ABS) est un programme dédié aux étudiants de Nouvelle-Calédonie dans lequel le Défap est très investi. Présentation à l’occasion de la prochaine rencontre qui aura lieu fin juin à Sète.

Carte de Nouvelle-Calédonie (Source : Google Maps)

Soixante étudiants de Nouvelle-Calédonie viennent se former en France chaque année, tous niveaux confondus. Dans ce cadre, le Défap assure le suivi extra-scolaire de ces étudiants. Pour le suivi scolaire, c’est l’organisme A.C.E.S.T.E qui s’en occupe. C’est le ministère des Outre-mer qui finance ce programme.

 

Objectifs du programme

Ce programme est destiné aux jeunes Calédoniens qui viennent d’avoir leur bac et souhaitent suivre des formations qui n’existent pas en Nouvelle-Calédonie. Il vise à impliquer les jeunes Calédoniens dans la vie de leur pays en leur donnant une possibilité d’accès aux fonctions de cadre, la plupart des ABS retournant en Nouvelle-Calédonie après leur formation.

En effet, jusque dans les années 1990, il n’existait aucune formation supérieure en Nouvelle-Calédonie, et elles restent encore rares aujourd’hui. Tous les étudiants devant partir pour suivre des formations supérieures, leur accès était donc réservé à ceux qui possédaient des moyens importants, et donc excluait en grande partie les populations locales, les Kanaks. (Pour en savoir plus sur la Nouvelle-Calédonie).

 

Origine du programme au Défap

 

Ce programme a été créé par Lucette Poigoune pour les étudiants qui sortaient du bac et ne savaient pas bien se débrouiller en métropole. Le Défap possédant une expérience en Nouvelle-Calédonie et dans le domaine de l’expatriation et de l’échange de personnes, il était logique qu’il participe à son lancement.

Nouvelle promotion : le rôle du Défap

 

Dans ce cadre, le Défap est chargé d’aider les étudiants pour les questions pratiques : logement et envoi, vérification et traitement des dossiers. Sachant qu’avant le départ, les étudiants suivent en général une remise à niveau et des conférences expliquant la situation en métropole, et que le Défap fait en sorte d’avoir réglé un maximum de questions administratives.

 

Durant la dernière semaine d’août, les étudiants arrivent à Paris. Le Défap s’organise pour aller les chercher à l’aéroport, les aide à finaliser les dernières démarches administratives et les amène dans la Maison de la Nouvelle-Calédonie, qui s’occupe de tous les Calédoniens présents sur le territoire de la métropole. Les étudiants, environ vingt-cinq à trente par an, restent trois jours au Défap. Ils sont ensuite accueillis dans leur ville d’étude.

 

Ce n’est pas tout : le Défap assure aussi un suivi en organisant deux à trois rencontres par an et en contactant régulièrement les étudiants. C’est une façon de vérifier que tout se passe bien pour eux, qu’ils n’ont aucun problème, de leur offrir un soutien ne serait-ce que moral.

Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils quittent la Nouvelle-Calédonie et se trouvent face à un style de vie très différent. Le Défap les accompagne dans cette phase d’adaptation afin que rien ne les empêche de réussir leurs études. Il n’est pas évident pour tous de trouver des repères dans un monde si différent du leur. Les retrouvailles, lors des rencontres organisées par le Défap, leur permettent aussi de renouer avec la vie communautaire à laquelle ils sont habitués.

 

Prochaine rencontre

En ce moment, le Défap prépare la prochaine rencontre qui aura lieu du 20 au 22 juin à Sète. Un Calédonien vivant en France et une pasteure envoyée en Nouvelle-Calédonie vont venir à la rencontre de ces jeunes.

 

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