Échanges entre deux volontaires du Défap aux expériences très différentes : Luc, qui part en mission en Tunisie, a une longue carrière dans l’humanitaire. Lisa, qui part au Cameroun, est encore étudiante. Deux regards croisés sur le volontariat à l’international, ce qu’on en attend, ce qu’on y vit, ce qu’il transforme chez les volontaires qui le vivent.
À gauche : Luc, envoyé du Défap en Tunisie ; à droite, Lisa, envoyée au Cameroun © Défap

Il n’y a pas d’âge pour être volontaire du Défap. C’est particulièrement vrai quand on part avec le statut de VSI (Volontaire de Solidarité Internationale). Certaines et certains finissent tout juste leurs études, voire sont encore en train d’hésiter sur leur orientation, et sont en quête d’une expérience à l’international, d’une ouverture, pour pouvoir affiner leurs choix. D’autres, au contraire, ont une vie professionnelle déjà bien remplie et peuvent donner de leur temps et de leur expérience.

Pour ce mois de novembre 2023, « Courrier de mission », l’émission du Défap diffusée sur Fréquence protestante, met en dialogue deux de ces volontaires aux parcours très différents. Novembre, c’est une période de l’année au cours de laquelle pratiquement tous les volontaires ayant pris part à la « session de formation au départ » du mois de juillet sont sur le terrain. Ils et elles se retrouvent donc dispersés au Cameroun, en Tunisie, à Madagascar et dans de nombreux autres pays en fonction de leur mission. L’enregistrement de cette émission a justement été réalisé avant le départ des uns et des autres, et peu après cette formation qui constitue l’un des rares moment où tous les « envoyés » du Défap se retrouvent en un même lieu et peuvent échanger à la fois sur leurs parcours, leurs motivations, et sur leurs futurs lieux d’engagement.

Partir avec le Défap : les échanges, ça vous change

Courrier de Mission
Émission du 19 novembre 2023 sur Fréquence Protestante

 

Deux envoyés aux parcours très différents

Voici donc Lisa et Luc. Lisa a senti que le moment de partir était venu pour elle pendant sa troisième année d’études d’infirmière. Elle connaît le Défap depuis toute jeune : elle avait déjà participé à un échange en tant que catéchumène. Elle a aussi effectué un stage dans un dispensaire en Namibie, qui a constitué pour elle « une révélation », et lui a donné envie de s’engager de nouveau en Afrique. Luc, pour sa part, a déjà une longue expérience de travailleur humanitaire. Il a effectué des missions avec de nombreuses ONG, et sur de nombreux terrains différents, avant de partir en Tunisie avec le Défap.

Dans ce dialogue entre Lisa et Luc, diffusé alors que tous deux ont rejoint leur lieu de mission, ils évoquent leurs attentes, ce qu’ils laissent derrière eux, leurs relations avec leurs proches, ce que cela représente pour chacun d’être ainsi loin de leur pays et de leurs habitudes. Ils évoquent aussi l’après-mission, et le retour en France. Ainsi que la formation au départ suivie au Défap, et ce qu’elle apporte aux envoyés.

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