Le « projet NBS » s’appuie sur un constat simple : dans les Églises du Sud, les outils théologiques manquent souvent pour les pasteurs et les évangélistes. D’où cette initiative du Défap lancée dès 2007 et combinant la diffusion d’exemplaires de la « Nouvelle Bible Segond » avec l’envoi d’enseignants et l’organisation d’ateliers. Après le succès d’une première phase de diffusion de 1500 Bibles « NBS », le Défap renouvelle l’opération.

Depuis 2007, le constat n’a pas changé. Dans beaucoup d’Églises du Sud, la bibliothèque théologique personnelle des pasteurs, prédicateurs et évangélistes se limite régulièrement à un seul ouvrage : une Bible, souvent d’une édition modeste. Ceux qui achètent quelques livres durant leurs études doivent généralement les revendre au moment où ils terminent. Or, il existe une Bible d’étude dans la version NBS (Nouvelle Bible Segond) qui intègre de nombreuses aides pour un travail exégétique, historique, théologique. C’est précisément cet outil très complet – avec introductions détaillées, notes exégétiques, tableaux et encadrés thématiques, cartes, index détaillé et concordance – que le Défap contribue à diffuser, grâce à un partenariat avec l’Alliance biblique française et au soutien financier de ses Églises membres. En l’accompagnant de l’envoi d’enseignants et de la mise en place d’ateliers, aidant ainsi à la transmission de l’Évangile, au soutien à la formation biblique, ainsi qu’au renforcement des liens ecclésiaux dans l’espace francophone.

Un « passeport vers la fraternité »

La première phase de ce « projet NBS » a permis de diffuser 1500 Bibles. La « NBS », édition d’étude personnalisée pour le Défap, a déjà été distribuée en de nombreux endroits, notamment au Cameroun, au Congo, au Sénégal, au Bénin, à Madagascar, au Rwanda, en Tunisie… Une deuxième phase portant sur un nombre équivalent a d’ores et déjà été lancée par le Défap, devant l’accueil très favorable reçu dans les Églises du Sud. De nombreux organismes de formation (instituts bibliques et facultés de théologie) ainsi que des Églises ont d’ailleurs demandé à ce que ce programme continue. Ce dont témoigne un étudiant qui a bénéficié au Sénégal du programme de diffusion de Bibles NBS et des formations qui y étaient associées :

« Il reste des besoins non pourvus »

 

La Bible d’étude NBS est ainsi apparue, lors de cette première opération, comme un outil dont les bénéficiaires ont apprécié la qualité et l’utilité pour la lecture dans un cadre académique ou pour le travail pastoral. Les ateliers ou séminaires de formation ont permis des échanges souvent très riches, les animateurs des sessions (professeurs ou biblistes) revenant souvent impressionnés par le désir d’apprendre des étudiants, par leur curiosité et par la pertinence de leurs réflexions.Comme le soulignait dès 2007 Marc Frédéric Müller, ancien Secrétaire Exécutif du Défap, à l’époque en charge du projet des NBS : « Aujourd’hui la Bible, porteuse de paroles qui font vivre, ne cesse de nourrir la foi de tous ceux qui s’engagent, à la suite du Christ ; elle est offerte pour l’édification de l’Église universelle qui préfigure de bien des manières le Royaume à venir. Plus nous serons enracinés dans le témoignage des prophètes et des apôtres, plus nous serons capables de nous ouvrir aux réalités des autres, à leur culture et à leur langage, à leur souffrance et à leur espérance. Dans un monde où les frontières des hommes sont parfois un empêchement à la rencontre, la Bible est un passeport, marqué du visa de la grâce, qui nous donne de lever les barrières posées en travers des chemins de fraternité. »

30 euros par Bible, frais d’envoi inclus

Un « passeport vers la fraternité » qui revient à un maximum de 30 euros pièce : c’est ce que représentent le coût de la Bible elle-même, et les frais d’envois (qui peuvent varier selon les pays). Pour avoir une idée de la qualité de l’ouvrage distribué, en voici un exemple disponible en ligne (disponible à partir du site spécialisé « La Nouvelle Bible Segond – édition d’étude ») :

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