A Hararé, comme dans toutes les grandes villes du pays, les queues s’allongent devant les banques du pays alors que le gouvernement s’apprête à émettre des billets d’obligation. Le Zimbabwe, qui utilise le dollar américain depuis l’effondrement de sa propre devise en 2009, est à court de liquidité.

Des centaines de personnes attendent pour retirer de l’argent, ce qui a poussé les banques à limiter les retraits à 50 dollars par personne et par jour.

Les Zimbabwéens n’ont plus confiance dans leur gouvernement et ils craignent que la banque centrale fasse tourner la planche à billets comme en 2008. Trop de billets d’obligation entrainera une augmentation de la valeur du dollar et modifiera la parité.

Après que les Eglises protestantes aient demandées le départ du président Mugabé en août dernier, elles expriment aujourd’hui leur désarroi face à une politique qui a ruiné toute la production intérieure et livré le pays aux aléas de l’importation payée en dollars.
Dans ce contexte, les missions sanitaires et sociales de nos associations sont de plus en plus dur à mener nous confie un pasteur.

Le Defap, engagé en Afrique Australe (notamment au Mozambique et en Zambie) s’associe, par la prière et l’information aux églises du Zimbabwé.

image_pdfimage_print